Mark Twain - Les aventures de Tom Sawyer

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Tom Sawyer est un héros de fiction créé par Mark Twain qui apparaît en 1876 dans Les Aventures de Tom Sawyer. Inspiré de la jeunesse de l'auteur, c'est un personnage qui est devenu un symbole de liberté dans la culture populaire, mais que Twain a dépeint de manière contrastée et parfois critique.
Thomas Sawyer est un garçon orphelin, d'âge indéterminé, qui ne pense qu'à faire l'école buissonnière avec Huckleberry Finn et Joe Harper, à s'identifier aux personnages de ses romans d'aventures préférés et à jouer des tours à ses camarades. Amoureux de Becky, il n'a de cesse de l'impressionner, et lorsqu'il se retrouve perdu avec elle dans une grotte où ils sont bien près de mourir, il fait preuve de courage et fait tout son possible pour la consoler alors que lui-même est terrorisé.
Ce sont là les aspects du personnage qui ont donné de lui une image convenue d'enfant généreux, anti-conformiste, courageux et libre. Tom Sawyer représente ainsi aux yeux du public un certain idéal de l'enfant américain par ses qualités d'intelligence et de cœur.

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Le maître d’école se préparait toujours aux grandes occasions en buvant passablement la veille. Le fils du peintre profiterait du petit somme où l’auraient plongé ses libations, pour «faire ce qu’il avait à faire». Il n’aurait plus qu’à le réveiller à l’heure dite pour l’accompagner en hâte à l’école. Le temps passa et le grand soir arriva.

À huit heures, l’école ouvrit ses portes. Elle était brillamment illuminée et décorée de couronnes, de feuillages et de fleurs. Le maître présidait devant son tableau noir. Sa chaire trônait sur une estrade surélevée qui dominait toute l’assemblée. Il était visiblement éméché. Les notables et les parents d’élèves avaient pris place sur des bancs en face de lui. À sa gauche, sur une plate-forme de circonstance, se tenaient, assis en rangs serrés, les élèves qui devaient prendre part aux exercices de la soirée: petits garçons horriblement gênés dans leur peau et leurs vêtements trop propres, adolescents gauches, fillettes et jeunes filles noyées sous une neige de batiste et de mousseline, toutes visiblement conscientes de leurs bras nus, des petits bijoux de la grand-mère, de leurs bouts de rubans roses et bleus, et de leurs cheveux piqués de fleurs.

Les exercices commencèrent. Un bambin vint gauchement réciter: «Qui s’attendrait à voir sur scène un enfant de mon âge…» Ses gestes mécaniques et saccadés rappelaient ceux d’une machine quelque peu déréglée. Mais il réussit à aller jusqu’au bout malgré sa peur et se retira sous les applaudissements après avoir salué d’un geste artificiel.

Une fillette toute honteuse récita en zézayant: «Marie avait un petit mouton», fit une révérence pitoyable, eut sa bonne mesure d’applaudissements et se rassit, rouge d’émotion, ravie.

Tom Sawyer s’avança, la mine assurée, et se lança avec une belle fureur et des gestes frénétiques dans l’immortelle et intarissable tirade: «Donnez-moi la liberté ou la mort.» Hélas! saisi par un horrible trac, il dut s’arrêter au beau milieu, les jambes tremblantes et la voix étranglée. Il est vrai que la sympathie de la salle lui était manifestement acquise. Son trou de mémoire aussi, ce qui était pire. Le maître fronça les sourcils et cela l’acheva. Il ne put reprendre pied et se retira dans une totale déconfiture. Une brève tentative d’applaudissements mourut d’elle-même.

Après «Le garçon se tenait sur le pont du navire en flammes», «L’Assyrien descendit» et autres chefs-d’œuvre déclamatoires, les auditeurs eurent droit à des exercices de lecture et à un concours d’orthographe. La maigre classe de latin s’en tira avec honneur. Enfin ce fut le grand moment de la soirée: celui des «compositions originales» des jeunes filles. Chacune à son tour s’avança jusqu’au bord de l’estrade, s’éclaircit la voix, brandit son manuscrit orné d’un beau ruban, et entreprit une lecture laborieuse où l’«expression» et la ponctuation faisaient l’objet d’un soin extrême. Les thèmes étaient ceux qui avaient déjà servi à leurs mères, leurs grand-mères, et sans doute à leurs ancêtres, du même sexe en ligne directe depuis les Croisades: «L’Amitié», «Les Souvenirs des jours passés», «La Religion dans l’Histoire», «Le Pays du rêve», «Les Avantages de la culture», «Les Formes du gouvernement politique comparées et opposées», «La Mélancolie», «L’Amour filial», «Les Aspirations du cœur».

