Buonaparte Napoleon - Œuvres de Napoléon Bonaparte, Tome V

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Une députation de la confédération a été présentée à l'empereur à Wilna, et a soumis à son approbation et à sa protection l'acte de confédération.

Réponse de l'empereur au discours de M. le comte palatin Wibicki, président de la députation de la confédération générale de Pologne

MM. les députés de la confédération de Pologne, J'ai entendu avec intérêt ce que vous venez de me dire. Polonais; je penserais et j'agirais comme vous; j'aurais volé comme vous dans l'assemblée de Varsovie: l'amour de la patrie est la première vertu de l'homme civilisé.

Dans ma position, j'ai bien des intérêts à concilier et bien des devoirs à remplir. Si j'eusse régné lors du premier, du second ou du troisième partage de la Pologne, j'aurais armé tout mon peuple pour vous soutenir. Aussitôt que la victoire m'a permis de restituer vos anciennes lois à votre capitale et à une partie de vos provinces, je l'ai fait avec empressement, sans toutefois prolonger une guerre qui eût fait couler encore le sang de mes sujets.

J'aime votre nation: depuis seize ans, j'ai vu vos soldats à mes côtés, sur les champs d'Italie, comme sur ceux d'Espagne.

J'applaudis à tout ce que vous avez fait: j'autorise les efforts que vous voulez faire; tout ce qui dépendra de moi pour seconder vos résolutions, je le ferai.

Si vos efforts sont unanimes, vous pouvez concevoir l'espoir de réduire vos ennemis à reconnaître vos droits; mais, dans ces contrées si éloignées et si étendues, c'est surtout sur l'unanimité des efforts de la population qui les couvre, que vous devez fonder vos espérances de succès.

Je vous ai tenu le même langage lors de ma première apparition en Pologne; je dois ajouter ici que j'ai garanti à l'empereur d'Autriche l'intégrité de ses états, et que je ne saurais autoriser aucune manoeuvre ni aucun mouvement qui tendrait à le troubler dans la paisible possession de ce qui lui reste des provinces polonaises. Que la Lithuanie, la Samogitie, Witepsek, Polotzi, Mohilow, la Volhynie, l'Ukraine, la Podolie, soient animées du même esprit que j'ai vu dans la grande Pologne, et la providence couronnera par le succès, la sainteté de votre cause; elle récompensera ce dévouement à votre patrie, qui vous a rendus si intéressans, et vous a acquis tant de droits à mon estime et à ma protection, sur laquelle vous devez compter dans toutes les circonstances.

Glonbokoé, le 22 juillet 1812.
Huitième bulletin de la grande armée

Le corps du prince Bagration est composé de quatre divisions d'infanterie, fortes de vingt-deux à vingt-quatre mille hommes; des cosaques de Platow, formant six mille chevaux, et de quatre à cinq mille hommes de cavalerie. Deux divisions de son corps (la neuvième et la onzième) voulaient le rejoindre par Pinsk; elles ont été interceptées et obligées de rentrer en Volhoynie.

Le 14, le général Latour-Maubourg, qui suivait l'arrière-garde de Bagration, était à Romanow. Le 16, le prince Poniatowski y avait son quartier-général.

Dans l'affaire du 10, qui a eu lieu a Romanow, le général Rozniecki, commandant la cavalerie légère du quatrième corps de cavalerie, a perdu six cents hommes tués ou blessés, ou faits prisonniers. On n'a à regretter aucun officier supérieur. Le général Rozniecki assure que l'on a reconnu sur le champ de bataille, les corps du général de division russe comte Pahlen, des colonels russes Adrianow et Jesowayski.

Le prince de Schwartzemberg avait, le 13, son quartier-général à Prazana. Il avait fait occuper, le 11 et le 12, la position importante de Pinsk, par un détachement, qui a pris quelques hommes et des magasins assez considérables. Douze houlans autrichiens ont chargé quarante-six cosaques, les ont poursuivis pendant plusieurs lieues, et en ont pris six. Le prince de Schwartzemberg marche sur Minsk.

Le général Reynier est revenu, le 19, à Slonim, pour garantir le duché de Varsovie d'une incursion, et observer les deux divisions ennemies rentrées en Volhynie.

