Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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- Год:1890
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LA NYMPHE DE LA SEINE.
— Du grand MÉDICAMENT NATIONAL! acheva Sulfatin.
— National! appuya Philox Lorris, c'est un médicament national que je veux lancer et pour lequel je sollicite l'appui du gouvernement! Mon grand médicament microbicide, dépuratif, régénérateur, réunit toutes les qualités, concentrées et portées à leur maximum, des mille produits divers plus ou moins bienfaisants, exploités par la pharmacie; il est destiné à les remplacer tous… L'État, qui veille surtout et sur tous, qui s'occupe du citoyen souvent plus que celui-ci ne voudrait, qui le prend dès l'instant de sa naissance pour l'inscrire sur ses registres, qui l'instruit, qui dirige une grande partie de ses actions et l'ennuie très souvent, il faut l'avouer, qui s'occupe même de ses vices, puisqu'il lui fournit son alcool et son tabac, l'État a pour devoir de s'occuper de sa santé… Pourquoi n'aurait-il pas le monopole des médicaments, comme il avait jadis celui des allumettes, quand il y avait des allumettes, et comme il a encore celui du tabac? Oui, c'est un monopole nouveau que je vous propose de créer, pour exploiter avec moi mon grand médicament national…
DÉCHÉANCE PHYSIQUE DES RACES TROP AFFINÉES
— Mais êtes-vous absolument certain de l'efficacité de votre médicament national?…
— Si j'en suis certain!.. Attendez! Sulfatin, qu'on fasse venir votre malade La Héronnière. C'est sur lui que nous avons expérimenté… Vous avez tous connu Adrien La Héronnière, notre très éminent concitoyen, arrivé au dernier degré de l'anémie physique et morale, tellement archi-usé qu'aucun médecin ne voulait l'entreprendre, malgré l'énormité des primes proposées, en raison de l'indemnité payable en cas de non-réussite… Mon collaborateur Sulfatin l'a entrepris, et vous allez voir ce qu'il a fait en dix-huit mois de ce valétudinaire à bout de souffle… M. La Héronnière est en bon état de réparation; avant peu, il sera comme neuf!..
— Très bien, mais c'est que nous avons à compter avec l'opposition dans les Chambres, dit un des hommes politiques, et la création d'un nouveau monopole soulèvera peut-être de fortes objections…
— Allons donc! Avec un exposé des motifs bien fait: état morbide de la nation bien démontré, l'ennemi signalé; l'anémie et la déchéance physique qu'elle entraîne, la terrible anémie s'abattant sur un organisme déjà envahi par cent variétés de microbes divers… Puis chant de victoire, le remède est trouvé, c'est le grand médicament national de l'illustre savant et philanthrope Philox Lorris! Le grand médicament national foudroie tous les bacilles, vibrions et bactéries, il terrasse la terrible anémie, il relève le tempérament national, rétablit les fonctions de tous les organismes fêlés, combat victorieusement l'atrophie musculaire, la sénilité prématurée, etc.. Et le monopole est voté à quatre cents voix de majorité. Et nous avons, en même temps que le profit matériel, la gloire et la joie de rendre réellement force et santé à l'homme moderne, si horriblement surmené!!!»
COMMENT ON SE REPRÉSENTE Mme LORRIS EN SON CABINET DE TRAVAIL.
III
Estelle, qui passait toutes ses journées dans la maison Philox Lorris, ne voyait pas souvent Mme Lorris, occupée sans doute à son fameux livre de haute philosophie. Elle était au courant de la situation du ménage et savait qu'il y avait toujours eu, presque depuis leur mariage, divergence d'idées entre Mme Lorris et le savant à l'esprit impérieux et systématique. On voyait rarement ensemble M. et Mme Lorris, même à la salle à manger, l'illustre inventeur oubliant facilement l'heure des repas au milieu de ses immenses occupations.
Un jour qu'Estelle était occupée à rechercher un document dans une des nombreuses bibliothèques de l'hôtel Philox Lorris, où les livres et les collections s'accumulaient dans toutes les pièces, à tous les étages, garnissant tous les coins et recoins, envahissant jusqu'aux couloirs, elle entendit tout à coup comme une dispute s'élever dans une petite pièce ouvrant sur le grand salon, où pourtant elle n'avait vu personne lorsqu'elle l'avait traversée.
Elle reconnut les voix de M. et Mme Lorris se succédant après de courts intervalles de silence. Mme Lorris semblait faire de vifs reproches à son mari, puis la pauvre dame se taisait, sans doute en proie à une vive émotion, et, après un instant, la voix grondeuse de Philox Lorris s'élevait à son tour, parfois sur un ton de colère.
Estelle, très embarrassée, toussa, remua des chaises pour indiquer sa présence; mais, dans le feu de la colère sans doute, M. et Mme Lorris n'y prirent garde et continuèrent leur échange d'aménités conjugales.
Que faire? Pour quitter la place, il fallait de toute nécessité qu'Estelle traversât le petit salon, théâtre de cette querelle de ménage. Elle n'osait se montrer et s'exposer aux regards irrités du terrible Philox Lorris; il lui fallait donc bien rester là et, contre son gré, continuer à saisir quelques bribes de l'altercation.
«Je vous déclare encore une fois, disait Mme Lorris, que vous êtes insupportable, extraordinairement insupportable! Quelle existence m'avez-vous faite, je vous le demande? Vous avez toujours été l'être le plus désagréable du monde, avec vos idées particulières et vos systèmes!.. J'exècre votre science, si c'est elle qui vous fait ce caractère; je me moque de vos laboratoires, de votre chimie, de votre physique et je me soucie très peu de vos inventions et découvertes. Oui, monsieur, je m'en flatte, notre fils Georges ne sera pas le hérisson de savant que vous êtes, il tient trop de moi…»
Un instant de silence suivit cette blasphématoire déclaration, puis la voix de Philox Lorris se fit entendre.
Elle reconnut les voix de M. et Mme Lorris.
«….. Je désire n'être pas contrecarré toujours dans mes plans et mes idées… Croyez-vous que j'aie le temps de discuter sur des fadaises de ménage, sur les futilités auxquelles l'esprit féminin se complaît…
«Vous vous plaignez toujours, vous dites que, sans cesse plongé dans mes expériences, je ne songe pas assez à vous offrir quelques distractions… Je ne veux pas discuter ce point… Pourtant, vous êtes maîtresse de votre temps et je ne vous empêche en aucune façon de le gaspiller comme il vous plaît… Vous demandez des distractions, des soirées, des fêtes mondaines, eh bien! en voici… J'ai horreur de tout cela, mais enfin vous allez être satisfaite; je donne, nous donnons une grande soirée artistique, musicale, scientifique même… Oui, madame, scientifique aussi; cette partie du programme me regarde; pour le reste, je compte absolument sur vous…»
Nouveau silence, puis quelques phrases de Mme Lorris qui n'arrivent pas distinctement à l'oreille d'Estelle.
«Cette science, madame, sur laquelle vos faibles sarcasmes viennent s'émousser, ces travaux dont votre esprit irrémédiablement frivole ne peut même soupçonner l'importance, ont créé notre situation… Ces préoccupations que vous me reprochez, ces jours et ces nuits passés dans les laboratoires à l'âpre poursuite de l'inconnu, de l'introuvé, ces prises de corps avec tous les éléments, ces luttes violentes avec la nature pour lui arracher ses secrets, tout cela, finalement, a créé la puissante maison Philox Lorris… Et vous, quelle part avez-vous prise à ces gigantesques efforts? Vous n'avez qu'à jouir du fruit de ces énormes labeurs, et vous…
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