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Guillaume Musso: La fille de Brooklyn

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Guillaume Musso La fille de Brooklyn
  • Название:
    La fille de Brooklyn
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions XO
  • Жанр:
  • Год:
    2016
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845638082
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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La fille de Brooklyn: краткое содержание, описание и аннотация

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Je me souviens très bien de cet instant. Nous étions face à la mer. L'horizon scintillait. C'est là qu'Anna m'a demandé : Vous auriez répondu quoi, vous ? Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l'aimerais quoi qu'elle ait pu faire. Du moins, c'est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d'une main fébrile, et m'a tendu une photo. — C'est moi qui ai fait ça. Abasourdi, j'ai contemplé son secret et j'ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours. Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot. Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu. Et depuis, je la cherche. Intrigue diabolique, personnages uniques et attachants, suspense de tous les instants : avec , Guillaume Musso signe l'un de ses romans les plus ambitieux et les plus réussis. À propos de La fille de Brooklyn : « Si j'avais commis le pire, m'aimerais-tu malgré tout ? » Intense et captivant, un cold case aussi addictif qu'une grande série télé. « Un suspense insoutenable ! Attention, une fois le roman ouvert, vous ne le lâcherez plus jusqu'à savoir qui est vraiment cette fille de Brooklyn. Nuits blanches en perspective… » Marc Fernandez,

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— Qu’est-ce que tu sais sur ses parents ? demanda-t-il en s’asseyant en face de moi et en attrapant un stylo et un bloc qui devait servir d’habitude à noter la liste des courses.

— Pas grand-chose. Sa mère est française, mais originaire de la Barbade. Elle est morte d’un cancer du sein lorsque Anna avait douze ou treize ans.

— Son père ?

— Un Autrichien, arrivé en France à la fin des années 1970. Il est décédé il y a cinq ans dans un accident du travail sur les chantiers navals de Saint-Nazaire.

— Fille unique ?

J’acquiesçai de la tête.

— Tu connais ses amis proches ?

Je passai en revue mentalement les personnes que j’aurais pu contacter. La liste était maigre, voire inexistante. En fouillant dans le répertoire de mon téléphone, je dégotai le numéro de Margot Lacroix, une interne qui avait fait son stage de gynécologie à l’hôpital Robert-Debré en même temps qu’Anna. Elle nous avait invités le mois précédent à sa pendaison de crémaillère et nous avions sympathisé. C’est elle qu’Anna avait choisie comme témoin.

— Appelle-la, conseilla Caradec.

Je tentai ma chance et composai son numéro. Lorsqu’elle décrocha, Margot était sur le point de prendre son service. Elle m’affirma ne pas avoir eu de nouvelles d’Anna depuis l’avant-veille.

— Je pensais que vous passiez des vacances en amoureux sur la Côte d’Azur ! Tout va bien ?

J’éludai sa question et la remerciai avant de raccrocher. J’hésitai, puis demandai à Marc :

— Inutile d’aller voir les flics, n’est-ce pas ?

Marc avala la dernière gorgée de son expresso.

– À ce stade, tu sais comme moi qu’ils ne pourront pas faire grand-chose. Anna est adulte et rien ne permet de dire qu’elle est en danger, alors…

— Tu peux m’aider ?

Il me fixa d’un regard en biais.

— Qu’est-ce que tu as derrière la tête au juste ?

— Tu pourrais te servir de tes contacts dans la police pour tracer le portable d’Anna, accéder à sa messagerie, surveiller les retraits sur sa carte bancaire et les mouvements sur son compte, faire analyser son…

Il leva la main pour m’arrêter.

— Tu ne crois pas que c’est un peu disproportionné ? Si tous les flics faisaient ça chaque fois qu’ils se disputent avec leur copine…

Je quittai mon tabouret sur un mouvement d’humeur, mais il me retint par la manche.

— Minute papillon ! Si tu veux que je t’aide, tu dois me dire toute la vérité.

— Je ne comprends pas.

Il secoua la tête et soupira longuement.

— Ne joue pas au con avec moi, Raphaël. J’ai passé trente ans à faire des interrogatoires. Je sais quand on me ment.

— Je ne t’ai pas menti.

— Ne pas dire toute la vérité, c’est mentir. Il y a forcément quelque chose d’essentiel que tu ne m’as pas confié, sinon tu ne serais pas aussi inquiet.

2.

— Fini p’pa ! Fini ! cria Théo en secouant son biberon dans ma direction.

Je m’accroupis à côté de mon fils pour récupérer le récipient.

— Tu veux autre chose, fiston ?

— Kado ! Kado ! lança le petit garçon pour réclamer son péché mignon : des bâtonnets au chocolat Mikado. Je mis un frein à son excitation.

