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Orson Card: Xénocide

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Orson Card Xénocide

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Trois espèces intelligentes se partagent inégalement la planète Lusitania : les Pequeninos qui en sont les indigènes, les humains qui l’ont colonisée récemment et la Reine d’une ruche étrange qui y a été amenée par Ender le Stratège, appelé aussi la Voix des Morts. Mais il existe sur Lusitania une quatrième espèce, un virus, la descolada, mortelle pour les humains et pour la Reine qui la tiennent difficilement en échec, mais qui est indispensable à la reproduction très particulière des Pequeninos. La petite colonie humaine de Lusitania pourrait éradiquer le virus. Mais elle risquerait alors de commettre deux fois le crime inexpiable de xénocide, la destruction irrémédiable d’une espèce intelligente. D’abord, en interdisant aux Pequeninos d’entrer dans leur troisième vie et de se reproduire. Ensuite, en éliminant un virus si adaptable que certains le considèrent comme conscient. Un xénocide : le crime qu’Ender lui-mëme a commis plus de trois mille ans plus tôt dans sa guerre interstellaire contre les Doryphores ( ) et qu’il n’a eu de cesse d’expier depuis ( ). Avec l’aide des Lusitaniens de toutes espèces, celle de sa soeur Valentine et celle enfin des sages de la Voie, une planète de culture chinoise traditionnelle, Ender parviendra-t-il à éviter que le Congrès stellaire détruise Lusitania et tous ses habitants avant que la descolada ne se déchaïne à travers toute la galaxie ?

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— C’est sale et ça éclabousse, dit-elle.

— Alors, dit-il en souriant, je devrais être un Hindou de jadis et m’immoler par le feu sur ton bûcher.

Mais elle n’était plus d’humeur à plaisanter.

— Qing-jao, chuchota-t-elle.

Elle lui rappelait qu’il ne pouvait se permettre un geste aussi flamboyant que mourir avec elle. Il fallait s’occuper de la petite Qing-jao.

Han Fei-tzu lui répondit donc, sérieusement :

— Comment puis-je lui apprendre ce que tu es ?

— Tout ce qui est bon en moi, dit Jiang-qing, vient de la Voie. Si tu lui apprends à obéir aux dieux, à honorer les ancêtres, à aimer l’humanité et à servir les souverains, je serai en elle autant que je suis en toi.

— Je lui enseignerai la Voie comme une partie de mon être, dit Han Fei-tzu.

— Tu te trompes, dit Jiang-qing. La Voie n’est pas une partie naturelle de ton être, mon cher époux. Les dieux ont beau te parler tous les jours, tu persistes à croire à un monde où tout peut s’expliquer par des causes naturelles.

— J’obéis aux dieux.

Il se dit, amèrement, qu’il n’avait pas le choix ; que c’était une torture ne serait-ce que d’attendre avant d’obéir.

— Mais tu ne les connais pas vraiment. Tu n’aimes pas leurs œuvres.

— Suivre la Voie, c’est aimer l’humanité. Nous nous contentons d’obéir aux dieux.

Comment puis-je adorer des dieux qui m’humilient et me tourmentent chaque fois qu’ils en ont l’occasion ?

— Nous aimons les hommes, dit Jiang-qing, parce qu’ils ont été créés par les dieux.

— Ne me fais pas de sermon.

Elle soupira.

La tristesse de son épouse le piqua comme une araignée venimeuse.

— J’aimerais que tu me fasses un sermon éternel, dit Han Fei-tzu.

— Tu m’as épousée parce que tu savais que j’adorais les dieux, et que ce respect te faisait totalement défaut. Voilà comment je t’ai donné ta plénitude.

Comment pouvait-il discuter avec elle quand il savait qu’en ce moment même il détestait encore les dieux pour tout ce qu’ils lui avaient fait, tout ce qu’ils l’avaient obligé à faire, tout ce qu’ils lui avaient pris dans sa vie ?

— Promets-moi, dit Jiang-qing.

Il savait ce que cela signifiait. Sentant la mort descendre sur elle, c’est sur lui qu’elle rejetait le fardeau de la vie. Un fardeau qu’il porterait sans regret. C’était de cheminer un jour sur la Voie sans Jiang-qing à ses côtés qu’il craignait depuis toujours.

— Promets-moi d’apprendre à Qing-jao d’aimer les dieux et de suivre toujours la Voie. Promets-moi d’en faire autant ma fille que la tienne.

— Même si elle n’entend jamais la voix des dieux ?

— La Voie est pour tous, elle n’est pas réservée aux élus des dieux.

Peut-être, songea Han Fei-tzu, était-il beaucoup plus facile aux élus des dieux de suivre la Voie, vu le prix terrible qu’ils auraient à payer s’ils s’en écartaient. Les gens du commun étaient libres ; ils pouvaient quitter la Voie et n’en point souffrir pendant des années. Les élus ne pouvaient quitter la Voie ne serait-ce qu’une heure.

— Promets-moi.

Oui. Je te le promets.

Seulement, il ne pouvait le dire tout haut. Il ne savait pourquoi, mais sa réticence était profonde.

