Dan Simmons - La chute d'Hypérion

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L'Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l'Hégire. Reviendront-ils ?
Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d'Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux, ils réclament l'évacuation. Pour l'Hégémonie, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Mais, sur la même planète, on annonce l'ouverture prochaine des Tombeaux du Temps. Le Techno-Centre n'arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l'Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion.
Drôles de pèlerins ! Celui-ci n'arrive pas à se débarrasser d'un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d'entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours.
Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l'Hégémonie en fait le minimum ; qu'est-ce qui se cache là-dessous ?

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Mon passager hurlant ne lâchait toujours pas la portière, mais ce fut elle qui lâcha, et le résultat fut le même. Je m’aperçus qu’il s’agissait de la femme obèse au moment où elle toucha l’eau, huit mètres plus bas, avec la portière, éclaboussant Reynolds et la foule. Je pris de l’altitude, malgré les protestations bruyantes des composants à bon marché du VEM.

Des cris furieux émanant du contrôle aérien local se joignirent aux avertissements du tableau de bord. L’engin fit une embardée tandis que la police s’emparait prioritairement des commandes, mais j’insérai de nouveau ma microcarte officielle dans la fente, et le manche universel redevint aussitôt opérationnel. Je survolai la plus vieille et la plus ancienne partie de la ville, rasant les toits et frôlant les terrasses pour éviter les radars de la police. En temps normal, les flics de la circulation auraient depuis longtemps fondu sur moi avec leurs plates-formes de lévitation et leurs manches à balai pour me prendre dans leurs filets. Mais, à en juger d’après la foule qui s’agitait en bas, particulièrement autour des terminex distrans, il ne s’agissait pas d’une journée comme les autres.

Le Vikken commença à me signaler avec insistance qu’il ne pourrait continuer à voler plus de quelques secondes. Je sentis le répulseur de tribord rendre l’âme dans une secousse écœurante. J’essayai d’effectuer, avec le manche uni et la pédale des gaz, un atterrissage en catastrophe sur un parking situé entre un canal et un immeuble à la façade noircie par la suie. Cet endroit se trouvait à plus de dix kilomètres de la place où Reynolds avait ameuté la foule contre moi, et je pensais n’avoir plus rien à craindre. De toute manière, je n’avais pas le choix.

Une traînée d’étincelles jaillit. Le métal s’éventra, une partie du tronçon arrière se détacha, la jupe et le panneau d’accès avant se dissocièrent du fuselage. L’engin finit par s’arrêter à deux mètres du mur. Je sortis du Vikken d’un air aussi décontracté que possible.

Les rues étaient toujours occupées par des foules en mouvement qui n’étaient pas encore tout à fait en état d’émeute. Le canal était envahi par une multitude de petites embarcations. Je choisis de me glisser dans l’ombre du bâtiment public le plus proche pour disparaître discrètement. L’endroit faisait office à la fois de musée, de bibliothèque et d’archives. Je m’y sentis à l’aise dès le premier coup d’œil – et de nez, car il y avait là des milliers de livres imprimés, dont certains étaient très anciens, et rien ne vaut, pour moi, l’odeur des vieux bouquins.

J’étais dans la salle des catalogues, en train d’examiner les fichiers et de me demander si, par hasard, les œuvres de Salmud Brevy n’y figuraient pas, lorsqu’un petit homme à la peau parcheminée, vêtu d’un complet démodé de laine et de fibroplaste, s’approcha de moi en disant :

— Bonjour, monsieur. Il y a longtemps que nous n’avons pas eu le plaisir de votre compagnie.

Je hochai la tête sans conviction, certain de n’avoir jamais mis les pieds ici auparavant et de ne pas connaître cet homme.

— Trois ans, n’est-ce pas ? Oui, au moins trois ans ! Mon Dieu, comme le temps passe !

La voix du petit homme n’était guère plus qu’un chuchotement, le murmure de quelqu’un qui avait passé le plus clair de son existence entre les quatre murs d’une salle de bibliothèque, mais cette voix était empreinte d’une excitation qui ne lui était visiblement pas coutumière.

— Vous aimeriez sans doute aller directement à la salle des manuscrits, reprit-il en s’écartant comme pour me laisser passer.

— Oui, répondis-je en m’inclinant légèrement. Après vous, je vous en prie.

