Frank Herbert - Dune

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Dune: краткое содержание, описание и аннотация

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Il n’y a pas, dans tout l’Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse : l’épice de longue vie, née du désert, et que tout l’univers achète à n’importe quel prix. Richesse très convoitée : quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi mystique. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et qui, à la tête des commandos de la mort, changera le cours de l’histoire. Cependant les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique ; elles veulent créer un homme qui concrétisera tous les dons latents de l’espèce. Tout est fécond dans ce programme, y compris ses défaillances. Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l’Empire ?

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L’Empereur bondit sur ses pieds. « Ce jeu a suffisamment duré. Je vais me charger de ton frère en même temps que de cette planète et les broyer en…»

La pièce vibra et trembla autour d’eux dans un grondement sourd. Puis une cascade de sable s’abattit derrière le trône impérial, à la jonction de la tente de métal et du vaisseau. La pression de l’air augmenta brusquement. La peau des assistants frémit. Un bouclier de vastes dimensions venait d’être mis en batterie.

« Je vous ai dit que mon frère arrivait », dit Alia.

L’Empereur se tenait immobile devant son trône, la main droite contre l’oreille droite, écoutant son servo-récepteur. Le Baron se rapprocha d’Alia tandis que les Sardaukar prenaient position aux issues.

« Nous allons regagner l’espace et nous regrouper, dit l’Empereur. Baron, toutes mes excuses. Ces fous attaquent bel et bien sous le couvert de la tempête. Ils vont savoir ce qu’est la colère de l’Empereur. (Il désigna Alia.) Jetez-la dans la tempête. »

A ces mots, Alia se rejeta en arrière, feignant la terreur. « Que la tempête prenne ce qu’elle pourra ! » cria-t-elle. Et elle se jeta dans les bras du Baron.

« Je la tiens, Majesté ! lança celui-ci. Faut-il que je la jette au-dehors mainte… Aaaahhh ! » Il la projeta sur le sol et serra son bras gauche.

« Désolée, grand-père, dit Alia. Vous avez fait la connaissance du gom jabbar des Atréides. » Elle se releva et une goutte sombre tomba de sa main.

Le Baron s’effondra. Ses yeux exorbités se portèrent sur la trace rouge qui apparaissait sur sa paume. « Tu…» souffla-t-il. Il roula entre ses suspenseurs et ne fut plus qu’une masse énorme de chair flasque. Sa tête ballotta encore quelques secondes tandis que s’ouvrait sa bouche.

« Ces gens sont fous ! gronda l’Empereur. Vite ! A bord du vaisseau ! Nous allons purger cette planète de tous ses…»

Quelque chose étincela sur sa gauche. Une boule de foudre jaillit de la paroi et crépita en touchant le sol. Une odeur de feu se répandit dans le selamlik.

« Le bouclier ! cria l’un des officiers sardaukar. Le bouclier extérieur est abattu ! Ils…»

Le reste de ses paroles fut noyé dans un rugissement métallique tandis que la coque du vaisseau, derrière l’Empereur, vacillait et frémissait.

« Ils ont détruit le nez du vaisseau ! » hurla une voix.

Un nuage de poussière s’engouffra dans la pièce. Alia s’élança vers la porte.

L’Empereur se retourna alors et fit signe à ses gens de gagner l’issue de secours qui s’était ouverte derrière son trône. Au travers de la poussière, il leva la main à l’adresse d’un officier sardaukar. « Nous résisterons ici ! » ordonna-t-il.

Une autre commotion secoua la tente de métal. Les doubles portes claquèrent violemment à l’extrémité de la pièce, livrant passage à un torrent de sable tandis que retentissaient des cris innombrables. Un instant, chacun put entrevoir une petite silhouette en robe noire dans la lumière. Alia se ruait au-dehors pour se procurer un couteau et, comme le voulait son éducation fremen, achever tous les blessés, Harkonnens et Sardaukar. Les Sardaukar de la suite impériale se déployèrent alors dans la brume jaunâtre, formant un arc de cercle pour protéger la retraite de l’Empereur.

« Au vaisseau ! cria un Sardaukar. Sauvez-vous, Sire ! »

Mais l’Empereur demeurait seul, la main tendue vers les portes. La paroi s’était abattue sur quarante mètres et les portes du selamlik s’ouvraient sur le sable en furie. Depuis des distances infinies et pastel, un nuage de poussière soufflait sur le monde. Il crépitait d’éclairs d’électricité statique qui s’ajoutaient aux étincelles des boucliers qui, l’un après l’autre, succombaient à la tempête. Sur toute la plaine, des silhouettes s’affrontaient, des Sardaukar et des hommes en robe qui semblaient surgir sans cesse du cœur de la tempête et qui sautaient et tourbillonnaient.

