Jakob et Wilhelm Grimm - Contes Merveilleux Tome I
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– Il faut que j’aille y chasser encore une fois.
Le roi et la princesse voulurent l’en détourner, mais il tint ferme et sortit avec une nombreuse escorte. Lorsqu’il arriva devant la forêt, il aperçut, comme avait fait son frère, une blanche biche, et il dit à ses gens:
– Attendez-moi jusqu’à ce que je revienne; je veux courir cette belle bête.
Il entra donc dans la forêt, accompagné de ses fidèles animaux. Il lui arriva les mêmes aventures qu’à son frère; il ne put atteindre la biche, et s’enfonça si avant dans la forêt, qu’il dut se résoudre à y passer la nuit. Et lorsqu’il eut allumé du feu, il entendit ces plaintes au-dessus de sa tête:
– Hu! hu! hu! comme je gèle! Il leva la tête, et il aperçut la même sorcière assise dans l’arbre. Il lui cria:
– Si tu gèles, descends, vieille mère, et viens te chauffer.
Elle répond:
– Non, car tes animaux me mordraient.
Il repartit:
– Ils ne te feront rien.
Elle lui cria:
– Je veux te jeter du haut de cet arbre une verge, et si tu les en frappes, ils ne me feront aucun mal.
Le chasseur ne se fia pas à ces paroles de la vieille; il répondit:
– Je ne frapperai pas mes bêtes, mais descends, ou j’irai te chercher.
Elle lui cria:
– Que veux-tu me faire? Tu ne pourras rien contre moi.
– Si tu ne descends pas, reprit-il, je t’envoie une balle.
Elle lui cria:
– Tu peux tirer, je n’ai pas peur de tes balles.
Le chasseur la mit en joue, mais la sorcière était invulnérable à toutes les balles de plomb; elle se mettait à rire toutes les fois qu’il la touchait, et criait:
– Tu ne pourras pourtant pas me blesser.
Le chasseur était rusé, il arracha de sa veste trois boutons d’argent et les coula dans son fusil, car l’art de la sorcière ne pouvait rien contre ce métal; et dès qu’il eut lâché la détente, elle tomba de l’arbre en poussant de grands cris. Il lui mit le pied sur la poitrine, et lui dit:
– Vieille sorcière, si tu ne m’avoues pas sur-le-champ où est mon frère, je te prends et je te jette dans le feu.
L’anxiété de la vieille était profonde, elle implora merci en disant:
– Transformé en pierre ainsi que ses animaux, il est avec eux dans une caverne.
Alors il la força de l’y conduire et lui dit:
– Vieille fée, tu vas sur-le-champ rendre la vie à mon frère et à toutes les autres créatures qui se trouvent ici, sinon je te jette dans le feu.
Elle prit une verge et frappa les pierres: aussitôt revinrent à la vie non seulement le frère et ses animaux, mais une foule d’autres personnes encore, tels que marchands, ouvriers, pâtres, qui lui rendirent grâce de leur délivrance et retournèrent chez eux. Quant aux frères jumeaux, dès qu’ils se revirent, ils se précipitèrent dans les bras l’un de l’autre. Puis ils saisirent la sorcière, lui lièrent les membres et la jetèrent dans le feu: dès qu’elle fut consumée, la forêt sembla s’ouvrir d’elle-même; elle devint claire et brillante, et on pouvait apercevoir le palais du roi à trois lieues de distance. Les deux frères reprirent ensemble la route du château, et tout en allant, ils se racontèrent chacun leur histoire. Et lorsque le plus jeune eut dit qu’il devait un jour remplacer le roi sur le trône, l’autre reprit:
– Je m’en suis bien aperçu, car lorsque j’arrivai dans la ville et qu’on m’eut prit pour toi, on me rendit tous les honneurs royaux, la jeune princesse me reçut comme son époux, et je dus m’asseoir à son côté à table et dormir dans ton lit.
Là-dessus, ils continuèrent leur route, et le jeune prince dit à son frère:
– Tu me ressembles de tout point, tu portes comme moi des vêtements royaux et tes bêtes te suivent ainsi que font les miennes. Entrons dans la ville par les deux portes opposées et arrivons de deux côtés différents et en même temps en présence du roi.
