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Robert Silverberg: La reine du printemps

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: La reine du printemps» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1990, ISBN: 2-221-06701-0, издательство: Robert Laffont, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Silverberg La reine du printemps

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Pendant plus de sept cent mille ans, le Peuple avait vécu dans une caverne profonde, un Nid. Au dehors, la Terre avait été bombardée tout ce temps par une pluie de comètes et d’astéroïdes : un phénomène qui se reproduit sur Terre tous les vingt-six millions d’années et qui est responsable de l’extermination en masse d’espèces, comme jadis les dinosaures. Mais le Peuple avait survécu, grâce à la prévoyance de ceux qui l’avaient précédé : les vrais humains. Et cela avait été un choc pour Hresh, l’enfant curieux devenu homme-mémoire et chef de sa tribu, de découvrir que le Peuple n’était pas humain, tout au plus les descendants améliorés de singes disparus. Mais le Peuple représentait désormais l’humanité sur Terre et il lui fallait redécouvrir l’héritage que les grandes races avaient laissé, et trouver sa propre voie. A peine l’avait-il entrepris qu’il se heurtait à l’expansionnisme d’une autre espèce qui avait, elle aussi, franchi le Long Hiver, les hijks, une espèce intelligente, constituée sur le mode de la fourmilière, et qui proposait à tous les peuples l’adoration de sa reine, la Reine du Printemps.

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C’est trop, se dit Kundalimon, c’est beaucoup trop, beaucoup, beaucoup trop. L’austérité de sa patrie septentrionale lui manquait et les immenses et mornes plaines où la découverte d’un arpent d’herbe flétrie donnait lieu à des chants et où l’on accueillait sa nourriture avec le respect dû par celui qui sait qu’il a eu beaucoup de chance de trouver une poignée de graines desséchées ou une bande d’herbe brûlée par le soleil.

Un pays comme celui-ci, où l’on n’avait même pas à se baisser pour trouver sa subsistance, semblait par trop luxuriant et prodigue. Cette contrée incitant au laisser-aller et à la facilité avait toutes les apparences d’un éden, mais en vérité, au lieu de leur apporter le bien-être, elle devait faire du tort à ses habitants sans méfiance. Quand l’alimentation est trop facile, ce ne peut être qu’au préjudice de l’âme. Dans un endroit comme celui-ci, on peut mourir plus facilement l’estomac plein que le ventre vide.

Et c’est pourtant dans cette vallée qu’il avait vu le jour. Mais il n’avait pas eu le temps de recevoir son empreinte, car il l’avait quittée trop tôt. Kundalimon était dans son dix-septième été et il avait passé les treize dernières années de sa vie tout au nord, chez les serviteurs de la Reine. Il faisait partie du Nid maintenant et il n’y avait plus rien de charnel en lui que son enveloppe de chair. Ces pensées étaient celles du Nid et son âme aussi. Quand il parlait, les sons qui lui venaient le plus facilement à la bouche étaient les cliquètements et les murmures rauques de la langue hjjk. Mais Kundalimon savait, même si rien ne le lui aurait fait avouer, que derrière tout cela se cachait l’implacable réalité de la chair. Son âme était celle du Nid, mais son bras était un bras de chair, et son cœur et ses reins étaient ceux du peuple de chair. Et maintenant, il retournait enfin dans la patrie des êtres de chair où il était venu au monde.

La cité du peuple de chair était un dédale de murs blancs et de tours nichés entre des collines très arrondies que baignait une immense étendue d’eau. Exactement comme l’avait dit le penseur du Nid. La ville s’élançait comme un gigantesque organisme tentaculaire l’assaut des hautes pentes verdoyantes qui bordaient le vaste golfe.

Comme il était étrange de vivre sur les hauteurs, en s’exposant de la sorte, dans une incroyable multiplicité de constructions enchevêtrées. Des constructions séparées si dures, si rigides, tellement différentes des galeries sinueuses du Nid. Et, entre les constructions, ces grands espaces béants…

Quel endroit bizarre et repoussant ! Et pourtant magnifique, dans son genre ! Comment quelque chose pouvait-il être en même temps repoussant et magnifique ? Kundalimon sentit son courage vaciller. Il savait n’être entièrement ni chair, ni Nid, et il se sentait brusquement perdu, une créature d’une race intermédiaire et incertaine, n’appartenant pas plus à un univers qu’à l’autre.

Mais cela ne dura que quelques instants. Ses craintes s’estompèrent et il sentit la force du Nid revenir en lui. Il était un serviteur dévoué de la Reine ; comment pourrait-il échouer ?

Il rejeta la tête en arrière et remplit ses poumons de l’air chaud du sud, chargé de senteurs aromatiques, mais aussi d’odeurs de la ville, d’odeurs du peuple de chair. Et il sentit son corps réagir et l’excitation monter en lui : l’appel de la chair à la chair. C’est naturel, songea Kundalimon, je suis un être de chair. Mais j’appartiens au Nid.

Je suis l’émissaire de la Reine des Reines. Je suis le porte-parole du Nid des Nids. Je suis la passerelle entre deux univers.

