Dan Simmons - La chute d'Hypérion

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L'Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l'Hégire. Reviendront-ils ?
Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d'Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux, ils réclament l'évacuation. Pour l'Hégémonie, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Mais, sur la même planète, on annonce l'ouverture prochaine des Tombeaux du Temps. Le Techno-Centre n'arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l'Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion.
Drôles de pèlerins ! Celui-ci n'arrive pas à se débarrasser d'un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d'entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours.
Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l'Hégémonie en fait le minimum ; qu'est-ce qui se cache là-dessous ?

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Agrippant les bords du tapis de ses doigts blêmes, il se félicita d’avoir attaché le sac à sa ceinture. Autrement, il l’aurait perdu dans un glacier.

Il ne voyait plus les câbles du téléphérique. Le tapis avait dérivé pendant qu’il dormait. Il connut un instant de panique, décrivant plusieurs cercles, essayant de trouver un passage entre les pics qui l’entouraient comme des dents pointues. Puis il aperçut les reflets dorés de la lumière du matin sur les pentes qui s’étendaient devant lui et sur sa droite, les ombres qui séparaient les glaciers, la toundra derrière lui et sur sa gauche, et il sut qu’il était toujours sur le bon chemin. Derrière cette dernière ligne de pics devaient se trouver les contreforts des montagnes du sud. Et, plus loin…

Le tapis hawking sembla hésiter tandis que le consul actionnait ses commandes de vol pour lui faire reprendre de l’altitude. Il obéit, comme à contrecœur, par paliers, dépassant le pic de neuf mille mètres au-dessous duquel les montagnes semblaient réduites à la taille de vulgaires collines à trois mille mètres au-dessus du niveau de la mer. Puis il redescendit, soulagé.

Il retrouva les câbles de téléphérique, luisant au soleil, à huit kilomètres au sud de l’endroit où il avait quitté la Chaîne Bridée. Les cabines étaient sagement rangées dans la station. Plus bas, les bâtiments espacés du village de Repos du Pèlerin semblaient aussi abandonnés qu’à son dernier passage, quelques jours auparavant. Il n’y avait aucune trace du chariot à vent qu’ils avaient laissé amarré à un quai, non loin des hauts-fonds de la mer des Hautes Herbes.

Le consul se posa non loin du quai, désactiva le tapis hawking et s’étira les jambes avant de rouler l’engin pour le ranger. Il trouva des toilettes dans l’un des bâtiments abandonnés du port. Lorsqu’il en ressortit, le soleil était déjà sur les contreforts des collines, effaçant les ombres. La mer des Hautes Herbes s’étendait à perte de vue au sud et à l’ouest, formant une plaine verdoyante que troublaient de temps à autre des rafales de vent qui la faisaient ondoyer, révélant les tiges rousses et outremer des profondeurs en un mouvement qui ressemblait tellement à celui d’une vague que l’on s’attendait à voir des moutons, et des poissons en train de sauter.

Il n’y avait ni moutons ni poissons dans la mer des Hautes Herbes, mais des serpents de vingt mètres de long ; et si le tapis tombait en panne, il ne ferait pas bon tenter un atterrissage de fortune.

Il déroula le tapis, posa son sac à l’arrière, et activa les commandes de vol. Il demeura à faible altitude, pas plus de vingt-cinq mètres, mais pas trop bas non plus, de peur qu’un serpent ne le prenne pour quelque oiseau appétissant. Le chariot à vent avait mis un peu moins d’un jour pour traverser cette mer, mais il avait souvent tiré des bords en raison des vents qui soufflaient fréquemment du nord-est. Le consul était sûr de pouvoir faire le voyage en moins de quinze heures. Il tira sur les fils de commande à l’avant, et le tapis prit un peu plus de vitesse.

Vingt minutes plus tard, les sommets montagneux étaient loin derrière lui, et les collines se perdaient dans la brume. Encore une heure, et les pics commencèrent à s’amenuiser, à moitié cachés par la courbure de la planète. Deux heures après, le consul ne distinguait plus que les hauts sommets, à peine visibles à travers la brume.

La mer des Hautes Herbes l’entourait maintenant de toutes parts, inchangée à l’exception des creux et des sillons sensuels causés par les coups de vent occasionnels. Il faisait beaucoup plus chaud ici que sur les hauts plateaux du nord de la Chaîne Bridée. Le consul ôta son manteau chauffant, puis sa veste, puis son sweater. Le soleil avait une intensité surprenante pour ces latitudes élevées. Il fouilla son sac, y trouva le tricorne froissé qu’il avait porté avec tant d’aplomb deux jours plus tôt, et l’enfonça sur son crâne pour se donner un peu d’ombre. Son front et son crâne à moitié chauve étaient déjà brûlés par le soleil.

