Gérard de Villiers - Kill Henry Kissinger !

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Il prit la théière et versa de larges rasades de J & B dans les verres. Puis il leva le sien.

— Bienvenue au Koweit.

L’alcool fit du bien à Malko. Il dormait littéralement debout. Le Boeing de Air India qui l’avait amené de New York n’avait eu que neuf heures de retard. Mais il n’avait pas eu le choix. Les Kowait Airways n’allaient pas jusqu’à New York. Elles avaient du pétrole, des avions, mais pas assez de pilotes… La CIA avait envoyé un télex à Malko qui se trouvait à New York en train de négocier l’achat de kilomètres de moquette pour son château, lui enjoignant de gagner le Koweit et de s’installer au Sheraton. Sans préciser pourquoi. C’était la deuxième mauvaise nouvelle de la journée. En téléphonant à Liezen, Alexandra lui avait appris une catastrophe : durant son absence, Krisantem, croyant bien faire, et en bon musulman ignorant en vins, avait offert à l’équipe de couvreurs qui refaisaient l’aile nord, une bouteille de Château-Margaux 1937 ! Un nectar, une merveille, que ces rustres avaient trouvé « pas mal ». Malko avait mis deux heures à récupérer. Son Château-Margaux était ce qu’il avait de plus précieux, dans sa cave. La perte était irremplaçable. Krisantem avait proposé d’étrangler les couvreurs, mais, en plus, il n’aurait pas eu de toit.

Arrivé au Koweit le 31 au matin, il avait trouvé dans une enveloppe à son nom une invitation pour le réveillon à la table 23. Avec la carte de visite de Richard Green, chef de station de la « Company » au Koweit. L’ambassade était fermée et la ligne directe de l’Américain ne répondait pas…

Malko avait fait repasser son smoking et attendu le soir. Il regarda autour de lui. Curieux réveillon…

— C’est la prohibition, remarqua-t-il. Si on nous voit boire de l’alcool, nous risquons d’être lapidés.

Mahmoud Ramah eut un gloussement joyeux.

— Pas ici. En Arabie Saoudite peut-être… Ou au Yémen. Regardez, autour de vous.

Effectivement, le réveillon du Sheraton ne respirait pas la bigoterie sinistre de l’Arabie Saoudite… Certes on ne voyait sur les tables que des bouteilles de Perrier, de Vichy St Yorre ou de Gini. Et des cafetières d’argent à l’infini… Ou des théières, comme celle posée sur la table de Malko… Mais la franche et bruyante gaieté qui régnait au Sheraton ne venait pas que de la chaleur communicative des banquets ! La moitié des assistants étaient déjà saouls comme des cailles. Sur une estrade un orchestre massacrait allègrement de la musique pop moderne. La salle était bourrée. Des étrangers et aussi beaucoup d’Arabes. Les femmes croulaient sous les bijoux et les brocarts. De vrais arbres de Noël.

Malko n’avait pas faim. Le grand buffet froid était superbe, mais l’anxiété lui serrait l’estomac. Il avait horreur de perdre son temps à banqueter.

En plus, une soirée de réveillon n’était pas la circonstance idéale pour rencontrer discrètement le chef de station de la CIA au Koweit. Même si les barbouzes locales étaient passablement éméchées…

Tout à coup, les lumières s’éteignirent complètement. Dans un concert de cris chatouillés, l’obscurité demeura totale quelques secondes puis un projecteur se braqua sur une scène où se trouvait l’orchestre.

« Nous sommes bons pour la danse du ventre », pensa Malko.

Il ne pensa pas longtemps. Une sculpturale silhouette vert lézard surgit dans la lueur du projecteur. Une Noire au visage harmonieux, moulée dans un long fourreau de paillettes vertes qui semblait cousu sur elle. Une longue fente découvrant des jambes fuselées, jusqu’en haut des cuisses, à la limite de l’indécence. Derrière Malko, une grosse Libanaise grinça distinctement des dents tandis que son mari avalait d’un coup le tiers d’une « théière ».

