Frank Herbert - Les enfants de Dune

Здесь есть возможность читать онлайн «Frank Herbert - Les enfants de Dune» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1978, ISBN: 1978, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les enfants de Dune: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les enfants de Dune»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Sur Dune, la planète des sables, les anciennes prophéties sont en train de s’accomplir. La transformation écologique s’accélère : l’eau, jadis plus coûteuse que l’or, coule à flots, et les jardins débordent sur le désert. Mais la prospérité nouvelle de Dune menace sa richesse, l’Epice de longévité et de prescience. Les durs Fremen, qui ont porté aux confins de l’univers humain la bannière et la parole de Muad’Dib, s’amollissent. Les vers géants se font rares. Et depuis que Paul est allé au désert pour y mourir selon la tradition Fremen parce qu’il a perdu la vue, ses prêtres ont construit sur son message de paix une théocratie autoritaire qui régit toute la galaxie.
C’est alors que se jouent les destins des enfants de Dune.
Leto et Ghanima, les jumeaux nés de Paul et de Chani, se sont éveillés à la conscience dans le ventre de leur mère et portent en eux les mémoires héréditaires d’innombrables générations. Il leur faut les dompter s’ils veulent échapper à l’Abomination redoutée par les Sœurs du Bene Gesserit à la possession par un spectre surgi de ce passé génétique.
Il leur faut aussi déjouer les complots s’ils veulent survivre, refondre l’univers humain ébranlé par le Jihad et régner à leur tour sur Dune.
Voici enfin le troisième volet de l’épopée la plus fascinante de toute la science-fiction moderne. Un grand roman historique situé dans l’avenir lointain.
Dans huit mille ans.

Les enfants de Dune — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les enfants de Dune», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать
La Métamorphose Sainte , par Harq al-Ada

Sur le sable humide, près du qanat brisé, les insectes grouillaient. Et les oiseaux avaient suivi : perroquets, pies et geais. Ici il y avait eu une djedida, la dernière des villes nouvelles, construite sur fondation de basalte. Elle était maintenant abandonnée. Ghanima mettait à profit les heures matinales pour étudier la zone qui s’étendait au-delà des plantations originelles du sietch abandonné. Elle devina un mouvement et aperçut un lézard gecko à rayures. Auparavant, elle avait vu un pivert gila. Il avait fait son nid dans un des murs de pisé de la djedida.

Dans sa pensée, le djedida était un sietch mais, en réalité, c’était un ensemble de murs bas constitués de briques de boue séchée qu’entouraient des plantations dont le rôle était de maintenir les dunes. La djedida se trouvait en plein Tanzerouft, à six cents kilomètres au sud de la Chaîne de Sihaya. Les humains disparus, le sietch commençait à se fondre dans le désert et les murs, déjà, s’érodaient sous les vents de sable tandis que mouraient les plantes privées d’eau, et que les aires jadis cultivées s’étoilaient de fissures sous le soleil brûlant.

Pourtant, le sable, au-delà du qanat brisé, demeurait humide, ce qui prouvait que le piège-à-vent continuait de fonctionner.

Dans les mois qui avaient suivi leur fuite du Sietch Tabr, les fugitifs avaient pu tâter de la protection de tels endroits, rendus inhabitables par le Démon du Désert. Ghanima ne croyait pas au Démon du Désert, bien qu’elle eût sous les yeux les preuves évidentes de la destruction du qanat.

Parfois, lorsqu’ils venaient à rencontrer des chasseurs d’épice rebelles, ils avaient des informations en provenance des territoires du nord. On disait que quelques ornis – pas plus de six, selon certains – poursuivaient les recherches. Mais Arrakis était vaste et son désert accueillant pour les fugitifs. On disait aussi qu’une force de recherche et de destruction avait été envoyée contre les gens de Stilgar, mais elle était dirigée par l’ex-Tabrite Buer Agarves et elle avait bien d’autres tâches : elle regagnait souvent Arrakeen.

Les rebelles rapportaient qu’ils se battaient rarement contre les troupes d’Alia. Les coups portés au hasard par le Démon du Désert avaient enfermé Alia et les Naibs dans un système de défense vigilant. Les contrebandiers eux-mêmes avaient été frappés, mais on murmurait qu’ils patrouillaient le désert et ne pensaient qu’à toucher la prime pour la tête de Stilgar.

Peu avant la nuit, la veille, le vieux Naib avait conduit sa bande jusqu’à la djedida, se fiant uniquement à son nez de vieux Fremen pour détecter l’humidité. Il leur avait promis qu’ils se dirigeraient bientôt vers le sud, en direction des palmeraies, mais il s’était refusé à fixer une date précise. Sa tête était mise à prix pour une somme qui aurait suffi, jadis, à l’acquisition d’une planète, mais il semblait le plus libre et le plus heureux des hommes.

Il leur avait montré que le piège-à-vent fonctionnait encore et il avait dit : « C’est un endroit qui nous convient. Nos amis nous ont laissé de l’eau. »

Ils n’étaient plus guère nombreux, à présent, une soixantaine. Les plus vieux, les plus malades et les plus jeunes avaient trouvé refuge au sud auprès des familles des palmeraies. Seuls demeuraient les plus vaillants. Leurs amis étaient encore nombreux, au nord et au sud.

