Jeff Lindsay - Dexter dans de beaux draps

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Dexter dans de beaux draps: краткое содержание, описание и аннотация

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Il ne fait pas bon être un touriste à Miami. Un tueur particulièrement inspiré s’est mis en tête de transformer les saisonniers en paniers garnis, prenant bien soin de mettre les tripes de côté. Excellente remise en jambe pour Dexter. Les choses se corsent lorsque Deborah apprend le péché mignon de son frère avant d’être poignardée et qu’une vidéo sur You Tube menace de révéler la véritable nature de Dexter…

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— Rita t’a trouvée très bien à la télé.

J’ai pris un ton encourageant, mais elle donne un coup de poing sur la pile de journaux dont la moitié s’écroulent par terre.

— J’ai pas envie de passer à la télé ! Cet enfoiré de Matthews me jette dans la cage aux lions parce que cette affaire est la plus grosse putain de saloperie au monde en ce moment. On n’a pas laissé filtrer de photos des cadavres, mais, Dieu sait comment, tout le monde sait qu’il se passe un truc pas clair, le maire en chie toute une histoire, ce foutu gouverneur aussi, et si, moi, j’ai pas résolu tout ça avant le déjeuner, l’État de Floride tout entier va sombrer dans l’Océan et moi avec. (Elle s’en prend de nouveau à la pile de journaux et fait tomber le reste. Ça a l’air de la calmer : elle s’affaisse, l’air épuisée.) J’ai super besoin d’un coup de main, frérot, là. Ça me fait vraiment chier de te le demander, mais… si jamais tu peux m’en élucider un, c’est le moment.

Je ne sais pas trop comment réagir au fait que cela la fasse brusquement chier de me demander de l’aider – après tout, jusqu’ici, elle m’a toujours appelé au secours sans que ça la gêne. Elle a l’air un peu bizarre, et même susceptible, quand il est question de mes talents particuliers. Mais tant pis. S’il est exact que je n’éprouve aucune émotion, je peux me laisser manipuler par celles des autres, et ce n’est pas facile de me dérober quand elle est au bout du rouleau.

— Bien sûr que je vais t’aider, Debs. C’est juste que je ne sais pas trop jusqu’où je peux aller.

— Merde, enfin, il faut que tu te bouges, on est au fond du trou, là.

C’est agréable qu’elle dise ce « on » qui m’inclut, bien que je n’aie pas l’impression d’être au fond de quoi que ce soit. Mais cette gentillesse n’ébranle pas plus que ça mon énorme cerveau. Pour tout dire, l’immense complexe qu’est le département cérébral Dexter est en ce moment anormalement silencieux, tout comme lorsque nous étions sur les scènes de crimes. Cependant, comme il est d’évidence indispensable de faire montre d’un peu d’esprit d’équipe, je ferme les yeux et fais mine de réfléchir.

Or donc : s’il y a le moindre indice matériel, les infatigables et opiniâtres héros de la police scientifique vont les trouver. Il me faut donc me renseigner auprès d’une source que mes collègues ne peuvent solliciter : le Passager noir. Cependant, et cela ne lui ressemble pas, le Passager s’obstine à rester coi, à part ces gloussements vaguement féroces dont le sens m’échappe.

Peut-être le Passager souffre-t-il encore du décalage horaire. Ou bien il a du mal à se remettre de son traumatisme – mais cela ne paraît guère probable, si j’en juge par l’Envie qui croît en moi.

Alors pourquoi cette timidité ?

En attendant, je suis apparemment seul sur ce coup-là – et, pendant ce temps, Deborah pose sur moi un regard interrogateur et pas du tout commode. Rectifions donc le tir, 0 grand et sinistre génie. Il y a quelque chose de différent dans ces meurtres, au-delà de la mise en scène spectaculaire des cadavres. Spectaculaire est d’ailleurs le mot approprié : ils sont exposés de manière à produire le maximum d’effet. Mais sur qui ? Selon la règle admise dans la communauté des assassins psychopathes, plus on se donne du mal pour la mise en scène, plus on espère conquérir un large auditoire. Mais il est également de notoriété publique que la police dissimule soigneusement de tels étalages spectaculaires – et, même si elle ne prenait pas cette précaution, aucun média ne s’aventurerait à publier des images aussi atroces. Vous pouvez me croire, j’ai vérifié.

