Stephen King - Dôme. Tome 2
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- Название:Dôme. Tome 2
- Автор:
- Издательство:Editions Albin Michel
- Жанр:
- Год:2011
- Город:Paris
- ISBN:978-2-226-22437-8
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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« Les oiseaux ! crie quelqu’un. Bon Dieu, regardez-moi les oiseaux ! »
Mais la plupart des autres sont tournés vers l’ouest, l’ouest où la fin du monde se précipite vers eux sous un ciel maintenant aussi noir qu’à minuit et plein d’un air empoisonné.
Ceux qui sont capables de courir prennent exemple sur les oiseaux et s’élancent au pas de gymnastique, quand ils ne galopent pas carrément au milieu de la Route 117. D’autres se jettent au volant de leur voiture et nombre de pare-chocs sont tordus dans le parking en gravier où, en des temps immémoriaux, Dale Barbara a reçu une raclée. Velma Winter monte dans son vieux pick-up Datsun et, après avoir échappé au gymkhana destructeur de pare-chocs, découvre que son droit de passage vers la route est remis en question par les piétons qui s’enfuient. Elle regarde à droite, en direction de la tempête de flammes qui tourbillonne vers eux comme une grande draperie en feu, dévorant les bois entre Little Bitch et la ville, et elle s’avance à l’aveuglette en dépit des gens qui lui barrent la route. Elle heurte Carla Venziano qui fuit, son bébé dans les bras. Le pick-up rebondit en passant sur les corps, et Velma se bouche résolument les oreilles pour ne pas entendre les cris de Carla dont le dos est brisé ; le petit Steven est mort, écrasé sous elle. Tout ce que sait Velma, c’est qu’elle doit foutre le camp d’ici. Il faut qu’elle arrive à foutre le camp.
Aux limites du Dôme, les réunions familiales viennent d’être interrompues par un trouble-fête apocalyptique. Ceux qui sont à l’intérieur ont soudain quelque chose d’encore plus important que leurs parents à prendre en considération : le nuage géant en forme de champignon qui s’élève au nord-ouest de leur position, poussé par un muscle de feu qui dépasse déjà largement un kilomètre de haut. Le premier souffle de vent — ce souffle qui a fait bondir Carter et Big Jim vers l’abri antiatomique — les atteint alors et ils se recroquevillent contre le Dôme, ne pensant même plus, pour la plupart, à ceux qui se trouvent de l’autre côté. De toute façon, les gens de l’autre côté battent en retraite. Ils ont de la chance ; ils peuvent .
Henrietta Clavard sent une main froide prendre la sienne. Elle se tourne et voit Petra Searles. Les mèches de Petra se sont détachées des barrettes qui les retenaient et pendent sur ses joues.
« Il te reste encore de ton jus-bilatoire ? » demande Petra, réussissant à lui adresser un effrayant sourire style faisons-la-bringue .
— Désolée, y’en a plus, répond Henrietta.
— Ah… au fond ça fait rien, peut-être.
— Reste avec moi, ma mignonne. Reste juste avec moi. On va s’en sortir. »
Mais lorsque Petra regarde la vieille femme dans les yeux, elle n’y voit ni sincérité ni espoir. La fête est presque terminée.
Et maintenant, regardez. Regardez et voyez. Huit cents personnes sont entassées contre le Dôme, tête levée, les yeux écarquillés, regardant leur fin inévitable fondre sur eux.
Il y a là Johnny et Carrie Carver, et Bruce Yardley, qui travaillait au Food City. Il y a Tabby Morrell, lequel possède une scierie qui ne va pas tarder à être réduite à des tourbillons de cendres, et sa femme, Bonnie ; Toby Manning, employé au grand magasin Burpee’s ; Trina Cole et Donnie Baribeau ; Wendy Goldstone, l’institutrice, et son amie et collègue Ellen Vanedestine ; Bill Allnut, l’homme qui n’a pas voulu aller chercher le bus, et sa femme, Sarah, qui interpelle Jésus à pleins poumons pour qu’il la sauve tandis qu’elle voit s’approcher l’incendie. Il y a là Todd Wendlestat et Manuel Ortega, hagards, deux visages tournés vers l’ouest, là où le monde disparaît dans la fumée ; Tommy et Willow Anderson, qui ne feront plus jamais venir de groupes de musique pop de Boston dans leur établissement. Voyez-les tous, toute une ville adossée à un mur invisible.
Derrière eux les visiteurs reculent, puis battent en retraite — et c’est la débandade générale. Ils délaissent les bus et foncent sur la route de Motton. Quelques soldats tiennent ferme, mais la plupart abandonnent leur arme et se joignent à la cohue, ne regardant pas davantage derrière eux que Loth ne l’a fait en quittant Sodome.
