Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique

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Le vingtième siècle: la vie électrique: краткое содержание, описание и аннотация

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Sa désolation fut grande; dans son trouble, elle oublia que sa mère, certaine de son triomphe, devait la venir chercher à Zurich; elle prit bien vite son aérocab et, à peine rentrée, courut se renfermer dans sa chambre pour pleurer à l'aise, après avoir chargé le phonographe du salon d'apprendre à ses parents son échec.

Elle était ainsi plongée dans son chagrin depuis une demi-heure, lorsque la sonnerie d'appel du téléphonoscope retentit à son oreille. Elle mit la main en hésitant sur le bouton d'arrêt.

«Qui est-ce? se dit-elle en s'essuyant les yeux; tant pis si ce sont des amis qui viennent s'informer du résultat de mon examen, je ne reçois pas, je les renvoie à maman.

— Allô! allô! Georges Lorris,» dit l'appareil.

Estelle pressa le bouton, Georges Lorris apparut dans la plaque.

«Eh bien? dit-il, comment! des larmes, mademoiselle, vous pleurez?… Cet examen?

— Manqué! s'écria-t-elle, essayant de sourire, encore manqué!

— Ces bourreaux d'examinateurs vous ont donc demandé des choses extraordinaires?

— Mais non, fit-elle, et j'en suis d'autant plus furieuse contre moi!.. Les questions étaient difficiles, mais je pouvais répondre, je savais… grâce à vous…

— Eh bien?

— Eh bien! ma déplorable timidité m'a perdue; devant mes juges, je me suis troublée, embrouillée, j'ai tout confondu… et j'ai été écrasée sous les boules noires…

ELLE RÉPONDIT COMPLÈTEMENT DE TRAVERS Ne pleurez pas vous vous présenterez - фото 42

ELLE RÉPONDIT COMPLÈTEMENT DE TRAVERS.

— Ne pleurez pas, vous vous présenterez une autre fois et vous serez plus heureuse. Voyons, Estelle, ne pleurez pas… je ne veux pas… je ne puis vous voir pleurer!.. Voyons donc, je vous en prie, Estelle, ma chère petite Estelle…

— Comment! ma chère petite Estelle? s'écria une voix derrière la jeune fille; je vous trouve bien familier, monsieur Georges Lorris!»

C'était Mme Lacombe, qui, n'ayant pas rencontré Estelle à Zurich, venait de rentrer en proie aux plus vives inquiétudes et d'apprendre la triste nouvelle par le phono du salon.

Georges Lorris resta un instant interdit. Il connaissait Mme Lacombe, ayant déjà eu plusieurs fois, depuis la tournade, l'occasion de causer avec elle.

«Madame, fit-il, je voyais Mlle Estelle si désolée de son échec, j'essayais de la consoler, et la vive amitié que j'ai conçue pour elle depuis l'heureux hasard… Enfin, elle pleurait, elle se lamentait, et je ne pouvais voir couler ses larmes sans…

— Je vous suis très obligée, dit sèchement Mme Lacombe, nous avons subi un petit échec, nous travaillerons et nous nous représenterons, voilà tout… Je me charge de consoler ma fille moi-même… Monsieur, je vous présente mes civilités…

— Madame! s'écria Georges Lorris, je vous en conjure, ne vous fâchez pas… Un seul mot, je vous prie… j'ai l'honneur de vous demander la main de Mlle Estelle!

— La main d'Estelle! s'écria Mme Lacombe en se laissant tomber dans un fauteuil.

— Si vous voulez bien me l'accorder, ajouta le jeune homme, et si Mlle Estelle ne… Excusez le manque de formes de ma demande, ce sont les circonstances… le chagrin de Mlle Estelle m'a tout à fait troublé. Je vous en prie, Estelle, ne me découragez pas…

Monsieur, fit Mme Lacombe avec dignité, je ferai part de votre demande si honorable pour nous à mon mari, et M. Lacombe vous fera connaître sa réponse; quant à moi, je ne puis que vous dire que mon vote vous est acquis… et il compte!»

