Marion Bradley - L'épée enchantée

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L’ÉPÉE enchantée… L’histoire de Ténébreuse était pleine de telles armes : la légendaire épée d’Aldones dans la chapelle de Hali, une arme tellement ancienne – et combien redoutable ! – qu’aucun vivant ne savait la manier ; l’épée d’Hastur, au château Hastur, dont on disait que si quiconque la tirait pour autre chose que la défense de l’honneur des Hastur, elle lui ferait sauter la main comme du feu…
Et il y avait l’épée de Dom Esteban, le meilleur escrimeur des Sept Domaines… Dans la garde de l’épée était encastrée une gemme par laquelle l’adresse de Dom Esteban pourrait joindre le porteur de l’épée.
C’était cette épée qui devait jouer le rôle capital dans la recherche du Terrien Andrew Carr, qui allait restaurer la lumière dans les cieux obscurcis d’un monde hostile.

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Marion Zimmer Bradley

L’épée enchantée

1

Il avait suivi un rêve, et ce rêve l’avait mené là où il allait mourir. Il était allongé sur la fine mousse des rochers, au bord de la crevasse, à demi évanoui et, dans sa torpeur, il lui semblait que la fille qui lui était apparue en songe se tenait debout devant lui.

Vous devriez rire, dit Andrew Carr au visage imaginaire. Sans vous, je serais maintenant à l’autre bout de la galaxie.

Pas ici, étendu à moitié mort, sur une motte de terre gelée, au bord de nulle part.

Mais elle ne riait pas. Elle avait l’air de se tenir tout au bord de la falaise. Dans le vent glacial de la montagne, son léger vêtement bleu battait sur son corps svelte, et ses longs cheveux d’un roux éclatant aux reflets lumineux fouettaient ses traits fins. Exactement comme la première fois, dans le rêve, mais elle ne riait pas. Son visage délicat était pâle et grave.

Et il semblait à l’homme mourant qu’elle parlait, bien qu’il sût – il savait – que la voix ne pouvait être que l’écho du vent dans son délire.

— Étranger, étranger, je ne vous voulais aucun mal ! Je ne suis pas responsable de ce qui vous arrive ! C’est vrai, je vous ai appelé – ou plutôt, j’ai appelé quiconque m’entendrait – et ce fut vous. Mais ceux qui sont au-dessus de nous savent que je ne vous voulais aucun mal ! Le vent, la tempête, je ne peux leur commander. Je ferai ce que je pourrai pour vous sauver, mais je n’ai aucun pouvoir dans ces montagnes. Andrew Carr eut l’impression qu’il lui lançait des paroles furieuses. Je suis fou, pensa-t-il, ou peut-être déjà mort, en train d’échanger des insultes avec un fantôme.

— Vous dites que vous m’avez appelé ? Et les autres, dans l’avion ? Vous les aviez appelés, eux aussi, peut-être ? Et amenés ici pour qu’ils meurent dans les vents des Montagnes Infernales ? Est-ce que la mort en gros vous procure du plaisir, espèce de fille-goule ?

— Ce n’est pas juste !

Les mots imaginaires étaient comme un cri d’angoisse, et la figure fantomatique se crispa comme pour pleurer.

— Je ne les avais pas appelés. Ils sont venus là où les menaient leur travail et leur destin. Vous seul aviez le choix de venir, ou de ne pas venir, parce que je vous avais appelé. Vous avez choisi de venir et de partager le sort qui leur était destiné. Je vous sauverai si je le peux. Quant à eux, il est trop tard. Leur sort n’a jamais été entre mes mains. Vous, je peux vous sauver, si vous m’entendez, mais il faut que vous vous leviez ! Levez-vous ! cria-t-elle avec désespoir. Vous mourrez si vous restez ici plus longtemps. Levez-vous et cherchez un abri, car je ne peux commander ni vent ni tempête !

Andrew Carr ouvrit les yeux et battit des paupières. Comme il s’en était toujours douté, il était seul et gisait, fiévreux, sur la corniche, dans les débris de l’avion. La fille – si elle avait jamais été là – avait disparu.

Levez-vous et cherchez un abri, car je ne peux commander ni vent ni tempête. C’était évidemment une excellente idée, s’il pouvait y parvenir. Un abri. L’endroit où il gisait, sous un fragment de la cabine écrasée de l’avion, était loin d’être idéal pour affronter la nuit glaciale de cette étrange planète. On l’avait prévenu de la rudesse du climat quand il était arrivé sur Cottman IV. Seul un fou passerait la nuit dehors pendant la saison des tempêtes.

