Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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— Je comprends bien que vous avez dû vous sentir complètement désorienté, affirma Théo sans certitude de ce qu’il disait, puisque lui n’avait pas eu de vision. Mais, comme je vous l’ai dit, le plus petit détail qui vous reviendrait pourrait m’être très précieux.

— Eh bien, la présentatrice a dit que vous étiez un scientifique… Un physicien, il me semble. C’est ça ?

— Oui.

— Et aussi que vous aviez — enfin, vous aurez — quarante-huit ans.

— Exact.

— Et puis elle a dit que vous aviez été abattu.

— Elle a précisé où ?

— Euh… dans la poitrine, je crois.

— Non, non. Où j’ai été abattu… dans quel endroit ?

— J’ai bien peur que non.

— Au CERN, peut-être ?

— Elle a dit que vous y travailliez, oui, mais… je ne me rappelle pas qu’elle ait dit que c’était là qu’on vous avait tué.

— Elle a mentionné une salle de sport ? Un match de boxe ?

La question sembla surprendre Rusch.

— Non.

— Vous vous souvenez d’autre chose ?

— Désolé, non.

— Et le sujet qui a suivi ?

Il ne savait pas pourquoi il posait cette question. Peut-être pour savoir quelle était la place de son assassinat dans la hiérarchie de l’information.

— Aucune idée. Je n’ai pas regardé le reste du journal. Quand le sujet s’est terminé, il y a eu un écran publicitaire. Pour une société qui vous permet de créer votre bébé sur mesure. Et ça, ça m’a fasciné — enfin, le moi de 2009, parce que ça n’a pas du tout intéressé le moi de 2030. Il ajuste éteint. Ce n’était pas vraiment une télé, bien sûr, mais une sorte d’écran plat suspendu, et il a suffi qu’il dise « éteint », et l’écran est devenu noir, comme ça, d’un coup. Ensuite il — moi —, enfin nous, je ne sais plus, bon : je me suis retourné et j’ai vu deux grands lits. Je devais être dans une chambre d’hôtel. Je suis allé m’étendre sur un des lits, sans me déshabiller, et j’ai passé le reste du temps à regarder le plafond. Et puis ma vision a pris fin et j’étais de retour à la table de la cuisine, ici… J’avais une sale bosse au front. J’ai dû me cogner contre le plateau de la table quand ma vision a commencé. Et j’avais renversé du café sur ma main, aussi : j’avais fait tomber ma tasse. J’ai eu de la chance de ne pas m’être brûlé sérieusement. Il m’a fallu un peu de temps pour me remettre les idées en place et ensuite j’ai découvert qu’il était arrivé le même genre de trucs à tous les gens de l’immeuble. Et puis j’ai essayé d’appeler ma femme et j’ai découvert que… que… (Il eut une grimace douloureuse et déglutit.) Ils ne l’ont pas trouvée tout de suite, enfin, pour me contacter. Elle était en train de sortir du métro et elle était presque arrivée au niveau de la rue, d’après des témoins, quand cette saloperie a eu lieu. Elle est tombée à la renverse et elle a chuté sur soixante ou soixante-dix marches. Elle s’est brisé la nuque.

— Mon Dieu, souffla Théo. Je suis désolé.

Rusch hocha la tête, comme pour accepter ce commentaire.

Ils n’avaient rien d’autre à se dire et Théo était pressé de retourner à l’aéroport, pour économiser le prix d’une chambre d’hôtel.

— Merci beaucoup de m’avoir reçu, dit-il. Si quelque chose vous revient, même un simple détail, je vous serais réellement reconnaissant de me passer un coup de fil ou de m’envoyer un e-mail…

Il sortit une carte de visite de sa poche et la tendit à Rusch. Celui-ci la prit sans la regarder. Théo sortit.

Le lendemain, Lloyd revint voir Béranger dans son bureau. Cette fois le trajet prit encore plus longtemps que précédemment. Un groupe de théoriciens de la grande unification l’assaillit. Quand enfin il se présenta devant le directeur général, il entra immédiatement dans le vif du sujet :

— Je suis désolé, Gaston, vous pouvez essayer de me virer si vous le voulez, mais je vais faire une annonce publique.

