Stephen King - Fin de ronde

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Dans la chambre 217 de l’hôpital Kiner Memorial, Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, gît dans un état végétatif depuis sept ans, soumis aux expérimentations du docteur Babineau.
Mais derrière son rictus douloureux et son regard fixe, Brady est bien vivant. Et capable de commettre un nouveau carnage sans même quitter son lit. Sa première pensée est pour Bill Hodges, son plus vieil ennemi…
STEPHEN KING
« Après
et
les fans de Stephen King trouveront dans ce mélange de suspense et d’horreur la conclusion parfaite à la trilogie de l’inspecteur Hodges. »
Publishers Weekly

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Mais il ne se réveilla pas. Car le lendemain, il découvrit que la télékinésie n’était pas le seul nouveau pouvoir qu’il avait ramené de Dieu sait où.

L’infirmière qui venait presque tous les après-midi vérifier ses signes vitaux et presque tous les soirs le préparer pour la nuit (on ne pouvait pas dire pour le mettre au lit vu qu’il était toujours au lit) était une jeune femme du nom de Sadie MacDonald. Elle était brune et jolie dans le style fade et sans maquillage. Brady l’avait observée à travers ses yeux mi-clos, tout comme il avait observé tous ses visiteurs depuis qu’il avait traversé le mur du sous-sol où il avait pour la première fois repris connaissance.

On aurait dit qu’elle avait peur de lui, mais il avait fini par réaliser que ça ne le rendait en rien spécial, car l’infirmière MacDonald avait peur de tout le monde. C’était le genre de femme qui s’enfuyait au lieu de marcher. Si quelqu’un entrait dans la Chambre 217 pendant qu’elle s’acquittait de ses tâches — l’infirmière-chef Becky Helmington, par exemple —, Sadie avait tendance à se faire toute petite dans un coin. Le D r Babineau la terrifiait. Quand elle était forcée de se retrouver dans la pièce avec lui, Brady pouvait presque sentir le goût de sa peur.

Et il se rendit compte que la formule n’était peut-être pas si exagérée que ça.

Le lendemain du jour où Brady s’endormit en pensant à de la crème anglaise, Sadie MacDonald entra dans la Chambre 217 à quinze heures quinze, vérifia l’écran au-dessus de la tête du lit et nota des chiffres sur le porte-bloc accroché au pied du lit. Ensuite, elle vérifierait les flacons sur le pied à perfusion et irait chercher des oreillers propres dans le placard. Elle lui soulèverait la tête d’une main — elle était petite mais elle avait de la force dans les bras — et remplacerait les vieux oreillers par les neufs. Ça aurait pu être en fait un travail d’aide-soignant, mais Brady avait dans l’idée que MacDonald se trouvait en bas de la hiérarchie hospitalière. L’infirmière au bas du totem, pour ainsi dire.

Il avait décidé d’ouvrir les yeux et de lui parler au moment où elle finirait de changer ses oreillers, quand leurs visages seraient le plus proches. Ça lui ferait peur, et Brady aimait faire peur aux gens. Beaucoup de choses avaient changé dans sa vie, mais pas ça. Peut-être même qu’elle crierait, comme l’avait fait une autre infirmière quand il avait fait onduler son couvre-lit.

Sauf qu’en allant vers le placard, MacDonald s’arrêta devant la fenêtre. Il n’y avait rien à voir en face hormis le parking couvert, pourtant elle resta debout là pendant une minute… puis deux… puis trois. Pourquoi ? Qu’y a-t-il de si fascinant dans un putain de mur de briques ?

Sauf qu’il n’y avait pas que des briques, réalisa Brady en regardant dehors avec elle. Il y avait de longues ouvertures à chaque niveau, et lorsque les voitures montaient la rampe d’accès, le soleil se reflétait brièvement sur leur pare-brise.

Reflet. Reflet. Et encore reflet.

Bon sang, mais c’est moi qui suis censé être dans le coma, non ? C’est comme si elle faisait une espèce de synco…

Mais attends. Attends une petite minute.

En regardant dehors avec elle ? Comment est-ce que je peux regarder dehors avec elle alors que je suis allongé dans ce lit ?

