Stephen King - Fin de ronde

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King - Fin de ronde» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2017, ISBN: 2017, Издательство: Éditions Albin Michel, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fin de ronde: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fin de ronde»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Dans la chambre 217 de l’hôpital Kiner Memorial, Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, gît dans un état végétatif depuis sept ans, soumis aux expérimentations du docteur Babineau.
Mais derrière son rictus douloureux et son regard fixe, Brady est bien vivant. Et capable de commettre un nouveau carnage sans même quitter son lit. Sa première pensée est pour Bill Hodges, son plus vieil ennemi…
STEPHEN KING
« Après
et
les fans de Stephen King trouveront dans ce mélange de suspense et d’horreur la conclusion parfaite à la trilogie de l’inspecteur Hodges. »
Publishers Weekly

Fin de ronde — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fin de ronde», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Sur l’écran 1, il y avait son frère Frankie, qui s’était étranglé avec un morceau de pomme et avait lui aussi souffert de lésions cérébrales, et qui plus tard était tombé dans l’escalier du sous-sol (aidé du pied de son grand frère).

Sur l’écran 2, il y avait Deborah elle-même. Elle était vêtue d’une robe moulante blanche dont Brady se souvint aussitôt. Elle m’appelait mon lapin , pensa-t-il, et quand elle m’embrassait, sa bouche était toujours un peu humide et ça me filait la trique. Quand j’étais petit, elle appelait ça le bâton. Des fois, quand je prenais le bain, elle me le frottait avec un gant de toilette mouillé et chaud et me demandait si c’était bon.

Sur l’écran 3, il y avait Truc 1 et Truc 2, des inventions qui avaient véritablement marché.

Sur l’écran 4, il y avait la grosse Mercedes grise de M me Trelawney, capot enfoncé et calandre dégoulinante de sang.

Sur l’écran 5, il y avait un fauteuil roulant. Pendant un instant, la pertinence de cette image lui échappa, et puis ça fit tilt. C’était comme ça qu’il était entré dans l’Auditorium Mingo le soir du concert des ’Round Here. Personne ne soupçonnait un pauvre handicapé en fauteuil roulant.

Sur l’écran 6, il y avait un beau jeune homme souriant. Brady ne se rappela pas son nom, du moins sur le moment, mais il savait qui était ce jeune homme : le nègre tondeur de pelouse du vieux Off-Ret.

Et sur l’écran 7, il y avait Hodges lui-même, un borsalino incliné avec style sur un œil et le sourire aux lèvres. Je t’ai eu, Brady, disait ce sourire. Je t’ai fracassé le crâne avec mon casse-tête et te voilà maintenant allongé dans un lit d’hôpital, et quand te lèveras-tu pour marcher ? Jamais, je dirais.

Enfoiré de Hodges qui avait tout gâché.

Ces sept photos furent l’armature autour de laquelle Brady commença à reconstruire son identité. Alors qu’il s’y attelait, les murs de son sous-sol — sa cachette, son refuge contre un monde stupide et indifférent — s’effacèrent peu à peu. Il entendait d’autres voix derrière les murs et il comprit que certaines étaient celles d’infirmiers, certaines de médecins et d’autres — peut-être — de représentants de la loi venant s’assurer qu’il n’était pas en train de jouer la comédie. Il la jouait, et il ne la jouait pas. La vérité, comme celle qui entourait la mort de Frankie, était complexe.

Au début, il ouvrit les yeux seulement quand il était certain d’être seul, et il ne le fit que rarement. Il n’y avait pas grand-chose à regarder dans sa chambre. Mais tôt ou tard, il devrait se réveiller complètement, et lorsque cela arriverait, personne ne devrait savoir qu’il pouvait penser, alors qu’en fait il pensait plus clairement chaque jour. S’ils savaient, ils le traîneraient en justice.

Brady ne voulait pas passer en justice.

Pas quand il se pouvait qu’il ait encore des choses à faire.

Une semaine avant que Brady parle à l’infirmière Norma Wilmer, il ouvrit les yeux au beau milieu de la nuit et regarda le flacon de solution physiologique suspendu à la potence près de son lit. Par ennui, il leva la main pour le toucher, peut-être même le faire tomber par terre. Il n’y parvint pas mais le flacon se balança sur son crochet avant que Brady ne se rende compte que ses deux mains étaient toujours posées sur le couvre-lit, les doigts légèrement recroquevillés en raison de l’atrophie musculaire que la rééducation pouvait retarder mais pas stopper — pas quand le patient dormait du profond sommeil de l’onde delta.

