Stephen King - Carnets noirs

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

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« Kess’y s’passe ? demanda Todd.

— Rien, répondit Tom. Juste un homme de ménage. »

Todd scruta en direction de Marlborough Street.

« Seigneur, et ça continue d’arriver.

— Ouais », dit Tom. Pensant : Et si j’avais écouté Linda, on serait tout au bout d’une file qui s’étire pas encore jusqu’à Cleveland mais presque.

C’était une pensée réconfortante, c’est toujours réconfortant d’avoir raison, mais il regrettait de pas avoir refusé le whisky de Todd. Il avait un goût de litière pour chat dans la bouche. Pas qu’il en ait déjà mangé ni rien, mais…

Quelques zigzags devant eux — pas loin du sac de couchage — quelqu’un demanda :

« C’est pas une Mercedes ? On dirait une Mercedes. »

Tom aperçut une longue forme arrêtée à l’entrée de l’accès par Marlborough Street, feux antibrouillards jaunes aveuglants. Elle n’avançait pas ; elle restait juste plantée là.

« Qu’est-ce qu’il fout ? » demanda Todd.

Le conducteur de la voiture arrêtée juste derrière dut se poser la même question car il appuya sur son klaxon — un long coup énervé qui fit se retourner les gens en se secouant et en grognant. Un moment, la voiture aux feux antibrouillards jaunes resta où elle était. Puis elle fonça. Pas sur la gauche en direction du parking désormais plein à craquer, mais droit sur les gens parqués dans le labyrinthe de poteaux métalliques et de ruban de signalisation.

« Hey ! » cria quelqu’un.

La foule tangua vers l’arrière dans un mouvement de marée. Tom fut poussé contre Todd qui tomba sur les fesses. Tom lutta pour garder l’équilibre, y parvint presque, puis le type juste devant, criant — non hurlant —, lui flanqua son postérieur dans l’entrejambe et son coude dans la poitrine. Tom s’affala sur son copain, entendit la bouteille de Bell’s se briser quelque part entre eux et sentit l’odeur âcre du fond de whisky s’écoulant sur le bitume.

Génial, maintenant je vais empester comme un bar un samedi soir.

Tant bien que mal il se releva, à temps pour voir la voiture — c’était bien une Mercedes, oui, une grosse berline aussi grise que ce matin brumeux — charger la foule en décrivant un arc de cercle ivre, fauchant et projetant des corps sur son passage. Du sang dégouttait de la calandre. Une femme atterrit sur le capot et roula, mains en avant, pieds déchaussés. Elle heurta le pare-brise, tenta de se raccrocher à un essuie-glace, le rata et chuta de l’autre côté de la voiture. Les rubans jaunes NE PAS FRANCHIR cassaient les uns après les autres. Un poteau claquait, suspendu au flanc de la grosse berline sans la ralentir le moins du monde. Tom vit les pneus avant rouler sur le sac de couchage et sur le grand costaud qui s’était accroupi au-dessus, mains levées pour le protéger.

Maintenant, elle venait droit sur lui.

« Todd ! hurla-t-il. Todd, relève-toi ! »

Il tendit les mains vers Todd, réussit à saisir l’une des siennes et tira. Quelqu’un le percuta et il tomba de nouveau à genoux. Il entendait le moteur de la voiture folle tourner à plein régime. Maintenant tout proche. Il tenta de ramper et un pied le heurta à la tempe. Il vit des étoiles.

« Tom ? »

Todd était derrière lui à présent. Comment était-ce possible ?

« Tom, c’est quoi bordel ? »

Un corps atterrit sur lui, puis autre chose, un poids énorme qui l’écrasa, menaçant de le transformer en confiture. Ses hanches cédèrent. Un bruit d’os de dinde secs. Puis le poids se retira et la douleur, avec son poids bien à elle, le remplaça.

Tom tenta de redresser la tête et parvint à la soulever du bitume juste le temps de voir des feux arrière disparaître dans le brouillard. Il vit scintiller des éclats de verre de la bouteille de whisky brisée. Il vit Todd étendu sur le dos. Du sang coulait de sa tête et formait une flaque sur le bitume. Des traces de pneus écarlates s’enfonçaient dans le petit jour brumeux.

Il pensa : Linda avait raison. J’aurais dû rester à la maison.

Il pensa : Je vais mourir, et ça vaut peut-être mieux. Parce que, à la différence de Todd Paine, j’ai pas encore encaissé l’argent de mon assurance.