Le petit homme – j’étais presque certain qu’il était archiviste – semblait ravi de m’ouvrir la voie. Tandis que nous traversions une succession de salles feutrées et de corridors aux boiseries d’acajou où les rangées de livres montaient jusqu’au plafond, il se mit à bavarder tranquillement sur les nouvelles acquisitions de la bibliothèque et sur les compliments ou les visites d’érudits venus du Retz entier. Nous ne rencontrâmes personne d’autre sur tout le chemin.

Nous traversâmes une galerie au sol carrelé, bordée d’une rampe en fer forgé, qui dominait un puits circulaire où des champs de confinement reconnaissables à leur couleur bleutée protégeaient les antiques parchemins, les vieilles cartes en lambeaux, les Manuscrits enluminés et les bandes dessinées anciennes des atteintes de l’atmosphère. Le bibliothécaire ouvrit une porte basse plus épaisse qu’une entrée de sas, et nous passâmes dans une petite pièce sans fenêtres où de lourdes tentures dissimulaient à moitié des niches murales remplies de volumes anciens. Un unique fauteuil en cuir était posé sur un tapis persan préhégirien, et une vitrine contenait quelques fragments de parchemin sous vide.

— Allez-vous publier bientôt, monsieur ? me demanda le petit homme.

— Comment ? fis-je en détournant les yeux de la vitrine. Oh… Je ne crois pas !

L’archiviste se toucha le menton du poing.

— Pardonnez-moi de vous dire cela, monsieur, mais il serait dommage que vous ne le fassiez pas. D’après les quelques conversations que nous avons pu avoir à ce sujet dans le passé, il me semble que vous êtes l’un des auteurs les plus qualifiés – sinon le plus qualifié – du Retz dans le domaine des études keatsiennes. Pardonnez-moi de vous parler ainsi, répéta-t-il en faisant un pas en arrière avec un grand soupir.

Je le considérai gravement pendant un bon moment.

— Il n’y a pas de mal, lui dis-je.

Je savais soudain très bien pour qui il me prenait, et pourquoi cette personne était venue plusieurs fois ici.

— Je suppose que vous désirez rester seul, monsieur, murmura l’archiviste.

— Si vous n’y voyez pas d’inconvénient.

Le petit homme s’inclina et sortit en tirant derrière lui la lourde porte, qu’il laissa cependant légèrement entrebâillée. La seule lumière, à l’intérieur, provenait de trois luminaires discrets encastrés dans le plafond, parfaits pour la lecture mais pas assez puissants pour soutenir la comparaison avec l’atmosphère de cathédrale qui régnait ici. Les seuls bruits que j’entendais étaient ceux des pas feutrés de l’archiviste qui s’éloignait dans le couloir. Je m’avançai jusqu’à la vitrine, posant les mains sur les côtés de manière à ne pas salir le verre.

Le premier cybride de récupération de la personnalité de Keats, « Johnny », était, de toute évidence, venu ici plusieurs fois, durant les quelques années où il avait vécu dans le Retz. Je me souvenais, à présent, d’une allusion à une bibliothèque de Renaissance V, faite par Brawne Lamia. Elle avait suivi son client et amant jusqu’ici au début de l’enquête qu’elle avait faite sur sa « mort ». Plus tard, lorsqu’il avait été tué pour de bon, à l’exception de l’enregistrement de sa personnalité consigné dans une boucle de Schrön, elle était venue elle-même visiter cet endroit. Elle avait parlé aux autres pèlerins de deux manuscrits de poèmes que le premier cybride venait retrouver chaque jour dans ses efforts répétés pour comprendre ses propres raisons d’exister… et de mourir.

Les deux originaux se trouvaient dans cette vitrine. Le premier était – à mes yeux – un poème d’amour plutôt mielleux, qui commençait par : « Ce jour a disparu et avec lui toutes ses délices ! » Le deuxième était meilleur, quoique contaminé, lui aussi, par le romantisme morbide d’une époque par trop romantique et morbide.

Ma main que voici vivante, chaude, et capable
D’étreindre passionnément, viendrait, si elle était raidie
Et emprisonnée au silence glacial du tombeau,
À ce point hanter tes jours et transir les rêves de tes nuits,
Que tu voudrais pouvoir exprimer de ton propre cœur jusqu’à la dernière goutte de sang,
Pour que dans mes veines le flot rouge fasse de nouveau couler la vie
Et que ta conscience s’apaise.
Regarde, la voici ; je la tends vers toi.

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