Gérard de Villiers - Kill Henry Kissinger !
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- Название:Kill Henry Kissinger !
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1974
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00123-8
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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Déjà, le premier des bagagistes le visait avec sa mitraillette. Malko n’eut même pas le temps de sortir son pistolet extra-plat. Il y eut une explosion sèche et le Palestinien en blanc fut soudain couvert de sang. Sa main droite et son visage avaient été déchiquetés par l’explosion de son arme.
Malko, accroupi, visa Salem Bakr, tira deux fois.
Le médecin tournoya sur lui-même, tomba à genoux, se releva. Lâchant sa mitraillette, il prit une grenade et la jeta de toutes ses forces vers le Boeing. L’engin rebondit et roula sous l’aile, à trois mètres de Malko. Celui-ci entendit le hurlement du commandant de bord, par la vitre ouverte du cockpit.
Abrité derrière la passerelle roulante, un autre Palestinien jeta à son tour une grenade. Elle heurta Malko à l’épaule, le déséquilibrant et l’empêchant de toucher celui qu’il visait. Puis roula près du train avant du Boeing. Sans plus exploser que la première.
Trois voitures pleines de soldats, d’agents du « Secret Service » et de policiers fonçaient vers le Boeing en danger. Il restait très peu de temps aux quatre terroristes survivants.
À genoux, sur le ciment, le médecin hurla quelque chose en arabe.
Aussitôt le sheikh Sharjah se jeta courageusement en avant, le poignard à la main, défiant les mitraillettes des Palestiniens.
Tout se passa ensuite comme un terrifiant ballet surréaliste. Salem Bakr, blessé, ramassa sa mitraillette et visa les réservoirs du Boeing. L’arme lui éclata à la figure. Le bas du visage et la poitrine criblés de fragments métalliques. Il roula sur le ciment, hurlant de douleur.
Les trois autres jetèrent en même temps les grenades qu’ils avaient. Le terroriste qui se cachait derrière l’escalier roulant n’eut pas de chance : sa grenade au phosphore lui explosa dans la main avec un bruit mou au moment où il relâchait le percuteur. Transformé en torche vivante, il lâcha son arme et, avec des cris horribles, essaya de se rouler par terre pour éteindre le phosphore qui le dévorait vivant.
Les autres grenades roulèrent un peu partout comme des balles de golf, sans exploser.
Le quatrième Palestinien arriva si près de Malko que ce dernier put voir son visage crispé et haineux. Lorsqu’il voulut balayer d’une rafale Malko et le Boeing, le boîtier de culasse du MP 5 explosa et la culasse fila en arrière, lui transperçant la gorge. Il tomba en avant, une expression d’intense surprise sur ses traits encore enfantins.
Personne ne put dire ce qui avait tué le cinquième terroriste… Son MP 5 se désintégra entre ses mains, le criblant de parcelles métalliques brûlantes au moment où les policiers entassés dans la première jeep tiraient sur lui assez de plomb pour couler un cuirassé. Haché vivant, il ne fut plus qu’un tas sanglant sur lequel tous les nouveaux arrivants vidaient leurs chargeurs. Richard Green extirpa en voltige ses deux cent cinquante livres de la première jeep et fonça sur Malko.
— Il est OK ?
Inutile de demander qui.
— J’espère qu’il ne regardait pas à travers les hublots, dit Malko, encore assourdi par les détonations.
Ils devaient presque hurler pour se parler. Les policiers et les soldats s’acharnaient sur les cadavres, vidant des chargeurs entiers dans les corps qui tressautaient Comme pour se venger de la peur qu’ils avaient eue. Le sheikh Sharjah, à coup de vociférations, réussit à calmer ses hommes. Silencieusement, les Américains du « Secret Service » formaient une haie ininterrompue autour du Boeing, armes au poing.
Un « vrai » mécanicien accourut avec un micro et des écouteurs qu’il brancha sur le fuselage et on put enfin communiquer avec l’intérieur du Boeing. Richard Green s’empara du micro.
— Ici, Richard Green, annonça-t-il, nous avons la situation en main. Il n’y a plus de danger. Le Secrétaire d’État pourra débarquer dans quelques minutes.
Déjà on embarquait les cadavres dans une camionnette militaire. Il fallait mieux éviter que Henry Kissinger, Prix Nobel de la Paix, ne débarque dans un charnier.
La Continental blindée arriva à son tour, ainsi que d’autres renforts. Sans douceur, les policiers vidaient la salle de transit bloquant tout le monde pour vérification d’identité. Chino-Bu sortit les mains sur la tête, et aperçut Malko. Elle eut un haut-le-corps et essaya d’abord de rentrer, puis, refoulée, tenta de fuir. Happée par des policiers, bourrée de coups de crosse, le visage en sang, on la jeta dans une jeep.
Malko regardait tristement cette scène de carnage. Évidemment c’était une leçon sanglante. Le sheikh Sharjah s’approcha de lui, un peu calmé.
— Mais, enfin, qu’avez-vous fait ? Pourquoi ces armes ont-elles éclaté ?
Des policiers jetaient hâtivement des bâches sur les taches de sang, d’autres ramassaient les grenades non explosées avec précaution, ainsi que les armes éclatées.
— Oh ! C’est un vieux truc très simple des temps héroïques de l’OSS [17] Office of Special Services.
dont je me suis resservi, expliqua Malko. J’ai pu retrouver ces armes quand j’ai été en Inde. La CIA savait de quel modèle il s’agissait car elles avaient été volées. Pour les mitraillettes, c’était simple. Il suffisait de remplacer les deux premières cartouches de chaque chargeur chargé avec de la « poudre progressive » normale, par des cartouches-pièges fabriquées dans un laboratoire de la CIA, en Allemagne.
— Au lieu de 0 g 43 de poudre, 3 grs de T.N.T. super brisant. Dès le premier coup, l’arme explose entre les mains du tireur. La seconde cartouche-piège est là par sécurité. Au cas où la première serait éjectée par erreur.
— Pour les grenades, c’est le même principe : pour les grenades au phosphore, il suffisait de substituer au dispositif d’allumage en place, un autre sans mèche lente de trois ou quatre secondes. Au moment où on déclenche l’allumeur, la grenade explose entre vos mains.
— Cela aurait été trop dangereux pour les explosives. J’ai seulement remplacé leur allumage par un système inerte.
Sharjah regarda Malko avec admiration.
Solennellement, des officiers de la Mohbakah poussaient une nouvelle passerelle contre le Boeing.
Malko se demanda ce qu’avait éprouvé Henry Kissinger en voyant le commando-suicide se ruer sur le « 707 ».
La camionnette emportant les cadavres passa devant eux. Le sheikh Sharjah murmura :
— Celui qui frappe par l’épée périra par l’épée.
Примечания
1
Un dinar = 15 francs.
2
Robe arabe traditionnelle portée par les hommes.
3
Bonjour, Majesté !
4
Dieu te donne longue vie.
5
Organe officiel du parti Nazi en Allemagne.
6
Le scout.
7
Palestine Liberation Organisation.
8
Police secrète politique iranienne.
9
Pas question.
10
Environ 1 fr 50 ou 35 cents U.S.
11
Bonjour, en hindou.
12
On ne peut pas se perdre à Ajuna Beach.
13
Mets-le-moi.
14
Venez vite. J’ai peur. Jambo est malade.
15
Drogués.
16
Sécurité militaire.
17
Office of Special Services.
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