— J’avais pourtant cru être clair…

— Il faut que nous parlions. Je viens de m’entretenir avec Théo. Vous saviez qu’il s’est rendu en Allemagne, hier ?

— Je ne peux pas surveiller les allées et venues de trois mille collaborateurs.

— Eh bien, il s’est donc rendu en Allemagne. Sur un coup de tête, et il a eu une place sur le premier vol, avec réduction. Pourquoi ? Parce que les gens ont peur de prendre l’avion. La planète entière est encore paralysée, Gaston. Tout le monde redoute que le déplacement temporel se reproduise. Lisez les journaux, regardez la télé, si vous ne me croyez pas. Je viens de le faire. Ils évitent de faire du sport, ils ne prennent leur voiture ou un transport que lorsque c’est absolument nécessaire et ils ne veulent plus embarquer dans un avion. C’est comme si… comme s’ils attendaient que la catastrophe fasse un retour en force. (Lloyd repensa à l’annonce de la séparation de ses parents et aux six ans qui avaient suivi.) Mais ça n’arrivera pas, n’est-ce pas ? Tant que nous ne refaisons pas 1 expérience, il n’y a aucune raison que le déplacement temporel se reproduise. Nous ne pouvons pas laisser le monde entier dans cet état d’angoisse. Nous avons déjà fait assez de dégâts. Nous devons permettre aux gens effrayés de reprendre le cours normal de leur existence.

Béranger parut réfléchir à la question.

— Allons, Gaston. Quelqu’un finira par vendre la mèche, tôt ou tard.

Le directeur général du CERN soupira longuement.

— Je le sais. Vous croyez que je ne suis pas conscient de la situation ? Je ne tiens pas à faire de l’obstruction systématique, figurez-vous. Mais nous devons réfléchir aux conséquences, aux implications légales.

— Il est sûrement préférable de tout dire de notre propre gré plutôt que d’attendre que quelqu’un révèle tout et nous cloue au pilori.

Béranger contempla le plafond pendant de longues secondes.

— Je sais que vous ne m’aimez pas, dit-il sans croiser le regard de Lloyd, et quand celui-ci voulut protester Béranger leva la main pour le faire taire. Inutile de le nier. Nous ne nous sommes jamais entendus. C’est en partie naturel, bien sûr : on constate ce genre de choses dans tous les labos. Les scientifiques pensent que les administrateurs n’existent que pour leur mettre des bâtons dans les roues. Et les administrateurs se comportent comme si les scientifiques constituaient un inconvénient majeur, et non le coeur et l’âme du labo. Mais entre nous, ça va au-delà, pas vrai ? Même si nos fonctions étaient complètement différentes, vous ne pourriez pas me sentir. Je n’ai jamais cessé de penser à ce genre de choses, j’ai toujours su que des gens ne m’aimaient pas et ne m’aimeraient jamais, mais je n’avais pas imaginé que ça pouvait être ma faute. (Il s’interrompit, eut une moue songeuse.) Et c’est peut-être bien ma faute. Je ne vous ai jamais parlé de ce qu’il y avait dans ma vision. Et je ne vais pas vous le révéler maintenant. Mais ça m’a fait réfléchir. Peut-être que je vous ai un peu trop combattu. Vous pensez que vous devriez convoquer une conférence de presse ? Bon sang, je ne sais pas si c’est la chose à faire et je ne sais pas s’il vaut mieux ne pas la faire…

Il se tut un moment.

— Nous avons trouvé une analogie, à propos, reprit-il. Quelque chose à donner en pâture aux médias s’il y a des fuites, une analogie pour démontrer que nous ne sommes pas coupables.

Lloyd attendit la suite.

— L’effondrement du pont de Tacoma Narrows, dit Béranger.

Lloyd comprit aussitôt. Tôt le 7 novembre 1940, le tablier du pont suspendu de Tacoma Narrows, dans l’Etat de Washington, s’était mis à onduler. Très vite tout l’ouvrage avait été pris d’oscillations verticales de plus en plus prononcées, jusqu’à ce qu’il s’effondre. Tous les étudiants en physique de par le monde avaient vu une vidéo du phénomène et pendant des dizaines d’années on leur avait donné l’explication la plus plausible : le vent avait sans doute généré une résonance naturelle avec le pont, ce qui avait provoqué ces ondulations.

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