On voit, à cette brusque demande en mariage, que Georges Lorris était un homme de décision rapide. Il ne ressentait, une heure auparavant, aucune velléité matrimoniale précise. Il trouvait depuis quelque temps un vrai plaisir à ces entrevues téléphonoscopiques avec la jeune étudiante, sans chercher à se rendre compte des sentiments qui lui en faisaient trouver l'habitude si douce. La vue des larmes d'Estelle lui avait subitement révélé l'état de son coeur, et, sans hésiter, il avait pris la résolution de lier sa vie à la sienne. Il avait vingt-sept ans, il était libre de ses actes et il était plus que suffisamment riche pour deux.

Il ne se dissimulait pas que des difficultés pouvaient se présenter du côté de sa famille à lui. Son père avait d'autres idées. Précisément, le jour de la tournade, Philox Lorris lui avait développé son plan matrimonial: trouver une doctoresse pourvue des plus hauts diplômes, une vraie cervelle scientifique, une femme sérieuse et assez mûre pour avoir la tête débarrassée de tout vestige d'idée futile… Georges frissonnait en se rappelant les expressions de Philox Lorris. Brr…! Rien que cette menace suffisait pour le décider à brusquer la situation.

Le soir, lorsque M. Lacombe rentra pour le dîner, Georges Lorris, arrivé par le tube pneumatique d'Interlaken, débarqua d'aérocab à Lauterbrunnen-Station presque en même temps que lui. Mme Lacombe avait à peine eu le temps de prévenir son mari.

Mlle LA DOCTORESSE BARDOZ Mon ami la journée est solennelle avaitelle dit - фото 43

Mlle LA DOCTORESSE BARDOZ.

«Mon ami, la journée est solennelle! avait-elle dit à son mari, en prenant sa figure des grands jours; tu ne sais pas ce qui arrive à Estelle? Prépare-toi à entendre quelque chose de grave… Ne cherche pas à deviner… Prépare-toi seulement…

— Je m'en doute, répondit M. Lacombe. J'ai demandé la communication pour savoir le résultat de son examen, et vous ne m'avez pas répondu… Elle est refusée, parbleu, encore refusée!

— Il s'agit bien de ces vétilles! fit Mme Lacombe avec un superbe haussement d'épaules. Dieu merci, elle ne sera pas ingénieure; non, elle ne le sera pas! Voilà: on nous demande notre fille en mariage; moi, j'ai dit oui, et, quand j'ai dit oui, j'espère que M. Lacombe ne dira pas non!

— Mais qui?

LA SERVANTE GRETTLY Mon gendre dit Mme Lacombe avec emphase sappelle M - фото 44

LA SERVANTE GRETTLY.

— Mon gendre, dit Mme Lacombe avec emphase, s'appelle M. Georges Lorris, fils unique de l'illustre Philox Lorris!»

M. Lacombe, à ce nom, se laissa tomber sur une chaise. C'était le coup de théâtre que méditait Mme Lacombe. Contente de l'effet produit, elle s'assit en face de son mari.

«Oui, M. Georges Lorris adore notre fille, je m'en doutais, vois-tu, et Estelle l'aime aussi.

GRAND CHOIX DAIEUX QUELLE INFLUENCE ATAVIQUE VA DOMINER Tu rêves Le fils - фото 45

GRAND CHOIX D'AIEUX. QUELLE INFLUENCE ATAVIQUE VA DOMINER?

— Tu rêves! Le fils de Philox Lorris! Songe à la distance qui existe entre nous et le grand Philox Lorris!.. entre notre situation modeste, et…

— Modeste, j'en conviens, mais à qui la faute, monsieur?

«Et puis assez de Philox, le grand Philox, l'illustre Philox, l'immense et vertigineux Philox, ce n'est pas lui qu'Estelle épouse!.. C'est un jeune homme moins immense, mais plus aimable.

GEORGES REMONTA EN AÉROCAB VERS ONZE HEURES Mais la dot lui astu dit - фото 46

GEORGES REMONTA EN AÉROCAB VERS ONZE HEURES.

— Mais la dot? lui as-tu dit qu'Estelle…

— Une dot! Nous nous occupons bien de ces misères… Quel bourgeois tu fais!»

L'arrivée de Georges Lorris interrompit l'entretien. Il n'était jamais venu à Lauterbrunnen-Station. Jusqu'à présent, le jeune homme avait communiqué avec le chalet Lacombe uniquement par Télé. Il était un peu ému, il allait se trouver réellement en présence d'Estelle. Qu'allait-elle dire? Il lui venait des craintes; si, par malheur, elle n'avait pas le coeur libre, si elle allait le repousser!

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