Vladimir Mikhanovski - La poursuite

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— Le satellite de Mars ?

— Lui-même. A l’époque déjà, on promettait à Georges un grand avenir. Depuis deux ans, il se passionnait pour le microcerveau électronique, d’une complexité proche de celle du cerveau humain.

— A part vous, quelqu’un est au courant de ces travaux ? demanda Evguéni Andrianovitch.

— Bien sûr ! Le professeur Svétlov trouve qu’ils sont parmi les plus prometteurs de la cybernétique contemporaine si l’on réussit à relier ce cerveau à un dispositif exécutant assez vite ses ordres. Georges est le chouchou de tout le personnel. Non, il ne pouvait pas agir de la sorte, conclut le conducteur.

— Néanmoins, il n’est pas là, dit le président. Comment l’expliquez-vous ?

— Essayons de bien chercher…

Dans les pièces, régnait un ordre parfait.

— Joe a toujours été un homme d’ordre, marmonna le conducteur.

Sur le bureau, il y avait des feuillets couverts de formules. On avait l’impression que le maître de céans venait de se lever pour se dégourdir les jambes. Evguéni Andrianovitch examina attentivement les feuillets. Le plan d’une nouvelle expérience… Le schéma d’autorégulation du troisième bloc… Et là, c’est quoi ? Un mince cahier, avec une couverture en polyvinyle rose, sur laquelle était écrit en grosses lettres : « Journal ». Evguéni Andrianovitch le fourra dans sa poche sans l’ouvrir.

— A propos, la porte était bloquée de l’intérieur, dit le conducteur. Donc…

— Voyez plutôt cela, lui répondit Anton Pétrovitch, indiquant la fenêtre grande ouverte. J’ai tout de suite trouvé ce jeune homme suspect. Il m’a tant interrogé sur tout, puis il a voulu savoir s’il y avait du carburant à bord du Cardan…

Quelle extravagance, dit le conducteur. Pour quoi faire ?

— Exactement : pour quoi faire ? répéta Evguéni Andrianovitch.

Il s’était posé cette question des dizaines de fois déjà. Les conversations avec les collaborateurs de l’institut, leurs récits lui dessinaient progressivement le portrait sympathique d’un jeune chercheur amoureux de sa profession, exigeant envers lui-même et les autres, sincère et modeste. On établit que ces derniers jours Stretton paraissait, il est vrai, fortement préoccupé par quelque chose. Il était d’humeur sombre et répondait souvent à côté. Ce n’était pas très étonnant, car il avait la responsabilité d’un grand nombre de travaux. De plus, ce portrait ne collait nullement avec l’image du visiteur dégourdi et pétillant de vie brossée par Anton Pétrovitch.

Si au moins un collaborateur avait vu Georges Stretton à Edimbourg ou à Clyde le jour de la visite du musée ! Non, personne ne l’avait vu. Ainsi donc, pour quoi faire ?… Pour quelle raison ? Le président du Conseil feuilleta de nouveau, pour la nième fois, le journal de l’ingénieur, relut certaines notes.

« …Le cerveau apprend normalement. Hier, nous avons terminé le chapitre des équations différentielles. Il les résoud vraiment bien ! A partir de la semaine prochaine, je projette d’aborder la théorie des probabilités.

« 11 mars. Bravo, Victor ! Je commence à avoir de la peine à me mesurer avec lui. L’essentiel est que non seulement il répond à des questions, mais se met aussi à en poser. J’ai ajusté les analyseurs lumineux et acoustiques. L’effet est stupéfiant. Il est absolument comme un enfant. Pourquoi ceci, pourquoi cela ? Dix mille “pourquoi”. »

Evguéni Andrianovitch tourna plusieurs pages.

« …Victor s’intéresse aux microfilms. Il est capable de passer toute la nuit à visionner les comptes rendus des expéditions spatiales. Je dis : toute la nuit. Victor semble ignorer la fatigue et les autres faiblesses humaines. Drôle de chose (à méditer et à discuter avec le prof. Svétlov) : Victor a une mémoire phénoménale. Il retient impeccablement tout ce qu’il a vu ou lu. Pourquoi visionne-t-il à nouveau certains microfilms ? Est-il possible que ce soit parce que, pour employer un terme humain, cela l’émeut ? N’y a-t-il pas là un début d’émotions ? »

On frappa à la porte et une laborantine, essouf-lée, entra dans la pièce.