Au bout de quatre heures de vol, il prit son premier repas du voyage. Il mordit de bon cœur dans ses insipides rations de protéines, comme si c’était un filet mignon. L’eau constituait la meilleure partie du festin, et il dut faire un effort pour ne pas vider toutes les gourdes en une monstrueuse beuverie.

La mer des Hautes Herbes s’étendait partout à perte de vue. Plusieurs fois, le consul s’endormit, et se réveilla en sursaut avec la sensation de tomber en chute libre. Il aurait dû s’attacher avec la corde qui se trouvait dans son sac, mais il ne voulait pas se poser pour le faire. Les herbes étaient acérées comme des lames, et plus hautes que lui. Bien qu’il n’eût encore aperçu aucun sillage caractéristique en forme de V, il n’avait aucun moyen de savoir si quelque serpent ne l’attendait pas en bas.

Il se demandait où avait pu passer le chariot à vent. Le véhicule était entièrement automatisé, et programmé, en principe, par l’Église gritchtèque, qui avait organisé le pèlerinage. Quelles autres tâches le chariot aurait-il bien pu avoir à accomplir ?

Il secoua la tête, redressa les épaules et se pinça la joue. Il se rendait compte qu’il dormait par à-coups tout en pensant au chariot à vent. Quinze heures de voyage, cela ne lui avait pas semblé beaucoup quand il en avait parlé dans la vallée des Tombeaux du Temps. Mais lorsqu’il consulta son persoc, il vit que cinq heures à peine s’étaient écoulées depuis son départ.

Il grimpa à deux cents mètres pour examiner soigneusement les herbes à la recherche d’un serpent, n’en trouva pas et descendit à cinq mètres pour laisser flotter le tapis en vol stationnaire. Sans faire de mouvements brusques, il sortit la corde de son sac, fit un nœud coulant, se pencha vers l’avant du tapis et enroula plusieurs fois la corde autour de celui-ci, en laissant assez de jeu pour se glisser dans la boucle avant de resserrer le nœud.

Si le tapis tombait, ses précautions n’auraient servi à rien. Mais le contact de la corde dans son dos lui donnait un sentiment de sécurité dont il avait besoin. Il se pencha pour tirer sur les fils de commande, s’éleva jusqu’à quarante mètres et posa la joue sur les fibres rêches et chauffées par le soleil. Il était en train de prendre un terrible coup de soleil aux avant-bras, mais il était trop fatigué pour se redresser et baisser ses manches.

La brise était en train de se lever. Il entendit un bruissement sourd dans les herbes, produit par le vent ou par quelque chose qui glissait.

Il avait trop sommeil pour s’en préoccuper. Il ferma les yeux, et s’endormit en moins de trente secondes.

Il rêva de chez lui, de sa planète natale d’Alliance-Maui. Et son rêve était rempli de couleurs : celle du ciel bleu infini, celles de l’immensité des mers du Sud ; celles des hauts-fonds équatoriaux, où l’outremer devenait émeraude ; celles des îles mobiles, aussi, avec leurs rouge orchidée, leurs jaunes et leurs verts étonnants, tandis qu’elles se laissaient guider vers le nord par les dauphins. Mais les dauphins avaient disparu depuis l’invasion de l’Hégémonie, durant l’enfance du consul. Cela ne les empêchait pas d’être bien vivants dans son rêve. Ils faisaient de grands bonds dans l’eau, et leur peau irisée jetait mille reflets dans l’air limpide.

Dans son rêve, le consul était un enfant. Il se tenait au sommet de la maison-arbre familiale de l’île de la Première Famille. Sa grand-mère Siri était auprès de lui. Ce n’était pas la grande dame à la prestance royale qu’il avait connue, mais la belle jeune fille que son grand-père Merin avait rencontrée et dont il était tombé amoureux. Les voiles des arbres battaient sous l’action des vents du sud qui venaient de se lever et qui poussaient devant eux le troupeau d’îles mobiles, en une formation précise, à travers les canaux bleus séparant les hauts-fonds. Au nord, à l’horizon, il apercevait les premières îles de l’archipel Équatorial qui se découpaient, vertes et impérissables, contre le ciel du soir.

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