C’est moi qui ai fait ça ?

Il essaya à nouveau et ses mains ne bougèrent pas davantage (bien que la gauche, sa main dominante, tremblât un peu), mais il sentit sa paume toucher le flacon de solution saline et le remettre en mouvement.

Intéressant, pensa-t-il, puis il se rendormit. Ce fut sa première vraie nuit de sommeil depuis que Hodges (ou peut-être était-ce son nègre) l’avait cloué dans ce foutu lit d’hôpital.

Les nuits suivantes — tard, quand il était sûr que personne n’entrerait et ne le verrait —, Brady faisait des expériences avec sa main fantôme. Souvent, ça lui faisait penser à un vieux camarade de lycée appelé Henry « Le Crochet » Crosby qui avait perdu sa main droite dans un accident de voiture. Il avait une prothèse — une pâle imitation qu’il portait avec un gant — mais il venait parfois au lycée avec un crochet en acier inoxydable à la place. Henry affirmait qu’il était plus facile d’attraper les choses avec le crochet et, en bonus, ça dégoûtait les filles quand il se glissait derrière elles et leur caressait un mollet ou un bras dénudé avec. Un jour, bien qu’il eût perdu sa main il y avait de cela sept ans, il avait dit à Brady qu’elle le démangeait parfois, ou le picotait comme si elle s’était engourdie et qu’elle était en train de se réveiller. Il lui montra son moignon, rose et lisse. « Quand j’ai des fourmis comme ça, je jurerais que je peux me gratter la tête avec. »

Maintenant, Brady savait exactement ce que ressentait Henry Le Crochet… sauf que lui, Brady, pouvait se gratter la tête avec sa main fantôme. Il avait essayé. Il avait également découvert qu’il pouvait faire s’entrechoquer les lames du store vénitien que les infirmières baissaient pour la nuit. La fenêtre était trop loin de son lit pour l’atteindre mais avec sa main fantôme, il y arrivait quand même. Quelqu’un avait posé un bouquet de fausses fleurs sur sa table de chevet (il apprit par la suite que c’était l’infirmière-chef Becky Helmington, la seule personne ici à le traiter avec un minimum de gentillesse) et il pouvait faire aller et venir le vase comme qui rigole.

Il se souvint non sans mal — sa mémoire était pleine de trous — du mot pour désigner ce genre de phénomène : télékinésie. La faculté de déplacer des objets par la force de l’esprit. Seulement, le moindre effort de concentration lui provoquait de violents maux de tête, et son esprit ne semblait pas vraiment être aux commandes. C’était sa main , sa main gauche dominante, sauf que celle qui reposait doigts écartés sur le couvre-lit ne bougeait jamais.

Plutôt dingue. Il était sûr que Babineau, le médecin qui venait le voir le plus souvent (du moins avant : ces derniers temps, il semblait s’être désintéressé de lui) serait aux anges, mais c’était un talent que Brady avait l’intention de garder pour lui.

Ça pourrait lui être utile par la suite mais il en doutait. Remuer les oreilles aussi était un talent, mais sans grande utilité apparente. Oui, il pouvait faire bouger les flacons sur le pied à perfusion, et agiter les stores, et renverser une photo ; il pouvait faire onduler les couvertures, comme si un gros poisson nageait en dessous. Parfois, quand un infirmier ou une infirmière était dans la chambre, il s’amusait à les surprendre avec un de ces tours. Mais il semblait que c’était tout ce que son nouveau don lui permettait de faire. Il avait essayé, en vain, d’allumer la télé suspendue au-dessus de son lit, et il avait essayé, toujours en vain, d’ouvrir la porte de sa salle de bains. Il arrivait à attraper la poignée chromée — il sentait sa dureté froide lorsqu’il refermait les doigts dessus — mais la porte était trop lourde et sa main fantôme trop faible. Du moins pour l’instant. Il avait dans l’idée que s’il continuait à s’entraîner, elle deviendrait plus forte.

Il faut que je me réveille, pensa-t-il, ne serait-ce que pour avoir un peu d’aspirine pour cette putain de migraine interminable, et aussi pour manger de la vraie bouffe. Même un bol de crème anglaise d’hôpital serait un régal. Bientôt. Peut-être demain.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fin de ronde»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fin de ronde» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Fin de ronde»

Обсуждение, отзывы о книге «Fin de ronde» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x