Le 12, le général baron Pajol, étant à Jghoumen, a envoyé le capitaine Vaudois, avec cinquante chevaux, à Khaloui. Ce détachement a pris là un parc de deux cents voitures du corps de Bagration, a fait prisonniers six officiers, deux canonniers, trois cents hommes du train, et a pris huit cents beaux chevaux d'artillerie. Le capitaine Vaudois, se trouvant éloigné de quinze lieues de l'armée, n'a pas jugé pouvoir amener ce convoi, et l'a brûlé; il a amené les chevaux harnachés et les hommes.

Le prince d'Eckmühl était le 15 à Jghoumen; le général Pajol était à Jachitsié, ayant des postes sur Swisloch: ce qu'apprenant, Bagration a renoncé à se porter sur Bobruisk, et s'est jeté quinze lieues plus bas du côté de Mozier.

Le 17, Je prince d'Eckmühl était à Golognino.

Le 15, le général Grouchy était à Borisow. Un parti qu'il a envoyé sur Star-Lepel, y a pris des magasins considérables, et deux compagnies de mineurs de huit officiers et de deux cents hommes.

Le 18, ce général était à Kokanow.

Le même jour, à deux heures du matin, le général baron Colbert est entré à Orcha, où il s'est emparé d'immenses magasins de farine, d'avoine, d'effets d'habillement. Il a passé de suite le Borysthène, et s'est mis à la poursuite d'un convoi d'artillerie.

Smolensk est en alarme. Tout s'évacue sur Moscou. Un officier envoyé par l'empereur pour faire évacuer les magasins d'Orcha, a été fort étonné de trouver la place au pouvoir des Français; cet officier a été pris avec ses dépêches.

Pendant que Bagration était vivement poursuivi dans sa retraite, prévenu dans ses projets, séparé et éloigné de la grande armée, la grande armée, commandée par l'empereur Alexandre, se retirait sur la Dwina. Le 14, le général Sébastiani, suivant l'arrière-garde ennemie, culbuta cinq cents cosaques et arriva à Drouïa.

Le 13, le duc de Reggio se porta sur Dunabourg, brûla d'assez belles baraques que l'ennemi avait fait construire, fit lever le plan des ouvrages, brûla des magasins et fit cent cinquante prisonniers. Après cette diversion sur la droite, il marcha sur Drouïa.

Le 15, l'ennemi qui était réuni dans son camp retranché de Drissa, au nombre de cent à cent vingt mille hommes, instruit que notre cavalerie légère se gardait mal, fit jeter un pont, fit passer cinq mille hommes d'infanterie et cinq mille hommes de cavalerie, attaqua le général Sébastiani à l'improviste, le repoussa d'une lieue, et lui fit éprouver une perte d'une centaine d'hommes, tués, blessés, et prisonniers, parmi lesquels se trouvent un capitaine et un sous-lieutenant du onzième de chasseurs. Le général de brigade baron Saint-Geniès, blessé mortellement, est resté au pouvoir de l'ennemi.

Le 16, le maréchal duc de Trévise, avec une partie de la garde à pied et de la garde à cheval, et la cavalerie légère bavaroise, arriva à Gloubokoé. Le vice-roi arriva à Dockchitsié le 17.

Le 18, l'empereur porta son quartier-général à Gloubokoé.

Le 20, les maréchaux ducs d'Istrie et de Trévise étaient à Ouchatsch; le vice-roi à Kamen; le roi de Naples à Disna.

Le 18, l'armée russe évacua son camp retranché de Drissa, consistant en une douzaine de redoutes palissadées, réunies par un chemin couvert et de trois mille toises de développement dans l'enfoncement de la rivière. Ces ouvrages ont coûté une année de travail; nous les avons rasés.

Les immenses magasins qu'ils renfermaient ont été brûlés ou jetés dans l'eau.

Le 19, l'empereur Alexandre était à Witepsek.

Le même jour, le général comte Nansouty était vis-à-vis Polotsk.

Le 20, le roi de Naples passa la Dwina, et fit inonder la rive droite par sa cavalerie.

Tous les préparatifs que l'ennemi avait faits pour défendre le passage de la Dwina, ont été inutiles. Les magasins qu'il formait à grands frais depuis trois ans, ont été détruits. Il est tels de ses ouvrages qui, au dire des gens du pays, ont coûté dans une année six mille hommes aux Russes. On ne sait sur quel espoir ils s'étaient flattés qu'on irait les attaquer dans des camps qu'ils avaient retranchés.

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