— Monsieur le président du Conseil de coordination, dit-elle, l’ingénieur Stretton a été retrouvé.

— Où est-il ? bondit Evguéni Andrianovitch.

— On l’a porté au poste médical. Il est sans connaissance.

Un homme solidement bâti, en blouse blanche, retira lentement le masque.

— Sa vie n’est pas en danger, répondit-il à la question de Evguéni Andrianovitch. C’est du simple chloroforme, mais fortement dosé.

Evguéni Andrianovitch scruta quelques instants le visage blême et les lèvres serrées de Stretton.

— Où l’a-t-on trouvé ? articula-t-il lentement.

— Dans le bâtiment où nous étions, au laboratoire du rez-de-chaussée, répondit le conducteur, les traits tirés. — Sur lui, il y avait ceci… fit-il en lui tendant un billet.

Le président le déplia.

« Cher Georges Stretton, y lisait-on. Probablement, ayant repris vos esprits et lu ce billet, vous me comprendrez et me pardonnerez. Après tous les livres et tous ces films, après tout ce que j’ai vu et appris, j’ai senti, en recevant le système exécutif, que je devais faire mes preuves. C’est ce qu’on appelle un essai dans votre langue. J’ai voulu savoir avec quelle rapidité et comment je pouvais prendre des décisions dans des situations inédites et dangereuses, allant jusqu’à menacer ma vie. Et j’ai pris la décision de rééditer i’exploit du capitaine Ramo, toujours inégalé. Pendant que vous vous trouviez sur Deimos, je me suis occupé de mon image physique. J’ai pu parvenir à imiter totalement la vôtre. Ce n’était pas très dur. Les polymères organiques du laboratoire de synthèse m’ont servi on ne pouvait mieux. Je suis sûr de pouvoir contourner Jupiter les moteurs arrêtés en passant à proximité de Marcella, et ensuite je reviendrai à Clyde… »

— Il peut percuter Marcella ou s’écraser sur Jupiter ! s’écria Evguéni Andrianovitch. Le système de commande du Cardan est déréglé ! Appelez immédiatement le Cardan, qu’il rentre. Nous essayerons de le lui expliquer…

— Cela ne donnera rien, s’avança Anton Pétrovitch. La radio du Cardan est en panne.

— Donc, il ne reste qu’à envoyer la fusée d’interception.

— Evguéni Andrianovitch, laissez-moi agir, dit le directeur du musée. Je le rattrape et je le fais revenir. Et puis…, sourit-il, nous nous connaissons un peu… l’ingénieur Stretton et moi !

— Allez-y, dit le président. Chaque minute compte. Si le Cardan n’obtempère pas, il faudra le faire sauter. Mais j’espère qu’on n’en arrivera pas là.

— Sûrement pas. Je connais suffisamment Stretton.

« En effet, pensa involontairement Evguéni Andrianovitch, est-ce que Georges Stretton n’a pas prêté à ce robot audacieux ses meilleurs traits : la témérité, la soif de savoir, la persévérance… Et voilà le résultat. »

— Il est merveilleux qu’une œuvre humaine ait atteint un si haut degré de perfection, fit le directeur du musée comme s’il lisait dans les pensées de Evguéni Andrianovitch. Quand il était fortement ému, Anton Pétrovitch s’exprimait parfois avec emphase.

— Il est comme un écolier rêvant d’exploits, dit faiblement la laborantine.

Après la surcharge, vint l’apesanteur, avec sa sensation de bien-être. Anton Pétrovitch fit fonctionner la surveillance circulaire. La goutte bleue de la Terre était suspendue au milieu des astres qui luisaient froidement dans le noir. Le disque colossal de la Lune grandissait lentement sur la droite. Les radars ne cessaient de rechercher le Cardan. Des ondes frémissantes couraient sur l’écran.

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