Ghanima se demandait pour quelle raison Stilgar s’entêtait à refuser de discuter de ce qui advenait à ce monde. Ne le voyait-il donc pas ? Suivant la progression des qanats brisés, les Fremen se repliaient vers les limites nord et sud qui avaient autrefois été les frontières de leurs domaines. Un tel mouvement n’était que le signal de ce qu’il allait advenir de l’Empire. Une condition était le miroir de l’autre.

Glissant la main sous le col de son distille, Ghanima assura son étanchéité. En dépit de ses inquiétudes, elle se sentait remarquablement libre dans cet endroit. Ses vies intérieures ne la persécutaient plus, encore que parfois elle sentît la présence de leurs souvenirs dans sa conscience. De ces souvenirs, elle extrayait l’image de ce que ce désert avait été jadis, avant la transformation écologique. D’abord, il avait été plus sec. Ce piège-à-vent que l’on n’entretenait plus fonctionnait encore à cause de l’humidité de l’air.

Des créatures qui, longtemps, s’étaient tenues à l’écart de ce désert s’y aventuraient maintenant. Les hiboux diurnes proliféraient. Et Ghanima regardait maintenant des oiseaux-fourmis qui dansaient entre les colonnes d’insectes qui grouillaient dans le sable humide à l’extrémité du qanat rompu. Si les blaireaux étaient encore peu nombreux, les gerboises étaient devenues légions.

Les nouveaux Fremen étaient dominés par une crainte superstitieuse, et Stilgar ne faisait nullement exception. La djedida avait été rendue au désert après que son qanat eût été brisé pour la cinquième fois en onze mois.

Après la quatrième attaque du Démon du Désert, il était apparu que les réserves d’eau ne seraient pas suffisantes en cas de nouveaux ravages.

La même chose se répétait dans toutes les djedidas, et dans bien des anciens sietch. Neuf fois sur dix, les nouveaux domaines étaient abandonnés, rendus au désert. La plupart des vieilles communautés étaient surpeuplées comme jamais elles ne l’avaient été. Et, tandis que le désert entrait dans cette phase nouvelle, les Fremen retournaient aux coutumes anciennes. Ils voyaient des présages en toutes choses. Les vers venaient-ils à se raréfier sauf dans le Tanzerouft ? C’était le jugement de Shai-Hulud ! Et l’on trouvait des vers morts sans que l’on pût rien dire des causes de leur mort.

Ils retournaient très vite à la poussière du désert et ces carcasses pulvérulentes que les Fremen rencontraient parfois les emplissaient de terreur.

La bande de Stilgar avait rencontré une de ces carcasses le mois précédent. Il avait fallu quatre jours aux Fremen pour triompher de l’aura du mal. La chose dégageait une aigre et dangereuse odeur de putréfaction. Ils l’avaient découverte gisant sur un énorme gisement d’épice, en grande partie perdu désormais.

Ghanima s’arracha à la contemplation du qanat et observa la djedida. Devant elle, il y avait les ruines d’un mur qui avait dû abriter un mushtamal , un petit jardin annexe. Obéissant à sa curiosité, elle avait exploré cet endroit et découvert une réserve de pains d’épice sans levain dans une cache de pierre.

Stilgar les avait détruits en déclarant : « Jamais des Fremen ne laisseraient de la nourriture saine derrière eux. »

Elle avait pensé qu’il se trompait, mais une dispute était inutile dans cette circonstance. Les Fremen changeaient. Autrefois, ils s’étaient déplacés librement dans le bled , poussés par des besoins naturels : l’eau, l’épice, le commerce. Les activités animales leur servaient à mesurer le temps. Mais les animaux obéissaient à des rythmes étranges et nouveaux tandis que la plupart des Fremen se terraient dans les cavernes anciennes, à l’ombre septentrionale du Mur du Bouclier. Les chasseurs d’épice étaient rares désormais dans le Tanzerouft et seule la bande de Stilgar se déplaçait encore selon l’usage ancien.

Ghanima se fiait à Stilgar et à sa crainte d’Alia. Irulan venait renforcer ses arguments par ses bizarres considérations Bene Gesserit. Mais, sur la lointaine Salusa Secundus, Farad’n était encore vivant. Un jour, il faudrait bien en arriver à une solution.

Ghanima regarda le ciel d’argent gris. Où chercher de l’aide ? Se trouverait-il quelqu’un pour l’écouter si elle révélait ce qu’elle voyait se produire autour d’elle ? Si les rapports étaient exacts, Dame Jessica était restée sur Salusa. Et Alia demeurait une créature sur un piédestal, emmurée dans la mégalomanie alors même qu’elle dérivait toujours plus loin de la réalité. Gurney Halleck demeurait introuvable, bien qu’on disait l’avoir vu un peu partout. Le Prêcheur se terrait, et ses imprécations hérétiques n’étaient plus qu’un vague souvenir.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les enfants de Dune»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les enfants de Dune» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Frank Herbert - Dune
Frank Herbert
Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg
Frank Herbert
Frank Herbert - Dune (Tome 1)
Frank Herbert
Frank Herbert - Children of Dune
Frank Herbert
Frank Herbert - Dune Messiah
Frank Herbert
libcat.ru: книга без обложки
Frank Herbert
libcat.ru: книга без обложки
Frank Herbert
libcat.ru: книга без обложки
Frank Herbert
libcat.ru: книга без обложки
Dan Franck
Отзывы о книге «Les enfants de Dune»

Обсуждение, отзывы о книге «Les enfants de Dune» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x