Il s’efforça désespérément de libérer sa cheville emprisonnée dans le métal tordu, comme la patte d’un animal pris au piège. Cette fois, il sentit le métal plier, céder un peu, et bien que la douleur fût intolérable, labourant peau et chair, il tira avec acharnement sur le pied coincé. À présent, il pouvait bouger suffisamment pour se pencher et déplacer la jambe avec ses mains. Les vêtements et la chair déchirés glissaient sous ses doigts couverts de sang qui commençait déjà à durcir dans le froid glacial. Quand il touchait le métal déchiqueté, ses mains brûlaient comme du feu, mais à présent, il pouvait guider la jambe blessée en évitant les bords acérés du métal. Enfin, avec un soupir d’agonie mêlé de soulagement, il dégagea son pied, couvert de sang, coupé jusqu’à l’os, mais libre. Il se mit péniblement debout, pour retomber sur les genoux, renversé par une rafale de ce vent cinglant qui, chargé de neige fondue, rugissait au bord de la falaise.

En rampant, pour donner au vent le moins de prise possible, il se glissa à l’intérieur de la cabine de l’avion. Celle-ci balançait dangereusement dans la tempête qui faisait rage. Il abandonna toute idée de s’y réfugier. Si le vent empirait, le maudit avion serait catapulté dans la vallée invisible qui s’étendait trois cents mètres plus bas. Une partie, pensa-t-il, y était déjà tombée lors du premier choc. Mais se voyant en vie, au-delà de toute attente, il devait s’assurer qu’il n’y avait pas d’autre survivant.

Stanforth était mort, bien sûr. Tué sur le coup, sans doute, à en juger par la plaie qu’il avait au front. Sa cervelle s’était figée sur son visage, et Andrew ferma les yeux, horrifié. Les deux cartographes – l’un s’appelait Mattingly ; il n’avait jamais su le nom de l’autre – gisaient inertes et disloqués, sur le sol. Quand il rampa, avec précaution, dans la cabine oscillante pour voir s’il restait la moindre étincelle de vie chez l’un ou chez l’autre, ce fut seulement pour se rendre compte que les corps étaient froids et rigides. Aucune trace du pilote : il avait dû tomber avec le nez de l’avion, dans l’affreux gouffre en contrebas.

Ainsi, il était seul. Prudemment, Andrew sortit à reculons de la cabine. Puis, s’armant de courage, y pénétra de nouveau. Il y avait de la nourriture dans l’avion – pas beaucoup, des rations pour une journée, quelques repas, la réserve de bonbons de Mattingly (celui-ci les avait généreusement fait passer, et ils avaient tous refusé en riant) ; des vivres de secours dans un compartiment marqué à cet effet derrière la porte. Il traîna le tout dehors, puis, tremblant de terreur, s’appliqua à dégager l’énorme manteau du cadavre raidi de Mattingly. Cela lui soulevait le cœur – voler les morts – mais l’épaisse fourrure ne pouvait plus servir à son propriétaire et allait peut-être lui sauver la vie dans la nuit terrible qui se préparait.

Quand il se glissa pour la dernière fois hors de la cabine que le vent ébranlait affreusement, il se sentait malade et frissonnant, et sa jambe déchiquetée, par bonheur insensible jusqu’alors, commençait à le faire souffrir atrocement. Il recula avec précaution vers la paroi de la corniche pour entasser ses provisions durement gagnées contre les rochers.

Il lui vint à l’idée qu’il devrait tenter une dernière expédition dans l’avion. Stanforth, Mattingly et l’autre portaient sur eux des papiers d’identité, leurs insignes du Service de l’Empire terrien. S’il vivait, s’il retournait au port, cela servirait à prouver leur décès, et leurs familles seraient sensibles à ce geste de sympathie. Péniblement, il se dirigea vers la cabine.

Et elle apparut de nouveau, la fille, le fantôme, la goule qui l’avait amené là. Blanche de terreur, elle lui barrait directement le passage. Sa bouche se crispait en un hurlement.

— Non ! Non !

Involontairement, il fit un pas en arrière. Il savait qu’elle n’était pas là, qu’elle n’était qu’une illusion, mais il recula, et son pied blessé céda sous son poids. Il tomba contre la roche, frappé par un coup de vent mugissant comme une créature infernale.

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