— Non, mon grand, les Mikado, c’est pour le goûter.

Comprenant qu’il n’aurait pas ses biscuits, un masque de déception, voire de colère, se peignit sur le visage angélique de mon fils. Il serra contre lui le chien en peluche qui ne le quittait jamais — le fameux Fifi — et s’apprêtait à fondre en larmes lorsque Marc Caradec lui tendit une tranche de pain de mie qu’il venait de faire griller.

— Allez, l’arsouille, prends un bout de pain à la place !

— Boupin ! boupin ! s’exclama le bébé, ravi.

C’était difficilement contestable : le flic bourru, spécialiste des braquages et des prises d’otages, avait un vrai don avec les enfants.

Je connaissais Marc Caradec depuis qu’il avait emménagé dans mon immeuble cinq ans auparavant. C’était un policier atypique, féru de littérature classique, de musique ancienne et de cinéma. Il m’avait plu tout de suite et nous avions vite sympathisé. À la BRB, son côté intello lui avait valu d’être surnommé « le Professeur ». Je l’avais fréquemment sollicité lors de l’écriture de mon dernier thriller. Jamais avare d’anecdotes concernant son ancien job, il m’avait donné de nombreux conseils et avait accepté de relire et de corriger mon manuscrit.

De fil en aiguille, nous étions devenus amis. Nous allions ensemble au Parc des Princes presque chaque fois que le PSG jouait à domicile. Et au moins une fois par semaine, munis d’un plateau de sushis et de deux bouteilles de Corona, nous passions une soirée devant l’écran de mon home cinéma à visionner des polars coréens et à revisiter la filmographie de Jean-Pierre Melville, William Friedkin ou Sam Peckinpah.

Au même titre qu’Amalia, la gardienne de notre immeuble, Marc m’avait été d’une aide précieuse et d’un grand secours pour élever Théo. C’est lui qui le gardait quand je devais m’absenter pour faire une course. Lui qui m’avait donné les conseils les plus pertinents lorsque j’étais perdu. Lui surtout qui m’avait appris l’essentiel : faire confiance à son enfant, être à son écoute avant de fixer les règles, ne pas avoir peur de ne pas être à la hauteur.

3.

— « C’est moi qui ai fait ça. » Voilà ce qu’Anna m’a dit en me montrant une photo sur son iPad.

— Une photo de quoi ? demanda Marc.

Nous étions tous les deux attablés dans la cuisine. Il nous avait servi deux nouvelles tasses de café. Son regard concentré ne lâchait pas le mien. Si je voulais qu’il m’aide, je n’avais pas d’autre choix que de lui balancer la vérité. Dans tout ce qu’elle avait de plus cru. Je baissai la voix à cause de Théo, même s’il était bien incapable de comprendre :

— Un cliché montrant trois corps calcinés.

— Tu te fous de moi ?

— Non. Trois corps alignés, couchés côte à côte.

Une flamme s’alluma dans les yeux du flic. Des cadavres. La mort. Une mise en scène macabre. En quelques secondes, on venait de quitter la dispute conjugale pour entrer sur son territoire.

— C’était la première fois qu’Anna te parlait d’un truc comme ça ?

— Bien sûr.

— Tu n’as donc aucune idée de la nature de son implication dans cet événement ?

Je secouai la tête. Il insista :

— Elle t’a balancé ça sans explication ?

— Je te l’ai dit, je ne lui en ai pas laissé le temps. J’étais sidéré. Abasourdi. La photo était si terrible que je l’ai quittée sans rien demander. Et lorsque je suis revenu, elle était partie.

Il me regarda étrangement, comme s’il doutait que les choses se soient exactement passées ainsi.

— Quelle était la taille de ces corps ? C’étaient des adultes ou des enfants ?

— Difficile à dire.

— Et ils se trouvaient dans quel type de lieu : à l’extérieur ? Sur une table de dissection ? Sur…

— Je n’en sais rien, putain ! Tout ce que je peux te dire, c’est qu’ils étaient noirs comme la houille, bouffés par la chaleur des flammes. Totalement carbonisés.

Caradec me poussa dans mes retranchements :

— Essaie d’être plus précis, Raphaël. Visualise la scène. Donne-moi davantage de détails.

Je fermai les yeux pour convoquer mes souvenirs. Ils ne furent pas longs à rappliquer tellement la photo m’avait donné la nausée. Crânes fracturés. Thorax déchiquetés. Abdomens crevés d’où s’échappaient des entrailles. Sur l’insistance de Caradec, je fis de mon mieux pour décrire les cadavres aux membres rétractés, leur peau charbonneuse et crevassée. Leurs os d’une blancheur d’ivoire qui perçaient les chairs.

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