Stieg Larsson - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

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Les hommes qui n'aimaient pas les femmes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ancien rédacteur de
, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires.
Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documnts cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.
Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.
A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue
. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent, dans Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ; Millénium 3 - La Reine dans le palais des courants d'air.

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Martin Vanger savait donc que Mikael avait été engagé pour écrire une chronique familiale et il demanda comment le travail avançait. Mikael répondit en souriant qu'il avait du mal à s'y retrouver dans les membres de la famille, puis il demanda à Martin Vanger à pouvoir revenir pour l'interviewer à un moment qui conviendrait. A plusieurs reprises, il envisagea d'orienter la conversation sur l'obsession du vieil homme pour la disparition de Harriet Vanger. Il se disait que Henrik Vanger avait dû tanner le frère de Harriet à plus d'une reprise avec ses théories. Martin savait sans doute aussi que si Mikael devait écrire une chronique familiale, il ne pourrait pas éviter de remarquer qu'un membre de la famille avait disparu sans laisser de traces. Mais Martin ne fit absolument pas mine de vouloir entamer ce sujet et Mikael décida d'attendre. En temps voulu, ils auraient des raisons de discuter de Harriet.

Après plusieurs tournées de vodka, ils terminèrent la soirée vers 2 heures du matin. Mikael était passablement ivre quand il tituba sur les trois cents mètres pour rentrer chez lui. Globalement, ç'avait été une soirée agréable.

UN APRÈS-MIDI, la deuxième semaine de Mikael à Hedeby, on frappa à la porte de sa maison. Mikael posa le classeur de l'enquête de police qu'il venait de sortir — le sixième et tira la porte de la pièce de travail derrière lui avant d'aller ouvrir à une femme blonde d'une cinquantaine d'années habillée pour le pôle Nord.

— Bonjour. Je viens juste faire connaissance. Je m'appelle Cécilia Vanger.

Ils se serrèrent la main et Mikael sortit des tasses pour le café. Cécilia Vanger, fille du nazi Harald Vanger, avait l'air d'une femme ouverte et charmante sous bien des aspects. Mikael se souvint que Henrik Vanger avait parlé d'elle avec estime et qu'il avait mentionné qu'elle ne voyait pas son père, mais qu'elle habitait juste à côté de chez lui. Ils bavardèrent un moment avant qu'elle en vienne à la raison de sa venue.

— J'ai compris que vous alliez écrire un livre sur la famille. Je ne suis pas sûre que ce soit une idée qui me plaise, dit-elle. J'avais envie de voir à quoi vous ressemblez.

— Eh bien, Henrik Vanger m'a engagé. C'est son sujet, pour ainsi dire.

— Et le bon Henrik n'est pas entièrement objectif quand il s'agit de donner son point de vue sur la famille.

Mikael la regarda, ne sachant trop où elle voulait exactement en venir.

— Vous vous opposez à un livre sur votre famille ?

— Je n'ai pas dit ça. Et mon avis n'a sans doute pas d'importance. Mais je pense que vous avez peut-être déjà compris qu'il n'a pas toujours été très facile d'être une Vanger.

Mikael n'avait aucune idée de ce que Henrik avait dit et dans quelle mesure Cécilia connaissait sa mission. Il écarta les mains en un geste d'excuse :

— J'ai été contacté par Henrik Vanger pour écrire une chronique familiale. Henrik a des opinions hautes en couleur sur plusieurs des membres, mais je pense que je vais m'en tenir aux faits avérés.

Cécilia Vanger sourit, mais sans chaleur.

— Ce que je voudrais savoir, c'est si je dois choisir l'exil et émigrer quand le livre sortira.

— Je ne crois pas, répondit Mikael. Les gens sont capables de voir la différence entre une personne et une autre.

— Comme mon père, par exemple.

— Votre père le nazi ? demanda Mikael. Cécilia Vanger leva les yeux au ciel.

— Mon père est fou. Je ne le vois qu'une ou deux fois par an, bien que nos maisons se touchent.

— Pourquoi vous ne voulez pas le voir ?

— Attendez avant de vous précipiter avec un tas de questions — est-ce que vous avez l'intention de citer ce que je dis ? Ou est-ce que je peux mener une conversation normale avec vous sans avoir à craindre d'être présentée comme une imbécile ?

