Gift Foraine Amukoyo
Réparer Le Chemin Et L’Âme
RÉPARER LE CHEMIN ET L’ÂME
POÈMES
Gift Foraine Amukoyo
Traduit par N`Doua Diby Gaston
© 2020 – Gift Foraine Amukoyo
Publié par
© Gift Foraine Amukoyo
Première publication en 2018
Tous droits réservés
Première impression, Octobre 2018
À toutes ces personnes qui se donnent tant de valeur
Des phases dans les lieux
Dans tous ces lieux, ces lieux
J'aurais aimé ne jamais avoir vécu ces phases
Ces visages me manquent tellement
Ces visages en ces lieux
Les flammes se sont effacées de toutes les façades
Ramenez ces défauts, ces visages tombées
Je les sentirais sans hésitation aucune
Les empilerais avec soin, sans forfait ni retraite
Le chaufferais de la chaleur de mon cœur
La forgerais; sans exception
Il est en vous, il est en moi
Le temps a enregistré nos rôles
J'ai seulement envie de ces phases
Si je dois traverser les tunnels du temps
À canaliser les gouttes du destin
Partir dans de vastes plaines
Nous devons tous trianguler ces phases
Et peut-être ne jamais répéter ces visages
Je fais briller un bout de ces phases fugaces
Comme une lampe de poche affaiblie par la décharge de ses piles
Ne jamais voir ces visages en ces lieux
Les images qui ne racontèrent pas de mensonges autrefois
Les images de loin et de près professent désormais des milliards de mensonges
Les vrais visages, la nature ne ment pas
Les visages que je vois dans mon cœur
Est-ce que vous m'écussonnez dans votre album de journaux intimes ?
Les phases s’estompent pour que je puisse me souvenir de ces visages
Laissez-moi romancer la cure de rajeunissement en mille secondes
Mes murs ont cessé d'être miens
Mes couleurs ne sont plus mon choix, je ne pouvais pas prendre de risque
Les visages ont éclaboussé mon reflet de nuances
Tu peins mon amour tout en beauté et en audace
Et dans toutes ces phases avec ces visages
Je me suis enfermé et j'ai joué du tambour dans les goûts et les aversions
Mettez plus de rythme dans le succès, je suivrai votre rythme
Je vous souhaite des phases réussies, Je vous souhaite bonne chance
Vous me manquez, des visages que j'aimerais pouvoir encore affronter
Je vous aime tous, merci d'avoir accéléré mon rythme
Nourrissez-vous de ma main, des fruits de mon champ
Les petits semis de ma laborieuse paume
C'est l'amour honnête que je dois partager
J'espère que vous vous nourrirez volontiers de ma sueur
Ne dites pas au monde qu'il est paré de
Chagrin et de faim
Je ne donne pas de mon abondance
Mais du peu de mon amour
J'espère que vous me ferez volontiers gagner ma vie
On m'a donné une terre par amour
Ne craignez pas de mordre dans cette terre d'amour
Elle ne porte pas le mal
Je n'ai pas empoisonné la récolte par mes soucis
Ni pimenté les récoltes par les maux de mon esprit
C'est seulement par l'amour de mon cœur que je vous ai offert mon amour
De la richesse en chiffons
Pour réformer
Je dois déjouer
Un formulaire à remplir
Ce vide de plénitude
Vide en abondance
De la richesse en chiffons
Avec de la richesse dans des puits
De l’arnaque enveloppée de coquetterie
Avec la boîte grincheuse de la ruse
Du maïs émerveillé par le mil
Les poules ont peur du maïs
Le serpent répugnant de son venin
Caressez mon âme avec vos esprits irréprochables
Huilez mon âme de vos larmes consacrées
Nourrissez mon cou de votre baume curatif
Câlinez mon esprit avec des mains qui fredonnent
Grattez mes pensées avec des doigts de nage
Serrez mon cœur avec des mots séduisants
Empoignez-moi avec des poings apaisants
Mon cœur se languit de vous
Mes oreilles qui battent sont muettes pour vous
Mes yeux brisés sont aveugles pour vous
Ils me conduisent à travers les chemins des nuages hurlants
Mes pieds tordus sont paralysés pour vous
Ils me promènent sur des terrains dangereux
Mes sens sont engourdis, ils se déchaînent contre vous
Mon nez bouché flèche votre souffle d'alimentation
Ma langue sèche n'a pas le goût de votre pomme du jour
Mais chaque jour de noix physique me rend malade par sa saveur
Je râle d'irrésistibles prescriptions en jachère
Servez-moi vos abonnements aux herbes juteuses
Injectez-moi du jus, du jus ; injectez-le dans mes veines
Mon esprit et mon cœur, mon corps et mon âme
Des grappins pour votre poitrine fleurie
Tenez-moi les mains, prenez mon bras
Pendez-moi ; je me languis de votre fatigue fertile
Je suis en boule, hanté par des sabots de chasse
Protégez-moi des bruits sourds qui déciment
Des chiens sont à mes pieds
Ils se pressent plus fort, me frappant sur les genoux
Le son criant qui me dépoussière les forces
Sa sueur jaillissante lave chaque once de ma volonté
Des crocs qui creusent profondément dans ma chair
Entendez-moi
Mes pensées se perdent dans des eaux troubles
Ma résolution se moque de mon sauvetage
Mes sens déformés somnolent dans le désordre
Je cherche du réconfort dans cet arbuste de l'espoir
Que les épines me piquent les sens
Réveillez-moi ; que les fleurs ne me tombent pas dessus
Les douces roses au doux parfum m'endormiront plus profondément
Et donc, dans ma faiblesse, je me bats avec la force
Ma lutte nage près de la rive
Avant de me plonger complètement sous l'eau
Le soleil brille dans sa solidarité et m'enrichit dans la lumière
Mes pieds battent dans l'eau apaisante
Sa pureté fluide chatouille
La mélodie de son courant sur mes pieds
Tout ce dont j'ai besoin, c'est d'un fouet pour punir ce chagrin
Tout ce dont j'ai besoin, ce sont des sentiments pour combler ce vide
D'un chagrin qui fouette comme une flèche
Mes désirs sont enchaînés dans cette horreur de la luxure
Des rêves et des pertes éphémères
Avec une grande terreur
Je crains de perdre cette bataille
Voici venu le moment où nous devons nous séparer
Et où nous devons prendre des chemins différents
Nous ne nous disons pas adieu, non
Des choix ont été faits, le destin nous appelle
Nous nous croiserons
Seulement pour nous séparer une fois de plus
Nous ne pourrions plus jamais
Honorer notre propre présence
Comme ces horaires conçus
Si par hasard nos chemins se croisent
Nous nous tenons par la main
Mais comme les pattes d'un oiseau qui broute les eaux
La plupart des jours, je me tourne pour partager une idée avec toi
Je regarde à ma droite, l'espace est vide
Ce n'est plus toi qui es assis à mes côtés
C'est un parfum familier, Mais pas intime
Ni ta cure de rajeunissement avec des sourires radieux
Avec des sourcils plissés, en train de réfléchir
Et de digérer mon innovation
Quand tu traînes, c'est n'importe quoi
Juste pour apaiser les peurs
Et alléger l'humeur tendue
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