Dan Simmons - La chute d'Hypérion

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La chute d'Hypérion: краткое содержание, описание и аннотация

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L'Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l'Hégire. Reviendront-ils ?
Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d'Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux, ils réclament l'évacuation. Pour l'Hégémonie, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Mais, sur la même planète, on annonce l'ouverture prochaine des Tombeaux du Temps. Le Techno-Centre n'arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l'Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion.
Drôles de pèlerins ! Celui-ci n'arrive pas à se débarrasser d'un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d'entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours.
Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l'Hégémonie en fait le minimum ; qu'est-ce qui se cache là-dessous ?

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— Qu’est-ce que c’est ? demande Hunt, sur le qui-vive.

Je sais qu’il n’a pas perdu l’espoir de tomber sur quelqu’un qui pourra lui indiquer l’emplacement d’un terminal distrans en train de fonctionner.

— Un cardinal. Du gibier.

Il consulte son persoc, ou ce qu’il en reste.

— Un oiseau ?

Je hoche la tête. Je regarde de nouveau en direction de l’ouest, mais la tache rouge a disparu.

— C’est aussi un membre du clergé, lui dis-je. N’oubliez pas que nous nous rapprochons de Rome.

Il fronce les sourcils en me dévisageant. Pour la centième fois, il essaie de contacter quelqu’un sur les fréquences com de son persoc. La soirée est silencieuse à l’exception du grincement des roues de la vettura et des trilles lancés au loin par un oiseau. Un cardinal, peut-être.

Nous pénétrons dans Rome tandis que les premières lueurs rosâtres du couchant illuminent les nuages. La calèche tressaute allégrement sur les pavés de la Porte du Latran. Presque immédiatement après, nous avons devant nous le Colisée, envahi par la vigne vierge, habité visiblement par des milliers de pigeons, mais beaucoup plus impressionnant à voir que les holos des ruines, car il n’est pas entouré des faubourgs sordides d’une grande ville d’après-guerre, avec ses arcologies gigantesques, mais de cabanes et de champs qui marquent le début de la campagne. J’aperçois Rome proprement dite au loin. Ses toits et ses ruines sont concentrés sur les fameuses sept collines, mais ici c’est le Colisée qui domine le paysage.

— Seigneur ! murmure Leigh Hunt. Qu’est-ce que c’est ?

— Des ossements de brigands.

Je n’ose pas trop parler, de peur de déclencher un nouvel accès de toux.

Nous poursuivons notre chemin dans les rues désertes de la Rome du XIX esiècle de l’Ancienne Terre tandis que le crépuscule tombe, épais, autour de nous, et que les pigeons tournent au-dessus des dômes et des toitures de la Ville éternelle.

— Où sont-ils tous ? murmure Hunt, qui paraît effrayé.

— Pas ici, car personne n’a besoin d’eux.

Ma voix résonne d’une drôle de manière dans les rues sombres et encaissées de la ville. Les pavés de la chaussée sont à peine plus lisses que les pierres du chemin auxquelles nous venons d’échapper.

— C’est une simstim ? me demande Hunt.

— Arrêtez la calèche.

De lui-même, le cheval fait halte. Je montre à Hunt une grosse pierre dans le caniveau.

— Donnez un coup de pied dedans. Allez-y.

Il fronce les sourcils, mais descend de la calèche. Il va vers la pierre et lui donne un grand coup de pied. Les pigeons s’envolent dans un froissement d’ailes vers les clochers et la vigne vierge, pris de panique en l’entendant jurer bruyamment.

— Tout comme le docteur Johnson, vous venez de démontrer la réalité des choses, lui dis-je. Il ne s’agit ni d’une sim ni d’un rêve. Disons, pas plus que le reste de notre existence jusqu’à maintenant.

— Pourquoi nous ont-ils fait venir ici ? me demande l’adjoint de la Présidente en levant les yeux vers le ciel comme si les dieux eux-mêmes étaient en train de l’écouter derrière l’écran pastel des nuages. Que veulent-ils de nous ?

Ils veulent que je meure.

Je garde cette pensée pour moi, mais sa réalité me frappe comme un coup de poing sur ma poitrine endolorie. Je respire lentement, avec précaution, pour éviter la montée de la toux et des humeurs que je sens bouillonner au fond de ma gorge.