Mikael hésita une seconde, pas très sûr de la formulation qu'il devait employer.

— J'ai pour mission d'écrire un livre qui commence lorsque Alexandre Vangeersad débarque avec Bernadotte et qui se termine aujourd'hui. Il suivra l'empire industriel au long de nombreuses décennies, mais parlera évidemment aussi de la raison pour laquelle l'empire s'écroule et des divergences qui existent au sein de la famille. Dans ce genre de récit, il est impossible d'éviter que de la boue ne remonte à la surface. Mais cela ne signifie pas que je vais faire un portrait abominable de vous ni donner une image infâme de la famille. J'ai par exemple rencontré Martin Vanger, que je considère comme un homme sympathique et que je m'apprête à décrire comme tel.

Cécilia Vanger ne répondit pas.

— Ce que je sais de vous, c'est que vous êtes professeur...

— Pire que ça même, je suis proviseur au lycée de Hedestad.

— Pardon. Je sais que Henrik Vanger vous aime bien, que vous êtes mariée mais séparée... et ça doit être à peu près tout. Bien sûr que vous pouvez parler avec moi sans avoir à craindre d'être citée ou livrée en pâture. Par contre, je vais sûrement venir frapper chez vous un jour et demander à vous parler d'un événement précis parce que j'aurai besoin de votre version. Mais je vous dirai clairement quand je poserai une question de ce genre.

— Donc je peux vous parler... off the record, comme vous dites.

— Bien sûr.

— Et ceci est off the record ?

— Vous êtes une voisine qui est passée dire bonjour et boire une tasse de café, rien de plus.

— Parfait. Est-ce que je peux vous demander quelque chose ?

— Je vous en prie.

— Dans quelle mesure ce livre parlera-t-il de Harriet Vanger ?

Mikael se mordit la lèvre inférieure et hésita. Il essaya de rester léger.

— Très franchement, je n'en sais rien. C'est vrai qu'il y aura peut-être un chapitre — c'est effectivement un événement dramatique, on ne peut pas le nier, et qui a influencé au moins Henrik Vanger.

— Mais vous n'êtes pas ici pour enquêter sur sa disparition ?

— Qu'est-ce qui vous fait croire ça ?

— Eh bien, le fait que Gunnar Nilsson a traîné ici quatre gros cartons. Cela devrait correspondre au recueil des recherches personnelles de Henrik au fil des ans. Et quand j'ai jeté un œil dans l'ancienne chambre de Harriet où Henrik conserve d'ordinaire sa collection, elle n'y était plus.

Cécilia Vanger n'était pas bête.

— Je préférerais que vous discutiez de ça avec Henrik et pas avec moi, répondit Mikael. Mais sinon, bien sûr, Henrik m'a pas mal parlé de la disparition de Harriet et je trouve intéressant de lire les documents là-dessus.

Une nouvelle fois, Cécilia Vanger arbora un sourire triste.

— Parfois je me demande qui est le plus fou — mon père ou mon oncle. J'ai dû discuter la disparition de Harriet avec lui des milliers de fois.

— Que pensez-vous qu'il lui soit arrivé ?

— Est-ce que la question fait partie de l'interview ?

— Non, fit Mikael en riant. Je pose la question par curiosité.

— Ce que j'aimerais savoir, c'est si vous aussi vous êtes fêlé. Si vous avez adhéré au raisonnement de Henrik ou si c'est vous qui poussez Henrik.

— Vous voulez dire que Henrik est fêlé ?

— Ne me comprenez pas de travers. Henrik est l'un des hommes les plus chaleureux et les plus attentionnés que je connaisse. Je l'aime énormément. Mais sur ce sujet il est obsédé.

— Son obsession, cela dit, semble fondée. Harriet a réellement disparu.

— C'est simplement que j'en ai marre de toute cette foutue histoire. Elle a empoisonné nos vies pendant tant d'années et elle ne s'arrête jamais.

Elle se leva soudain et enfila son manteau de fourrure.

— Je dois y aller. Vous m'avez l'air sympa. C'est ce que dit Martin aussi, mais son jugement n'est pas toujours le meilleur. Passez boire un café quand vous voudrez. Je suis presque toujours chez moi le soir.

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