Ils se séparèrent donc et les factionnaires de l’une et de l’autre porte se présentèrent au même instant devant le vieux roi pour lui annoncer que le jeune prince arrivait de la chasse avec ses animaux. Le roi répondit:
– Cela n’est pas possible; les deux portes sont à une lieue de distance.
En ce moment les deux frères entraient de deux côtés différents dans la cour du palais. Ils en montèrent les degrés ensemble. Le roi dit à sa fille:
– Indique-moi quel est ton époux; ces deux princes se ressemblent tellement que je ne puis les reconnaître.
L’anxiété de la princesse était grande, et elle ne savait que répondre, lorsqu’elle aperçut le collier qu’elle avait donné aux animaux ainsi que le fermoir d’or que portait le lion de son époux. Alors elle s’écria avec joie:
– Celui-ci est mon véritable époux.
Le jeune prince se mit à rire et dit:
– Oui, c’est le véritable.
Et ils prirent tous place à table, et s’abandonnèrent à leur joie.
Le Diable et sa grand-mère
Il y avait une grande guerre en ces temps-là et le roi avait beaucoup de soldats à son service; mais il leur versait une si maigre solde que les soldats arrivaient à peine à en vivre. Trois des soldats, qui en avaient assez, se concertèrent et décidèrent de déserter. Le premier dit aux autres: «Si l'on nous prend, nous finirons sur l'échafaud. Comment donc allons-nous faire?» Le second répondit: «Voyez, là-bas, le champ de blé! Si nous nous y cachons, personne ne nous trouvera. L'armée ne restera pas ici; demain, les troupes doivent lever le camp.» Les trois soldats rampèrent dans le champ de blé et s'y cachèrent. Mais le lendemain, les troupes ne s'en allèrent pas et les trois soldats durent rester cachés durant deux jours et deux nuits. N'ayant rien à manger, étant presque morts de faim, ils se résolurent donc à sortir: «À quoi bon déserter, si c'est pour mourir misérablement?», se dirent-ils.
À ce moment, un dragon flamboyant surgit des cieux et se posa juste devant eux. Il leur demanda alors pourquoi ils restaient terrés là. «Nous sommes trois soldats qui ont déserté parce que de notre solde nous ne vivons pas. Mais de faim nous allons mourir, si nous restons ici; ou sur l'échafaud nous allons périr, si nous quittons notre nid.» «Si vous devenez mes serviteurs pendant sept années, dit le dragon, je vous transporterai au-delà des troupes, si bien que personne ne vous prendra». «Nous n'avons pas le choix, et devons accepter», se dirent les soldats. Le dragon les prit alors dans ses griffes, les transporta loin des troupes, et les déposa sur le sol.
Il donna à chacun un petit fouet et leur dit: «Frappez et claquez avec ce fouet, et tout l'or que vous souhaitez vous apparaîtra. Vous pourrez mener la grande vie, posséder des chevaux et voyager en voiture. Mais lorsque les sept années seront écoulées, vous m'appartiendrez.» Le dragon n'était nul autre que le diable et il leur présenta un livre dans lequel tous trois durent apposer leur signature. Puis il ajouta: «Toutefois, avant de vous emmener avec moi, je vous poserai une énigme; si vous pouvez la résoudre, alors vous serez libres et je n'aurai plus aucun droit sur vous.» Sur ce, le dragon s'envola et s'éloigna.
Les soldats firent claquer leur fouet et obtinrent de l'or en abondance. Ils se firent confectionner de beaux habits et allèrent de par le monde. Partout où ils allaient, ils vivaient dans le bonheur et dans la somptuosité. Ils se promenaient à cheval et en voiture, ils mangeaient et buvaient comme des rois, mais jamais ils ne firent quelque chose de mal. Le temps passait vite et, comme les sept années étaient presque écoulées, les deux premiers soldats devinrent anxieux et apeurés. Mais le troisième leur dit: «Mes frères, ne vous effrayez pas. Je trouverai la solution de l'énigme.» Puis, ils retournèrent dans le champ de blé et s'y assirent. Les deux premiers soldats avaient toujours leur triste mine.
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