Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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Les médecins, effrayés par cette dégénérescence impossible à enrayer, ont, il est vrai, lorsqu'il a fallu renoncer à la lutte par les exercices physiques, essayé d'un autre moyen et tenté quelques essais de reconstitution des races trop affinées par des croisements intelligents, unissant quelques fils de cérébraux usés à de solides campagnardes découvertes à grand'peine au fond de quelque village écarté, ou quelques pâles et frêles descendantes d'ultra-civilisés à de grossiers portefaix nègres sachant à peine lire et écrire, cueillis dans les ports du Congo ou des lacs africains.
Mais, pour que ces tentatives de reconstitution eussent quelque action sur l'avenir de la race, il faudrait l'ingérence de l'État et une réglementation obligatoire des mariages. Une reconstitution imposée par décret, entreprise en grand et poursuivie avec méthode pendant plusieurs générations donnerait certainement de bons résultats; par malheur, les circonstances politiques n'ont point, malgré l'urgence, permis jusqu'ici au gouvernement d'entrer courageusement dans cette voie et d'assumer ces nouvelles responsabilités.
Nous ne sommes pas mûrs pour cette idée, nous admettons qu'un gouvernement dispose à son gré de l'existence des citoyens et sème par le monde les cadavres des gouvernés, nous ne concevons pas encore un gouvernement véritablement père de famille, se préoccupant, au contraire, des hommes à naître et songeant à leur assurer par de sages mesures, autant que possible, un organisme sain et robuste.
On rêve affaires.
Voilà dans ce funèbre épouvantail à moineaux, dans le flageolant Adrien La Héronnière, le descendant des gaillards robustes que nous dépeignent les vieux historiens, le fils des Gaulois endurcis à toutes les luttes et bravant, à demi nus, toutes les intempéries, le fils des Francs gigantesques, des rudes Normands, des soudards vigoureux du Moyen âge qui évoluaient sous des carapaces de fer et maniaient des armes d'un poids formidable! Le petit-fils, hélas! ressemble moins à ces ancêtres à la chair dure et au sang chaud, qu'à un grotesque macaque tremblant de sénilité!
LE SURMENÉ DANS LA COUVEUSE.
Pauvre La Héronnière! Soumis depuis ses plus tendres années à la plus intensive culture, il eut, au jour de son dix-septième printemps, un diplôme de docteur en toutes sciences et son grade d'ingénieur. O joie! il sortait avec un des premiers numéros d'International scientific Industrie Institut, et, muni des meilleures armes intellectuelles, se jetait dans la mêlée avec la volonté d'arriver le plus vite possible à la fortune.
Aujourd'hui que le coût de la vie est monté si fabuleusement, quand le petit rentier qui possède un million peut à peine vivoter de son revenu dans un coin retiré de campagne, songez à ce que le mot «fortune» peut représenter de millions!
Hypnotisé par l'éclat de ce mot magique, notre La Héronnière se jeta dans l'engrenage; corps, âme et pensée, tout en lui fut aux affaires. Attaché au laboratoire de Philox Lorris, il devint bientôt, de collaborateur de ses hautes recherches, associé à quelques-unes de ses grandes entreprises.
Pendant des années, il ne connut pas le repos. A notre époque, si le corps a le repos des nuits-après les longues veillées, bien entendu, — l'esprit enfiévré ne peut s'arrêter et, machine trop bien lancée, il continue le travail pendant le sommeil. On rêve affaires, on dort un sommeil cahoté dans le perpétuel cauchemar du travail, des entreprises en cours, des besognes projetées…
«Plus tard! Je n'ai pas le temps!.. Plus tard!.. Quand j'aurai fait fortune!» se disait La Héronnière lorsque des aspirations au calme lui venaient par hasard.
A plus tard les distractions! à plus tard le mariage! La Héronnière se plongeait davantage dans l'étude et le travail pour arriver plus vite à son but.
Mais lorsqu'il toucha enfin ce but: la fortune, la brillante fortune, qui devait lui permettre toutes les joies si longtemps repoussées, l'opulent Adrien La Héronnière était un quadragénaire sénile, sans dents, sans appétit, sans cheveux, sans estomac, échiné jusqu'à la doublure, usé jusqu'à la corde, capable tout au plus, avec bien des précautions, de végéter encore quelques années au fond d'un fauteuil, dans un avachissement complet du corps, aux dernières lueurs d'un esprit vacillant qu'un souffle peut éteindre. Ce fut en vain que les sommités de la Faculté, appelées à la rescousse, essayèrent, par les plus vigoureux toniques, de redonner un peu de vigueur à ce vieillard prématuré, de galvaniser cet infortuné millionnaire; tous les systèmes essayés ne produisirent guère que des mieux passagers et ne réussirent qu'à enrayer un tout petit peu l'affaiblissement.
C'est alors que Sulfatin, ingénieur médical des plus éminents, esprit audacieux cherchant l'au delà de toutes les idées et de tous les systèmes connus, entreprit de reprendre en sous-oeuvre l'organisme prêt à s'écrouler et de rebâtir l'homme complètement à neuf.
Par traité débattu et signé, moyennant une série de primes fortement ascendantes augmentant par chaque année gagnée, il s'engagea à faire vivre son malade et à lui rendre pour le moins les apparences de la santé moyenne au bout de la troisième année. Le malade se remettait entièrement entre ses mains et s'engageait, sous peine d'un énorme dédit, à suivre complètement et intégralement le traitement institué. La Héronnière, après avoir vécu quelque temps dans une couveuse inventée par le docteur-ingénieur Sulfatin, assez semblable à celle dans laquelle on élève, pendant les premiers mois, les enfants trop précoces, commença lentement à renaître; Sulfatin lui avait donné d'abord pour gouvernante une ancienne infirmière en chef d'hôpital qui le traitait comme un enfant, l'alimentait au biberon, le promenait dans une petite voiture sous les arbres du parc Philox-Lorris et rentrait le coucher lorsque le bercement du véhicule l'avait endormi. Lorsqu'il put remuer et marcher sans trop de difficultés, Sulfatin lui fit abandonner la petite voiture et permit quelques sorties. C'était déjà un joli résultat.
LA GOUVERNANTE LE PROMENAIT DANS UN PETITE VOITURE.
«Si ce diable de Sulfatin me prolonge vingt ans, je suis absolument ruiné! gémissait parfois La Héronnière.
— Soyez tranquille, disait Sulfatin; dans cinq ou six ans, lorsque vous serez suffisamment rétabli, je vous permettrai de rentrer un peu dans les affaires, légèrement, à petites doses mesurées, et vous rattraperez les primes que vous aurez à me payer… Mais, vous savez, obéissance absolue, ou je vous abandonne en touchant le dédit, le fameux dédit!
NAISSANCE DE SULFATIN.
— Oui! oui! oui!»
Et M. La Héronnière, effrayé, subissait, sans se permettre la moindre observation, la direction de l'ingénieur médical.
M. Philox Lorris, «le grand chef», lorsqu'il organisa le Voyage de fiançailles de son fils, en donnant pour compagnons aux jeunes fiancés cet étrange docteur Sulfatin, flanqué de son malade, eut une longue conférence avec Sulfatin et lui donna de minutieuses instructions:
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