Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
Здесь есть возможность читать онлайн «Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1890, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
- Автор:
- Жанр:
- Год:1890
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le vingtième siècle: la vie électrique»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le vingtième siècle: la vie électrique — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le vingtième siècle: la vie électrique», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
A Lauterbrunnen-Station, pendant l'été, dans ce chalet suspendu comme un balcon au flanc de la montagne, l'hiver dans un chalet aussi confortable en bas, à Interlaken, Mme Lacombe s'ennuyait et regrettait l'immense et tumultueux Paris.
Pourtant, les distractions ne manquaient pas. Il passait chaque jour un nombre considérable d'aéronefs ou de yachts; le véloce aérien London-Roma-Cairo, passant quatre fois par vingt-quatre heures, déposait toujours quelques voyageurs faisant leur petit tour d'Europe; de plus, le casino aérien de Lauterbrunnen, très fréquenté pendant les mois d'été, donnait chaque semaine à ses malades une grande fête et chaque soir un concert ou une représentation dramatique par Télé. Mme Lacombe s'ennuyait cependant et saisissait toutes les occasions et prétextes possibles pour reprendre l'air de son cher Paris.
GRETTLY EST DEPUIS DEUX HEURES LA TÊTE SOUS UN CHALE DANS UN COIN.
Fatiguée de ne participer que par Télé aux petites réunions chez ses amies restées Parisiennes, elle prenait, de temps en temps, le train du tube électro-pneumatique ou le véloce aérien pour se retrouver une après-midi dans le mouvement mondain, pour se montrer à quelques six o'clock élégants, où, tout en prenant les anti-anémiques à la mode, on passe en revue tous les petits potins du jour, on s'imprègne de toutes les médisances et calomnies qui sont dans l'air. Ou bien Mme Lacombe s'en allait un peu boursicoter, tâcher de mettre à flot son budget trop souvent chargé d'excédents de dépenses, par quelques bénéfices réalisés à la Bourse. L'agente de change qui la guidait se trompait souvent et le budget de ménage s'équilibrait à grand'peine. M. Lacombe n'avait pour tout revenu que ses appointements, 35,000 francs et le logement, juste de quoi vivoter à la campagne, en se contraignant à une sévère économie. Dure nécessité, d'autant plus que Mme Lacombe aimait aussi à magasiner, et qu'au lieu de se faire montrer par Télé, sans se déranger, les étoffes ou les confections dont elle et sa fille pouvaient avoir besoin, elle préférait courir les grands magasins de Paris et vite filer en tube ou en véloce aérien pour la moindre occasion, pour une idée de ruban qui lui passait par la tête.
LAUTERBRUNNEN-STATION.
LES TUBES (VUE PRISE EN AERONEF A 700 MÈTRES).
Cette modeste situation se fût améliorée si Mme Lacombe avait eu ses brevets. Par malheur, au temps de sa jeunesse, en 1930, les exigences de la vie étant moindres, son éducation avait été négligée. Elle n'était pas ingénieure; ne possédant que ses diplômes de bachelière ès lettres et ès sciences, elle n'avait pu entrer dans les Phares avec son mari.
LES COURS PAR TÉLÉPHONOSCOPE.
Trop bien éclairé sur les difficultés de la vie, M. Lacombe avait voulu pour sa fille une instruction complète. Il la destinait à l'administration. A vingt-quatre ans, lorsqu'elle aurait fini ses études et serait pourvue de ses diplômes, elle entrerait comme ingénieure surnuméraire à 6,000 francs, avec certitude d'arriver un jour, vers la quarantaine, à l'inspectorat. Alors, qu'elle restât célibataire ou qu'elle épousât un fonctionnaire comme elle, sa vie était assurée.
Estelle, depuis l'âge de douze ans, suivait les cours de l'Institut de Zurich, sans quitter sa famille, uniquement par Télé. Précieux avantage pour les familles éloignées de tout centre, qui ne sont plus forcées d'interner leurs enfants dans les lycées ou collèges régionaux. Estelle avait donc fait toutes ses classes par Télé, sans sortir de chez elle, sans bouger de Lauterbrunnen. Elle suivait aussi de la même façon les cours de l'École centrale d'électricité de Paris et prenait, en outre, des répétitions par phonogrammes de quelques maîtres renommés.
Par malheur, elle n'avait pu passer ses examens par Télé, les règlements surannés s'y opposant, et, devant les maîtres examinateurs, une timidité qu'elle tenait un peu de son père lui avait nui.
LES PANTOUFLES ISOLATRICES.
DANS L'OUEST S'AVANÇAIT UN GIGANTESQUE AÉRO-PAQUEBOT.
III
Maintenant que la jeune fille était à peu près rassurée, Georges Lorris aurait très bien pu prendre congé; mais, sans chercher à se rendre compte des motifs qui le retenaient, il resta près du Télé à causer avec elle. Ils parlaient sciences appliquées, instruction, électricité, morale nouvelle et politique scientifique… Estelle Lacombe, quand elle sut que le hasard l'avait mise en présence téléphonoscopique du fils de ce grand Philox, prit naïvement devant Georges une attitude d'élève, ce qui fit bien rire le jeune homme.
«Je suis le fils de l'illustre Philox, comme vous dites, fit-il, mais je ne suis moi-même qu'un bien pauvre disciple; et, puisque vous voulez bien me faire confidence de vos insuccès, sachez donc que tout à l'heure, au moment où la tournade éclata, mon père était en train de m'administrer ce qui s'appelle un rebrousse-fil de vraiment premier ordre, c'est-à-dire un joli petit savon, et de me reprocher mon insuffisance scientifique… et c'était mérité, trop mérité, je le reconnais!..
— Oh! non, non; ce que le grand Philox Lorris peut traiter de faiblesse scientifique, pour moi c'est encore la force, la force écrasante… Ah! si je pouvais arriver seulement au premier grade d'ingénieure!
— Vous vous empresseriez de dire: ouf! et de laisser là vos livres,» dit Georges en riant.
La jeune fille sourit sans répondre et remua machinalement la montagne de cahiers et de livres qui couvrait son bureau.
«Mademoiselle, si cela peut vous servir, je vous enverrai quelques-uns de mes cahiers et les phonogrammes de quelques conférences de mon père aux ingénieurs de son laboratoire…
— Que de remerciements, monsieur!…. J'essayerai de comprendre, je ferai tous mes efforts…»
Brusquement une sonnerie tinta et le Télé s'obscurcit. L'image de la jeune fille disparut. Georges demeura seul dans sa chambre. Au poste central des Télés, les avaries causées par la tournade étant réparées, le jeu normal des appareils reprenait et la communication provisoire cessait partout.
Georges, consultant sa montre, vit que le temps avait coulé vite pendant sa conversation et que l'heure de se rendre au laboratoire était arrivée. Il pressa un bouton, la porte de sa chambre s'ouvrit d'elle-même, un ascenseur parut; il se jeta dedans et fut transporté en un quart de minute à l'embarcadère supérieur, un très haut belvédère sur le toit, abritant l'entrée principale de la maison.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le vingtième siècle: la vie électrique»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le vingtième siècle: la vie électrique» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le vingtième siècle: la vie électrique» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.