Ils veulent que je meure, et ils veulent que Hunt me regarde mourir.

La jument reprend son trot. Elle tourne à droite dans la première ruelle, puis encore à droite dans une avenue remplie d’ombres et d’échos de notre passage. Elle s’arrête en haut d’un immense escalier.

— Nous sommes arrivés.

Je fais un effort pour descendre tout seul de la voiture. Mes jambes sont raides, ma poitrine me fait très mal et j’ai le derrière en capilotade. Les premiers vers d’une ode satirique sur les joies du voyage commencent à me hanter.

Hunt descend avec autant de raideur que moi, et s’avance jusqu’au début de l’escalier à deux branches en croisant les bras et en contemplant les marches comme si elles étaient un piège ou une illusion.

— Où sommes-nous au juste, Severn ?

Je lui montre le vaste espace libre qui nous entoure.

— C’est la Piazza di Spagna , lui dis-je.

Cela m’a fait un drôle d’effet, tout à coup, de m’entendre appeler Severn. Le nom a cessé de m’appartenir au moment où nous avons franchi la Porte du Latran. Ou, plutôt, mon vrai nom m’est soudain revenu à ce moment-là.

— Dans quelques années, ces marches seront connues sous le nom d’Escalier d’Espagne.

Tout en disant cela, je commence à descendre les marches dans la courbe de droite. Un vertige soudain me force à m’arrêter. Hunt me saisit vivement le bras.

— Vous n’êtes pas en état de marcher. Vous êtes vraiment trop faible.

Je lui montre du doigt un vieil immeuble bigarré dont la façade s’élève comme une muraille de l’autre côté de la piazza .

— Ce n’est plus très loin, Hunt. Nous sommes arrivés.

Il se tourne avec une grimace vers le grand bâtiment.

— Que sommes-nous venus faire ici ? Qu’est-ce que cet endroit recèle de si spécial ?

Je ne puis m’empêcher de sourire en entendant cette cascade d’allitérations dans la bouche d’un homme si peu enclin à la poésie. Je nous imagine soudain assis de longues nuits durant dans cette bâtisse obscure, moi en train de lui enseigner comment associer cette technique à l’art de la césure masculine ou féminine, ou comment alterner les pieds iambiques avec les pyrrhiques non accentués, ou encore comment s’abandonner sans restriction aux joies des spondées à répétition.

Je me mets à tousser, sans pouvoir m’arrêter, jusqu’à ce que le sang éclabousse mes mains et ma chemise.

Hunt m’aide de son mieux à descendre l’escalier et à traverser la place où la fontaine de Bernini, en forme de barque, gargouille dans la pénombre. Suivant la direction indiquée par mon doigt, il me conduit dans l’entrée noire qui porte le numéro 26. Je songe confusément à l’avertissement de Dante : Lasciate ogni speranza, voi ch’entrate , que j’ai l’impression de voir gravé sur le linteau glacé.

Sol Weintraub se tenait à l’entrée du Sphinx, montrant le poing à tout l’univers, tandis que la nuit tombait et que les Tombeaux du Temps en train de s’ouvrir émettaient une lumière irréelle.

Sa fille n’était pas revenue. Le gritche l’avait emportée. Il avait pris l’enfant nouveau-né dans la paume de sa main d’acier, et il avait reculé dans la lumière qui, encore maintenant, repoussait Sol comme une terrible tornade issue des profondeurs de la planète. Il s’arc-boutait pour avancer contre ce courant de lumière, mais il avait l’impression de lutter contre un champ de confinement d’une puissance infranchissable.

Le soleil d’Hypérion s’était couché. Un vent glacé soufflait, venu des terres désolées du Nord, arraché au désert par un front froid qui longeait les montagnes du Sud. Sol se tourna pour regarder un tourbillon de poussière vermillon dansant dans le rayon de clarté issu des tombeaux en train de s’ouvrir.

Les Tombeaux du Temps s’ouvrent !

Plissant les yeux dans la clarté aveuglante et glacée, Sol regarda, dans la vallée en contrebas, les autres tombeaux qui luisaient comme des feux follets vert clair derrière leur rideau de poussière volante. La lumière et les ombres profilées dansaient au fond de la vallée tandis que les nuages, dans le ciel bas, perdaient leurs derniers reflets pastel et que la nuit arrivait en même temps que le vent hurlant.

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