Il pensa : Même si j’aurais sûrement fini par le faire, avec le temps.

Puis, noir total.

Quand Tom Saubers se réveilla à l’hôpital, quarante-huit heures plus tard, Linda était assise à côté de lui. Elle lui tenait la main. Il lui demanda s’il allait vivre. Elle sourit, lui pressa la main et dit :

« Je veux, mon beau.

— Je suis paralysé ? Dis-moi la vérité.

— Non, mon chéri, mais tu as pas mal de fractures.

— Et Todd ? »

Elle détourna le regard en se mordillant les lèvres.

« Il est dans le coma mais les médecins pensent qu’il va en sortir. D’après ses ondes cérébrales ou quelque chose comme ça.

— Y avait une voiture. J’ai pas pu m’écarter de son passage.

— Je sais. T’es pas le seul. Une espèce de forcené. Il a réussi à prendre la fuite, du moins pour le moment. »

Tom se fichait pas mal du type au volant de la Mercedes. Pas paralysé, c’était bien, mais…

« C’est grave ? Me baratine pas, sois franche. »

Elle le regarda dans les yeux mais ne put soutenir son regard. Détournant à nouveau le sien vers les cartes de prompt rétablissement exposées sur sa table, elle dit :

« Tu… bon. Ça va prendre du temps avant que tu puisses remarcher.

— Combien de temps ? »

Elle lui souleva la main, qu’il avait salement écorchée, la porta à ses lèvres et y déposa un baiser.

« Ils savent pas. »

Tom Saubers ferma les yeux et se mit à pleurer. Linda resta un moment à l’écouter puis, quand elle n’y tint plus, elle se pencha et appuya sur le bouton de la pompe à morphine. Elle continua d’appuyer jusqu’à ce que la machine cesse d’administrer. À ce moment-là, Tom dormait déjà.

1978

Morris attrapa une couverture sur l’étagère du haut dans le placard de la chambre et en couvrit Rothstein, maintenant affalé en biais dans le fauteuil, le sommet du crâne en moins. La cervelle qui avait conçu Jimmy Gold, sa sœur Emma, leurs parents narcissiques et semi-alcooliques — tellement semblables à ceux de Morris — séchait maintenant sur le papier peint. C’était pas un choc pour Morris, pas exactement, mais c’était assurément une surprise. Il s’attendait à du sang, et un trou entre les yeux, mais pas à cette expectoration écœurante de cartilage et d’os. Manque d’imagination, supposa-t-il, la raison pour laquelle il pouvait lire les géants de la littérature américaine contemporaine — les lire et les apprécier — mais n’en serait jamais un.

Freddy Dow sortit du bureau, un sac marin plein à craquer à chaque épaule. Curtis le suivait, tête basse, sans rien dans les mains. Tout à coup, il accéléra, contourna Freddy et se précipita dans la cuisine. Le vent fit claquer la porte donnant sur le jardin de derrière contre le mur de la maison. Puis on entendit quelqu’un vomir.

« Y se sent pas très bien », dit Freddy.

Il avait toujours eu le don d’énoncer l’évidence.

« Toi, ça va ? demanda Morris.

— Ouais. »

Freddy sortit par la porte de devant sans se retourner, s’arrêtant juste pour ramasser le pied-de-biche posé contre la balancelle du porche. Ils s’étaient préparés à entrer par effraction mais la porte d’entrée était ouverte. La porte de la cuisine aussi. Apparemment, Rothstein avait placé toute sa confiance dans le coffre-fort Gardall. Tu parles d’un manque d’imagination.

Morris passa dans le bureau, regarda la table de travail en ordre et la machine à écrire recouverte de sa housse. Regarda les photos au mur. Les deux ex-épouses étaient là, souriantes, jeunes et belles en vêtements et coiffures des années cinquante. Que Rothstein garde ces femmes répudiées là, d’où elles pouvaient le regarder écrire, avait quelque chose d’intéressant mais Morris n’avait pas le temps de méditer la question, ni d’explorer le contenu du bureau de l’écrivain, ce qu’il aurait sincèrement adoré faire. Mais quel intérêt ? Il avait les carnets, après tout. Il avait le contenu de l’ esprit de Rothstein. Tout ce qu’il avait écrit depuis qu’il avait cessé de publier, dix-huit ans auparavant.

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