À qui sont donc destinées ces mises en scènes ? À la police ? Aux gars des labos ? À moi ? Aucune de ces pistes ne paraît envisageable, et, en dehors de nous et des trois ou quatre personnes qui ont découvert les cadavres, nul n’a rien vu. Il n’y a que les cris d’orfraie de tout l’État de Floride, qui tient à sauver l’industrie touristique.

J’ouvre brusquement les yeux sur Deborah, qui me fixe toujours comme un setter à l’arrêt.

— Quoi, merde ? demande-t-elle.

— Et si c’était leur intention ?

Elle me regarde un moment avec le même air que Cody et Astor quand ils viennent de se réveiller.

— Ça veut dire quoi ? demande-t-elle finalement.

— La première pensée qui m’est venue en voyant les corps, c’est que le but n’avait pas été de les tuer, mais de les exposer.

— Oui, je me souviens, ricane-t-elle. Et j’ai toujours pas compris.

— Mais si, ça tient debout. Si quelqu’un essaie de produire un effet, une sorte d’impact.

— À part attirer l’attention de tous les médias du monde…

— Non, pas à part. C’est précisément de ça que je te parle.

— Quoi ?

— Quel est le problème, si tous les médias ont les yeux rivés sur la Floride, sœurette ? Sur Miami, haut lieu touristique de la planète…

— Tout le monde se dit qu’il est hors de question de foutre les pieds dans cet abattoir. Enfin, Dex, c’est quoi, ton idée ? Je t’ai dit… Oh… (Elle fronce les sourcils.) Tu veux dire qu’on a fait ça pour causer du tort au tourisme ? À l’État tout entier ? C’est complètement dingue.

— Tu crois que le coupable n’est pas dingue, peut-être ?

— Mais qui ferait un truc pareil ?

— Je n’en sais rien. La Californie ?

— Arrête, Dexter. Ça ne tient pas debout. Il faut un mobile quelconque.

— Quelqu’un qui nourrit une certaine rancune, dis-je avec plus de conviction que je n’en éprouve vraiment.

— Qui en voudrait à un État tout entier ? Parce que ça, tu trouves que ça tient debout ?

— Oui, bon, pas vraiment.

— Dans ce cas, sors-moi un truc qui tienne debout, par exemple. Là, tout de suite ! Parce que je vois pas comment ça pourrait être pire.

Si la vie nous enseigne quelque chose, c’est qu’il faut filer se réfugier sous un meuble quand quelqu’un est assez imprudent pour prononcer de telles paroles. Et comme de bien entendu, à peine Deborah a-t-elle refermé la bouche que son téléphone sonne et qu’une voix assez déplaisante me chuchote que c’est le moment où jamais de me couler sous le bureau en position fœtale.

Deborah décroche tout en me foudroyant du regard puis, soudain, elle se détourne et se plie en deux. Elle marmonne quelque chose qui ressemble à « Quand ? Bon sang. D’accord », puis elle raccroche, se retourne et me toise, l’air encore plus furibarde.

— Espèce d’enfoiré.

— Qu’est-ce que j’ai fait ? demandé-je, assez surpris de cette fureur glaciale.

— C’est ce que je voudrais bien savoir.

Même un monstre finit par être parfois gagné par l’irritation, et je sens que je n’en suis pas loin.

— Deborah, soit tu fais des phrases complètes qui veulent dire quelque chose, soit je retourne au labo nettoyer mon spectromètre.

— Il y a du nouveau dans l’affaire.

— Alors pourquoi tu n’es pas contente ?

— C’est à l’office de tourisme. (J’ouvre la bouche, prêt à sortir une petite vanne bien sentie. Je me ravise.) Ouais, exactement. C’est comme si quelqu’un en voulait à l’État tout entier.

— Et tu crois que c’est moi ? dis-je. (J’ai dépassé l’irritation, j’en suis à l’ébahissement. Elle se contente de me fixer sans un mot.) Debs, quelqu’un a versé un truc dans ton café. La Floride, c’est chez moi. Tu veux que je chante Swanee River ? Elle se lève d’un bond.

— Viens, on y va.

— Toi et moi ? Et Coulter, ton équipier ?

— Il prend son café, qu’il aille se faire foutre. Et d’ailleurs je préférerais faire équipe avec un gros porc plutôt qu’avec lui. Viens.

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