On retrouvait chez tous ces «auteurs» la même mélancolie jalousement cultivée, l’amour immodéré du «beau langage» inutile et pompeux, enfin l’abus de mots si recherchés qu’ils en devenaient vides de sens.

Mais ce qui faisait la particularité unique de ces travaux, ce qui les marquait et les défigurait irrémédiablement, c’était l’inévitable, l’intolérable sermon qui terminait chacun d’eux à la façon d’un appendice monstrueux. Peu importait le sujet. On était tenu de se livrer à une gymnastique intellectuelle inouïe pour le faire entrer coûte que coûte dans le petit couplet d’usage où tout esprit moral et religieux pouvait trouver matière à édification personnelle. L’hypocrisie flagrante de ces sermons n’a jamais suffi à faire bannir cet usage des écoles. Aujourd’hui encore, il n’y en a pas une seule dans tout notre pays, où l’on n’oblige les jeunes filles à terminer ainsi leurs compositions. Et vous découvrirez que le sermon de la jeune fille la plus frivole et la moins pieuse de l’école est toujours le plus long et le plus impitoyablement dévot. Mais assez disserté. Nul n’est prophète en son pays. Revenons au Tournoi.

La première composition s’intitulait «Est-ce donc là la vie?» Peut-être le lecteur pourra-t-il supporter d’en lire un extrait:

«Dans les sentiers habituels de la vie, avec quelle délicieuse émotion le jeune esprit ne regarde-t-il pas vers quelque scène anticipée de réjouissances? La folle du logis s’évertue à peindre de douces couleurs ces images de joie. La voluptueuse adoratrice de la mode s’imagine, au sein de la foule en fête, la plus regardée de ceux qui regardent. Sa silhouette gracieuse parée de robes de neige tourbillonne entre les groupes de joyeux danseurs. Ses yeux sont les plus brillants, son pas est le plus rapide de toute l’allègre assemblée. À de si douces fantaisies, le temps passe bien vite et l’heure tant attendue arrive enfin de son entrée dans ces champs élyséens dont elle a tant rêvé. Combien féerique apparaît tout ce qui touche son regard.

Chaque scène est plus charmante que la précédente. Mais vient le temps où elle découvre sous ces belles apparences que tout est vanité.

La flatterie qui jadis a charmé son âme grince alors rudement à son oreille. La salle de bal a perdu de ses attraits. La santé ruinée et le cœur rempli d’amertume, elle se détourne avec la conviction que les plaisirs terrestres ne peuvent satisfaire les aspirations de l’âme.» Etc., etc.

Des murmures d’approbation, ponctués d’exclamations à voix basse, accompagnaient de façon intermittente cette lecture: «Comme c’est charmant!» «Quelle éloquence!» «Comme c’est vrai!»

Cela se termina par un sermon particulièrement affligeant, et les applaudissements furent enthousiastes.

Alors se leva une mince jeune fille mélancolique dont le visage avait cette «pâleur intéressante» due aux pilules et à une mauvaise digestion. Elle lut un poème. Deux strophes suffiront:

L’ADIEU D’UNE JEUNE FILLE

DU MISSOURI À L’ALABAMA

Alabama, adieu! Je t’aime!

Mais je dois te quitter pour un temps!

De tristes, tristes pensées de toi, s’enfle mon cœur,

Et les souvenirs brûlants se pressent sur mon front.

Car j’ai souvent marché dans tes forêts fleuries

Et lu, et rêvé près du ruisseau de la Tallapoosa,

Écouté les flots furieux de la Tallassee

Et courtisé, près de Coosa, le rayon d’Aurore.

Je n’ai point de honte à porter ce cœur trop plein,

Et je ne rougis pas de me cacher derrière ces yeux remplis de larmes.

Ce n’est pas un pays étranger que je dois maintenant quitter.

Ce ne sont pas des étrangers à qui vont ces soupirs.

Foyer et bon accueil étaient miens partout en cet État

Dont je dois abandonner les vallées, dont les clochers s’éloignent si vite de moi.

Et bien froids seront alors mes yeux, et mon cœur, et ma tête [1]

S’ils viennent un jour à être froids pour toi, cher Alabama.

Rares étaient ceux qui connaissaient le sens de tête, mais le poème reçut néanmoins l’approbation de tous.

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