Tout cela, l’Empereur le désignait de sa main tendue.

De la brume ocre surgit alors une rangée de formes rondes et mouvantes, étincelantes, bardées de crocs cristallins, une rangée de vers de sable aux gueules béantes, une muraille vivante de monstres que chevauchaient des guerriers fremen. Ils arrivaient dans un crissement, un sifflement, dans le frisson noir des robes dans le vent. Ils s’avançaient, écartaient, écrasaient la mêlée furieuse répandue sur la plaine. Ils venaient droit sur la grande tente impériale et les Sardaukar les regardaient approcher, pétrifiés de peur pour la première fois de leur histoire, ne parvenant pas à croire à une telle attaque.

Mais les silhouettes qui dansaient sur le dos des monstres étaient celles de Fremen et les lames qu’ils brandissaient et qui jetaient des éclairs dans la menaçante clarté jaune de la tempête étaient familières aux Sardaukar. Ils se lancèrent à l’attaque. Et le combat s’engagea tandis qu’un Sardaukar poussait l’Empereur vers le vaisseau, scellait la porte et se préparait à mourir à ce poste.

A l’intérieur du vaisseau, c’était presque le silence. Le regard de l’Empereur se porta sur les visages blêmes des gens de sa suite. Sa fille aînée semblait épuisée et ses joues étaient empourprées. La vieille Diseuse de Vérité n’était plus qu’une ombre noire. L’Empereur découvrit alors les deux silhouettes qu’il cherchait, les deux hommes de la Guilde en uniforme gris, strict, qui ne se départissaient pas de leur calme.

Le plus grand des deux, pourtant, gardait une main sur son œil gauche. Tandis que l’Empereur l’observait, quelqu’un le bouscula, sa main glissa et l’œil apparut. L’homme de la Guilde avait perdu son verre de contact et l’Empereur vit l’œil tel qu’il était, totalement bleu, d’un bleu si sombre qu’il semblait noir.

Le plus petit des deux s’avança vers l’Empereur et dit : « Nous ne pouvons prévoir l’issue. » Et son compagnon, ayant maintenant remis la main sur son œil bleu, ajouta d’un ton froid : « Mais ce Muad’Dib non plus. »

Ces mots produisirent un choc dans l’esprit de l’Empereur et il sortit de sa torpeur. Il se retint à grand-peine d’exprimer son mépris pour ce navigateur de la Guilde incapable de deviner le proche avenir qui se formait, là, au-dehors. Ces gens dépendaient-ils à ce point de leur faculté qu’ils avaient perdu tout à la fois la vue et la raison ?

« Révérende Mère, dit-il. Nous devons mettre un plan au point. »

Elle rejeta son capuchon en arrière et affronta son regard. Une totale compréhension s’établit entre eux, à cet instant. Ils savaient qu’il leur restait encore une arme : la traîtrise.

« Convoquez le comte Fenring », dit la Révérende Mère.

L’Empereur acquiesça et fit signe à l’un de ses lieutenants.

Il était guerrier et mystique, féroce et saint ; il était retors et innocent, chevaleresque, sans pitié, moins qu’un dieu, plus qu’un homme. On ne peut mesurer Muad’Dib selon les données ordinaires. Au moment de son triomphe, il devina que la mort le guettait et accepta pourtant la traîtrise. Peut-on dire qu’il le fit pour obéir à son sens de la justice ? Quelle justice, en ce cas ? Car, souvenez-vous bien : nous parlons du Muad’Dib qui revêtit ses tambours de la peau de ses ennemis, qui rejeta toutes les conventions de son passé ducal en déclarant simplement : « Je suis le Kwisatz Haderach. Cette raison me suffit. »

Extrait de L’Éveil d’Arrakis , par la Princesse Irulan.

Au soir de la victoire, ce fut jusqu’à la résidence gouvernementale, l’ancienne demeure des Atréides, qu’ils escortèrent Paul-Muad’Dib. L’édifice était tel que Rabban l’avait restauré. Il n’avait souffert en rien des combats bien que la population de la cité l’eût pillé. Certains des meubles, dans le grand hall, avaient été renversés et brisés.

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