Déjà la Noire commençait à chanter : Killing me softly. En fermant les yeux, on aurait dit Roberta Flack… La voix chaude couvrit les grincements de dents. Les paillettes ondulaient dans la lumière comme un long serpent vert, avec parfois l’éclair noir, fulgurant et provoquant des longues jambes.

Mahmoud Ramah se pencha vers Malko.

— Elle est belle, non ?

Difficile de le contredire. La Noire acheva sa chanson dans un tonnerre d’applaudissements, Malko consulta discrètement sa montre ; minuit moins trois… Des cris de joie commençaient à fuser un peu partout. La chanteuse salua et, du podium, plongea dans la foule, se dirigeant droit vers la table de Malko. Les lumières s’éteignirent. Aussitôt le barman derrière Malko vociféra :

— Happy New Year !

Dans le noir, les gens s’embrassaient, essayant parfois de se tromper de voisine. Toutes les lumières se rallumèrent d’un coup. La Noire se tenait debout devant Malko. Elle souriait. Encore plus belle de près que de loin.

Elle plongea ses yeux dans les siens :

— Happy New Year ! dit-elle d’une voix mélodieuse.

Elle s’assit avec grâce sur la chaise voisine, avança le visage et l’embrassa légèrement sur la bouche. Il entendit dans un murmure :

— C’est avec moi que vous avez rendez-vous.

Déjà, elle se tournait vers Mahmoud Ramah. Leur baiser fin nettement plus consistant. À la limite de l’attentat à la pudeur. La longue main fine du jeune Koweiti avait trouvé l’ouverture des paillettes et en profitait largement.

Derrière, le Libanais troublé renversa une cafetière. La bonne odeur du cognac Gaston de Lagrange s’éleva aussitôt de la nappe.

À bout de souffle, Mahmoud Ramah et la Noire se séparèrent enfin. Le Koweiti se tourna vers Malko :

— Je vous présente Éleonor Ricord, la vice-consul des États-Unis à Koweit.

Malko ne put retenir un sourire surpris. Le corps diplomatique prenait une forme inattendue.

L’ambassadeur devait faire des claquettes…

— Vous chantez toujours seule, demanda Malko, ou vous faites des duos avec l’ambassadeur.

Éleonor Ricord éclata de rire.

— La chanson, c’est mon hobby ! Mais je ne me produis jamais en public. Ce soir, c’est exceptionnel. À cause du réveillon.

Malko admirait pensivement le visage fin et sensuel. En plus, c’était une barbouze… Pour peu qu’elle sache faire la cuisine, elle était complète…

Le baiser-ventouse avait rendu Mahmoud Ramah nerveux. Il remua, mal à l’aise sur sa chaise.

— Ce n’est pas très drôle, ici, dit-il. Si nous allions chez moi ?

C’était aussi l’avis de Malko. Il se leva. Mahmoud Ramah appela le garçon d’un geste impérieux. Aussitôt, ce dernier ramena les bouteilles vides de J & B et de cognac Gaston de Lagrange et reversa dedans le contenu de la cafetière et de la théière… Un peu partout, ceux qui partaient l’imitaient.

— Vous avez une voiture ? demanda Éleonor Ricord à Malko.

— Avec un chauffeur, précisa Malko.

Le tout fourni par le Sheraton.

— La maison se trouve dans l’avenue Istiqual, numéro 132, expliqua la Noire. Juste en face d’une autre qui a une immense antenne de télévision. C’est un Iranien fou… Ou un espion, je ne sais pas.

La conversation ne manquait pas de sel… Mahmoud enfourna ses bouteilles dans sa dichdacha et ils sortirent Laissant Mahmoud et Eleonore disparaître la main dans la main, Malko traversa le hall désert du Sheraton et réveilla son chauffeur qui dormait dans la Chevrolet bleue. La nuit était fraîche, presque froide. Il donna l’adresse et se laissa aller sur les coussins, perplexe.

Des confettis étaient encore accrochés à son smoking. Il avait encore dans les oreilles le joyeux tintamarre du réveillon et à la bouche le goût suave des lèvres de la belle vice-consul… Pourtant la CIA ne l’avait pas envoyé à Koweit pour jouer les fêtards. Le réveil risquait d’être douloureux.

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