Orson Card - La stratégie Ender

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La stratégie Ender: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jeune Andrew « Ender » Wiggin croit qu’il joue à la petite guerre sur ordinateur… En fait la partie dans laquelle il se trouve engagé est d’une toute autre importance. Car Andrew pourrait bien être le génie stratégique dont la Terre a désespérément besoin dans le conflit qui l’oppose à un adversaire impitoyable, acharné à détruire toute vie humaine.
« Ender » Wiggin est soumis à un entraînement de plus en plus rude, qui peut aussi bien révéler ses pouvoirs secrets que le détruire complètement.
Quand l’histoire commence, « Ender » Wiggin n’a que 6 ans et il n’est pas le seul sujet d’expérience : ses « frère et sœur » aînés ne sont pas moins extraordinaires que lui.
Poussés par la jalousie et par leur soif de puissance, dissimulés derrière l’anonymat de la grande machinerie informatique, Peter et Valentine commencent à modeler le destin du monde… un monde dénué d’avenir si la stratégie de leur frère, « Ender », échoue !

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Après tout, Ender n’était pas son unique cible. Bernard se taillait un royaume, n’est-ce pas ?

Ender observa, aux frontières du groupe, la façon dont Bernard établit sa hiérarchie. Certains garçons lui étaient utiles et il les flattait outrageusement. D’autres le servaient volontairement, faisant tout ce qu’il voulait, bien qu’il les traitât avec mépris.

Mais quelques-uns acceptaient mal l’autorité de Bernard.

Ender, en observant, identifia ceux qui n’aimaient pas Bernard. Shen était petit, ambitieux et s’emportait facilement. Bernard s’en était rapidement aperçu et l’avait surnommé : Ver.

— Parce qu’il est tout petit , dit Bernard, et parce qu’il se tortille . Regardez comme il bouge son cul quand il marche !

Shen s’en alla, vexé, mais ils se contentèrent de rire plus fort.

« Regardez son cul ! Salut, Ver ! »

Ender ne dit rien à Shen – il aurait été trop visible, à ce moment-là, qu’il tentait de réunir une bande concurrente. Il resta simplement assis, son bureau sur les genoux, paraissant aussi studieux que possible.

Il n’étudiait pas. Il ordonnait à son bureau d’envoyer un message toutes les trente secondes. Le message était adressé à tout le monde et il était court et précis. La difficulté consistait à trouver le moyen d’en déguiser l’origine, ce que les professeurs pouvaient faire. Les messages des élèves comportaient obligatoirement l’insertion de leur nom. Ender n’avait pas encore compris le système de sécurité des professeurs, de sorte qu’il ne pouvait se faire passer pour l’un d’entre eux. Mais il parvint à établir l’existence d’un élève imaginaire qu’il appela ironiquement : Dieu .

Il ne se risqua à regarder Shen que lorsque le message fut prêt. Comme tous les autres, il fixait Bernard et ses acolytes qui plaisantaient et riaient, se moquant du prof de math, lequel s’interrompait souvent au milieu d’une phrase et regardait autour de lui comme s’il était descendu du bus au mauvais arrêt et ne savait pas où il se trouvait.

Shen, toutefois, finit par se retourner. Ender lui adressa un signe de tête, montra son bureau et sourit. Shen parut troublé. Ender souleva légèrement son bureau et le montra. Shen sortit le sien. Ender envoya alors le message. Shen le vit presque immédiatement. Il le lut, puis rit. Il regarda Ender, comme pour dire : C’est toi ? Ender eut un haussement d’épaules qui signifiait : Je ne sais pas qui c’est, mais ce n’est pas moi.

Shen rit à nouveau et plusieurs autres garçons, qui n’appartenaient pas vraiment à la bande de Bernard, sortirent leur bureau et regardèrent. Toute les trente secondes, le message apparaissait sur tous les bureaux, traversait rapidement l’écran et disparaissait. Les enfants rirent en même temps.

— Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? demanda Bernard.

Ender veilla à ne pas sourire lorsque Bernard jeta un coup d’œil circulaire dans la salle, et imita la peur que de nombreux autres éprouvaient. Shen, naturellement, avait un sourire de défi. Cela dura quelques instants ; puis Bernard dit à un de ses amis d’aller chercher un bureau. Ensemble, ils lurent le message.

FAIS GAFFE À TON CUL. BERNARD VEILLE.

DIEU

Bernard devint rouge de colère.

— Qui a fait ça ? hurla-t-il.

— Dieu, répondit Shen.

— C’est sûrement pas toi . Les vers sont trop stupides !