Cox, lui, ne s’enfuit pas. Le colonel s’approche du Dôme et interpelle Morrison : « Vous, là, l’officier responsable ! »
Henry Morrison se tourne, s’avance jusqu’à la position de Cox et s’appuie des deux mains sur la surface dure et mystique qu’il ne peut voir. Il est devenu difficile de respirer ; le vent mauvais soulevé par la tempête de feu se brise sur le Dôme, tourbillonne et repart vers la bête affamée qui se rapproche : un loup noir aux yeux de braises. Ici, sur la ligne de démarcation qui sépare Chester’s Mill de Motton, se trouve le troupeau de moutons dont il va se nourrir.
« Aidez-nous », dit Henry.
Cox regarde la tempête de feu et estime qu’elle atteindra le Dôme d’ici un quart d’heure, pas davantage. Ce n’est plus une explosion, mais ce n’est pas un simple incendie ; dans cet environnement clos et déjà pollué, c’est un cataclysme.
« Monsieur, ça m’est impossible », répond Cox.
Avant qu’Henry ait le temps de répondre, Joe Boxer l’empoigne par le bras. Il émet des sons incohérents. Il tient toujours à la main son stupide pétard merdique et, après un dernier regard vers l’enfer qui se précipite vers eux, porte l’arme à sa tempe comme s’il jouait à la roulette russe. Henry tente de l’attraper, mais c’est trop tard. Boxer a appuyé sur la détente. Il ne meurt pas tout de suite, même si du sang jaillit du côté de sa tête. Il recule, vacille, agite son stupide petit pistolet comme un mouchoir et hurle. Puis il tombe à genoux, tend les mains une fois vers le ciel assombri, comme devant quelque révélation divine, et s’effondre enfin tête la première sur la ligne blanche brisée qui matérialise le milieu de la route.
Henry tourne un visage frappé de stupeur vers le colonel Cox, lequel est à la fois à un mètre de lui et à un million de kilomètres. « Je suis désolé, mon ami, absolument désolé ! » dit Cox.
Pamela Chen se relève maladroitement. « Le bus ! » hurle-t-elle à Henry pour couvrir le rugissement de plus en plus fort. « Faut prendre le bus et foncer directement dedans ! C’est notre seule chance ! »
Henry n’ignore pas qu’ils n’ont pas la moindre chance, mais il hoche affirmativement la tête, adresse un dernier regard à Cox (et Cox n’oubliera jamais l’expression désespérée et effrayante de ce regard), prend la main de Pammie Chen et la suit jusqu’au bus 19, tandis que les ténèbres enfumées se précipitent vers eux.
Le feu atteint le centre-ville et se propage instantanément le long de Main Street comme dans un tuyau de gaz. Le Peace Bridge est vaporisé. Big Jim et Carter rentrent la tête dans les épaules, au fond de l’abri antiatomique, lorsque l’hôtel de ville implose au-dessus d’eux. Les murs du poste de police s’effondrent vers l’intérieur, puis les débris sont recrachés vers le ciel. La statue de Lucien Calvert est arrachée de son socle, sur la place du Monument aux morts. Lucien s’élance dans les ténèbres de feu, son fusil toujours courageusement brandi. Sur la pelouse de la bibliothèque, l’épouvantail de Halloween au haut-de-forme rigolo et aux mains en petites pelles de jardinage s’élève dans un rideau de feu. Un grand bruit de souffle — on croirait l’aspirateur du bon Dieu — se fait entendre, tandis que l’incendie affamé d’oxygène aspire tout l’air pour remplir son unique et méphitique poumon. Les bâtiments qui s’alignent le long de Main Street explosent l’un après l’autre, dispersant leurs planches, leurs bardeaux et tout ce qu’ils contiennent comme des confettis pendant la parade du nouvel an : le cinéma abandonné, la pharmacie de Sanders, le grand magasin de Burpee, le Gas & Grocery, la librairie, la Maison des fleurs, le salon de coiffure. Au salon funéraire, les dernières additions à la liste des morts commencent à rôtir dans leurs casiers métalliques comme des poulets dans un four. Le feu achève sa course triomphante le long de Main Street en submergeant le Food City, puis il la poursuit vers le Dipper’s, où ceux qui se trouvent encore dans le parking s’agrippent les uns aux autres et hurlent. Leur dernière vision sur terre sera celle d’un mur de feu de cent mètres de haut se précipitant avidement vers eux, tel Albion vers sa bien-aimée. Les flammes attaquent à présent les artères principales ; la couche de macadam, en fusion, devient une soupe bouillonnante. Il gagne en même temps Eastchester, se repaissant des maisons de yuppies et des quelques yuppies planqués dedans. Michela Burpee courra jusqu’à sa cave, mais il est déjà trop tard. La cuisine explose autour d’elle et la dernière chose qu’elle verra sur terre sera son réfrigérateur Amana en train de fondre.
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