Il émit un cliquètement joyeux et continua d’avancer calmement. Au bout d’un certain temps, il distingua de petites silhouettes au loin, des êtres de chair qui regardaient dans sa direction et le montraient du doigt en poussant de grands cris. Kundalimon courba la tête et les salua de la main au passage, puis il éperonna son vermilion et poursuivit sa route vers la Cité de Dawinno.

À une journée de marche de la Cité de Dawinno, dans la région de lacs et de marécages qui, du pied des collines, s’étendait vers l’intérieur des terres, les chasseurs Sipirod, Kaldo Tikret et Vyrom traversaient prudemment les champs de fleurs-mousses d’un jaune éclatant. Une lourde brume dorée flottait dans l’air. C’était le pollen des fleurs-mousses mâles qui s’élevait en panaches pour aller féconder les champs de femelles un peu plus au sud. Un chapelet d’étroits lacs phosphorescents gorgés de longues algues bleues s’étirait devant les chasseurs. La journée venait à peine de commencer, mais la chaleur était déjà étouffante.

C’est le vieux Hresh, le chroniqueur, qui les avait envoyés là-bas. Il leur avait demandé de rapporter un couple de caviandis, ces petits animaux vifs et souples qui vivaient dans les contrées marécageuses.

Les caviandis étaient parfaitement inoffensifs, contrairement au reste de la faune de cette région, et les chasseurs avançaient avec la plus grande prudence. On pouvait mourir en très peu de temps dans les marécages et Hresh avait dû leur promettre un gros paquet d’unités d’échange pour qu’ils acceptent cette mission.

— Vous croyez qu’il veut les manger ? demanda Kaldo Tikret, un hybride à la fourrure chocolat clairsemée et teintée de l’or de la tribu Beng, aux yeux ternes et ambrés. Il parait que la chair du caviandi est savoureuse.

— Bien sûr qu’il va les manger, répondit Vyrom. Je vois le tableau d’ici… Assis avec sa compagne, le chef, et leur fille cinglée, vêtus de leurs plus beaux atours, en train de se goinfrer de caviandi rôti accompagné de grandes lampées de bon vin.

Il fit en riant un ample geste tranquillement obscène en balançant vivement son organe sensoriel de droite et de gauche. Vyrom avait la bouche édentée et il louchait, mais il était grand et vigoureux. C’était le fils d’Orbin, le robuste guerrier, mort l’année précédente, en mémoire de qui il portait encore un ruban de deuil rouge au bras.

— Voilà la vie des riches ! poursuivit-il. Manger et boire, boire et manger, c’est tout ce qu’ils font ! Et ils envoient de pauvres bougres comme nous risquer leur vie dans les marais pour attraper leurs caviandis. Nous devrions en prendre un autre pour nous-mêmes et le faire rôtir sur le chemin du retour, puisque nous avons fait tout ce trajet pour Hresh !

— Vous faites une belle paire d’idiots ! lança Sipirod en crachant par terre.

Avec son corps souple et son regard vif et perçant, la compagne de Vyrom était bien meilleur chasseur que les deux autres. Elle appartenait à la tribu des Mortiril, une petite peuplade absorbée depuis longtemps par les autres.

— Oui, reprit-elle, tous les deux ! Vous n’avez donc pas entendu le chroniqueur dire qu’il avait besoin des caviandis pour ses expériences ? Il veut les étudier, il veut leur parler, il veut apprendre leur histoire.

— Je me demande bien quelle histoire peuvent avoir les caviandis, ricana Vyrom. Ce sont des animaux et rien d’autre.

— Tais-toi ! ordonna sèchement Sipirod. Il y a d’autres animaux par ici qui se régaleraient de ta chair. Reste attentif à ce que tu as à faire. Si nous sommes astucieux, nous sortirons d’ici sains et saufs.

— Et si nous avons de la chance, ajouta Vyrom.

— Oui, je suppose. Mais la chance sourit à ceux qui sont astucieux. Allez, en route.

Elle tendit le doigt devant elle, vers la végétation tropicale saturée d’humidité. Des khuts aux grands yeux à facettes, ces mouches énormes, grosses comme la moitié de la tête d’un homme, tournoyaient en vrombissant dans l’air jaunâtre, et d’un mouvement vif comme l’éclair de leurs tentacules gluants capturaient de petits oiseaux dont elles aspiraient les tissus. Des steptors suspendus par la queue et lovés autour des branches d’arbres à l’écorce huileuse cherchaient des poissons dans les eaux sombres des lacs marécageux. Un autre animal au corps arrondi, au bec allongé, à la fourrure couleur de boue et aux yeux comme des soucoupes vertes, perché sur ses longues pattes nues comme sur des échasses, parcourait les bas-fonds d’une démarche gauche et saisissait dans la vase les petites proies dont il se nourrissait d’un mouvement du bec d’une étonnante efficacité. Au loin, une créature qui devait être d’une taille gigantesque mugissait sans discontinuer, un cri sourd et prolongé à donner des frissons.

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