Le message d’Ender disparut au bout de cinq minutes. Un peu plus tard, un message de Bernard apparut sur son bureau.

JE SAIS QUE C’EST TOI.

BERNARD

Ender ne leva pas la tête. Il agit, en fait, comme s’il n’avait pas vu le message. Bernard veut seulement voir si j’ai l’air coupable. Il ne sait rien.

Bien entendu, qu’il sache ou non ne comptait pas. Bernard le tourmenterait d’autant plus, parce qu’il lui fallait, à présent, consolider sa position. Il ne pouvait, en aucun cas, supporter que les autres garçons se moquent de lui. Il devait affirmer son autorité. De sorte qu’Ender fut attaqué, dans les douches, ce matin-là. Un des amis de Bernard feignit de trébucher et parvint à lui donner un coup de genou dans le ventre. Ender accepta en silence. Il observait encore, sur le plan de la guerre ouverte. Il se refusait à réagir.

Mais dans l’autre guerre, la guerre des bureaux, son attaque suivante était déjà prête. Lorsqu’il revint des douches, Bernard était fou de rage, donnant des coups de pied dans les lits et hurlant :

— Je n’ai pas écrit ça ! Vos gueules !

Le message suivant traversait continuellement tous les bureaux :

J’AIME TON CUL. JE VEUX L’EMBRASSER.

BERNARD

— Je n’ai pas écrit ce message ! criait Bernard.

Le chahut s’étant prolongé pendant quelque temps, Dap apparut sur le seuil.

— Que se passe-t-il ? demanda-t-il.

— Il y a quelqu’un qui écrit des messages en utilisant mon nom !

Bernard était démoralisé.

— Quel message ?

— Peu importe quel message !

— Ce n’est pas mon avis.

Dap prit le bureau le plus proche, qui appartenait au garçon occupant la couchette située au-dessus de celle d’Ender. Dap lut, eut un léger sourire et rendit le bureau.

— Intéressant, fit-il.

— Allez-vous chercher qui c’est ? s’enquit Bernard.

— Oh, je sais qui c’est, répondit Dap.

Oui, se dit Ender. Il est trop facile de contourner le système. Ils veulent que nous le contournions, du moins en partie. Ils savent que c’est moi.

— Alors, qui est-ce ? cria Bernard.

— Me manquerais-tu de respect, soldat ? demanda Dap d’une voix très douce.

Aussitôt, l’ambiance se transforma. La fureur des proches de Bernard et la joie à peine dissimulée des autres se muèrent en gravité. L’autorité était sur le point de s’exprimer.

— Non, Monsieur, dit Bernard.

— Chacun sait que le système insère automatiquement le nom de l’auteur du message.

— Je n’ai pas écrit ça ! cria Bernard.

— Tu cries ? s’enquit Dap.

— Hier, quelqu’un a envoyé un message signé : DIEU, dit Bernard.

— Vraiment ? fit Dap. Je ne savais pas qu’il s’était inscrit dans le système.

Dap pivota sur lui-même et s’en alla, puis les rires éclatèrent dans la salle.

Bernard n’avait pas réussi à prendre le commandement du dortoir – seuls quelques fidèles restèrent à ses côtés. Mais c’étaient les plus méchants. Et Ender comprit que, jusqu’à la fin de son étude, il serait confronté aux difficultés. Néanmoins, la manipulation du système avait accompli son œuvre. Bernard était bloqué et tous les garçons intéressants étaient débarrassés de lui. Mais, surtout, Ender avait atteint son objectif sans l’envoyer à l’hôpital. C’était beaucoup mieux ainsi.

Puis il s’attela à la tâche difficile consistant à concevoir un système de sécurité destiné à protéger son bureau puisque, de toute évidence, les garanties fournies par le système étaient inadaptées. Si un enfant de six ans pouvait les contourner, elles constituaient manifestement un jeu, pas un système de sécurité viable. Encore un jeu imaginé par les professeurs. Et, là, je suis bon.

— Comment as-tu fait ? lui demanda Shen au petit déjeuner.

Ender nota intérieurement que c’était la première fois qu’un élève de sa classe s’asseyait près de lui pendant un repas.

— Fait quoi ? demanda-t-il.

— Envoyé le message avec un faux nom ! Et avec le nom de Bernard ! C’était formidable. À présent, on l’appelle : Baiseur de Cul. Seulement Baiseur, devant les profs, mais tout le monde sait ce qu’il baise.

— Pauvre Bernard, murmura Ender. Lui qui est tellement sensible.

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