Il y eut une camionnette rouillée. Suivie d’une Jaguar, sans doute un toubib friqué, et Brady comprit qu’il n’était pas en train de regarder avec elle mais de regarder par elle. C’était comme contempler le paysage par la vitre passager alors que quelqu’un d’autre conduisait.

Et oui, Sadie MacDonald faisait bien une syncope, si légère qu’elle n’avait probablement même pas conscience de ce qui lui arrivait. C’était les flashs de lumière qui l’avaient causée. Le reflet du soleil sur le pare-brise des voitures qui montaient. Dès qu’il y aurait une accalmie dans le trafic sur la rampe d’accès, ou que l’angle du soleil se modifierait un peu, elle en sortirait et se remettrait au travail. Elle en sortirait sans même savoir qu’elle en avait fait une.

Brady le savait.

Il le savait car il était en elle.

Il s’enfonça un peu plus et constata qu’il pouvait voir ses pensées. C’était incroyable. Il les voyait passer en clignotant dans un sens et dans l’autre, çà et là, en haut et en bas, se croisant parfois dans un flux vert foncé qui était — peut-être, il faudrait qu’il y réfléchisse, et très attentivement, pour s’en assurer — l’essence même de sa conscience. Son essentiELLE. Il essaya de s’enfoncer plus profondément afin d’identifier certaines de ces pensées-poissons, mais bon Dieu, elles filaient tellement vite ! Et pourtant…

Quelque chose à propos des muffins qu’elle avait à la maison…

Quelque chose à propos d’un chat qu’elle avait vu dans la vitrine d’une animalerie : noir et blanc avec une mignonne collerette blanche…

Quelque chose à propos… de cailloux ? C’était bien des cailloux ?

Quelque chose à propos de son père… et ce poisson-là était rouge, la couleur de la colère. Ou de la honte. Ou des deux.

Alors qu’elle se détournait de la fenêtre et se dirigeait vers le placard, Brady ressentit une seconde de vertige. L’étourdissement passa, et il se retrouva à nouveau en lui-même, à regarder par ses propres yeux. Elle l’avait éjecté sans même savoir qu’il était là.

Quand elle le souleva pour lui placer deux oreillers en mousse avec des taies toutes propres sous la tête, Brady garda le regard fixe sous ses paupières à demi fermées. Il ne parla pas, en fin de compte.

Il avait vraiment besoin de réfléchir à tout ça.

Les quatre jours suivants, Brady tenta à plusieurs reprises d’entrer dans la tête de ceux qui franchissaient le seuil de sa chambre. Il connut un bref succès une fois seulement, avec un jeune agent d’entretien venu passer la serpillière. Le gosse n’était pas mongol (le mot qu’utilisait sa mère pour qualifier les gens atteints de trisomie 21) mais c’était pas non plus un candidat pour Mensa. Il regardait les bandes humides et brillantes laissées par sa serpillière, les observant s’estomper une à une, et cela suffit à ouvrir le passage. Brady fit une visite éclair et inintéressante. Le gosse était en train de se demander s’il y aurait des tacos à la cafète ce soir… la belle affaire.

Puis le vertige, l’impression de basculer. Le gosse l’avait recraché comme un pépin de pastèque sans jamais ralentir le mouvement de pendule de sa serpillière.

Avec les autres personnes qui entraient de temps en temps dans sa chambre, il ne connut aucun succès, et ces échecs étaient bien plus frustrants que de ne pas pouvoir se gratter le visage quand ça le démangeait. Brady avait procédé à un inventaire de lui-même et ce qu’il avait découvert était consternant. Sa tête en proie à de constantes migraines était posée sur un corps squelettique. Il pouvait bouger, il n’était pas paralysé, mais ses muscles s’étaient atrophiés et déplacer sa jambe ne serait-ce que de cinq ou six centimètres d’un côté ou de l’autre demandait un effort surhumain. S’être retrouvé dans le corps de l’infirmière MacDonald, en revanche, lui avait fait l’effet de chevaucher un tapis volant.

Mais s’il avait pu entrer en elle, c’était seulement parce que MacDonald avait fait une sorte de syncope. Rien de grave, juste assez pour entrouvrir une porte. Les autres semblaient disposer de défenses naturelles. Il n’avait même pas été foutu de rester plus de quelques secondes à l’intérieur du pousse-serpillière, et si cette espèce d’attardé était un nain, il s’appellerait Simplet.

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