Dans le silence, tandis qu’elle guettait cette réponse, ils entendirent courir sur le gravier devant la porte d’entrée de la maison. Ce ne pouvait être que Qing-jao, qui rentrait du jardin de Sun Cao-pi. Seule Qing-jao avait le droit de courir et de faire du bruit dans le calme de rigueur. Ils attendirent, sachant qu’elle irait droit à la chambre de sa mère.

La porte coulissa presque sans bruit. Même Qing-jao avait suffisamment compris la nécessité du silence pour marcher doucement quand elle était véritablement en présence de sa mère. Elle avait beau avancer sur la pointe des pieds, c’est à peine si elle pouvait se retenir de traverser la pièce en dansant, voire en galopant. Mais elle ne se jeta pas au cou de sa mère – elle avait retenu la leçon, même si le vilain bleu n’était plus visible sur le visage de Jiang-qing là où l’étreinte impatiente de Qing-jao lui avait brisé la mâchoire trois mois auparavant.

— J’ai compté vingt-trois carpes blanches dans le ruisseau du jardin, dit Qing-jao.

— C’est beaucoup, dit Jiang-qing.

— Je crois qu’elles se montraient à moi, dit Qing-jao, pour que je les compte. Aucune ne voulait être oubliée.

— Je t’aime, dit Jiang-qing tout bas.

Han Fei-tzu perçut un son nouveau dans sa voix haletante – une succession de spirantes, comme si des bulles éclataient entre les mots.

— Crois-tu que le fait que j’aie vu tant de carpes signifie que je serai élue des dieux ? demanda Qing-jao.

— Je demanderai aux dieux de te parler, dit Jiang-qing.

Soudain, la respiration de Jiang-qing s’accéléra, son souffle devint plus rauque. Han Fei-tzu s’agenouilla immédiatement et regarda sa femme : ses yeux dilatés étaient pleins de terreur. L’heure était venue.

Ses lèvres bougèrent. « Promets-moi », dit-elle. Mais les mots s’étranglèrent dans sa gorge.

— Je te le promets, dit Han Fei-tzu.

Puis elle cessa de respirer.

— Qu’est-ce que disent les dieux quand ils parlent aux gens ? demanda Qing-jao.

— Ta mère est très fatiguée, dit Han Fei-tzu. Tu devrais partir maintenant.

— Mais elle ne m’a pas répondu. Qu’est-ce que disent les dieux ?

— Ils disent des secrets, dit Han Fei-tzu. Des secrets que personne ne dit.

Qing-jao acquiesça sagement. Elle fit un pas en arrière, comme pour se retirer, mais se ravisa.

— Je peux t’embrasser, maman ?

— Sur la joue, et doucement, dit Han Fei-tzu.

Qing-jao, petite malgré ses quatre ans, n’eut pas à se pencher beaucoup pour embrasser la joue de sa mère.

— Je t’aime, maman.

— Tu ferais mieux de partir maintenant, Qing-jao, répéta Han Fei-tzu.

— Mais maman ne m’a pas dit qu’elle m’aimait aussi.

— Mais si. Elle l’a dit tout à l’heure. Tu l’as oublié ? Mais elle est très fatiguée et très faible. Maintenant, tu pars.

Il mit juste assez de sévérité dans sa voix pour que Qing-jao se retire sans poser d’autres questions. Ce ne fut que lorsqu’elle fut partie que Han Fei-tzu s’autorisa à éprouver autre chose que de la sollicitude pour elle. Il s’agenouilla au-dessus du corps de Jiang-qing et tenta d’imaginer ce qui était en train de lui arriver. Son âme s’était envolée et était déjà au ciel. Son esprit s’attarderait beaucoup plus longtemps. Peut-être élirait-il domicile dans cette maison, si Jiang-qing y avait véritablement connu le bonheur. Les gens superstitieux, qui croyaient que tous les esprits des morts étaient dangereux, mettaient des écriteaux et installaient des protections pour les repousser. Mais ceux qui suivaient la Voie savaient que l’esprit des bons n’était jamais néfaste ou destructeur, car la bonté dont ils avaient fait preuve de leur vivant était venue de l’amour qu’avait l’esprit de faire bien toute chose. L’esprit de Jiang-qing remplirait la maison de bienfaits pendant de nombreuses années encore, si elle choisissait d’y rester.

Et pourtant, alors même qu’il tentait d’imaginer le sort de l’âme et de l’esprit de sa femme selon les enseignements de la Voie, il y avait dans le cœur de Han Fei-tzu un lieu glacial d’où montait la certitude qu’il ne restait rien d’autre de Jiang-qing que ce corps cassant et desséché. Cette nuit, il se consumerait aussi rapidement que du papier et elle aurait à jamais disparu, ne laissant que des souvenirs dans le cœur de son mari.

Jiang-qing avait raison. Faute de l’avoir avec lui pour atteindre à Ta plénitude de son âme, il commençait déjà à douter des dieux. Et les dieux l’avaient remarqué – comme toujours. Il ressentit immédiatement un intolérable besoin de se purifier rituellement jusqu’à ce qu’il soit lavé de toutes ses pensées malsaines. Même à présent, il ne pouvait rester impuni. Même à présent, avec le cadavre de sa femme devant lui, les dieux le pressaient de faire acte d’obéissance avant qu’il puisse verser une seule larme pour exprimer son chagrin.

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