Gérard Villiers - La taupe de Langley

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La tension diminua d’un coup dans le fourgon. Bill Livingstone, Malko et Franck Woodmill se tournèrent en même temps vers Tom, l’agent du FBI.

— Tom, qu’est-ce que vous avez trouvé ? demanda Livingstone.

— Ceci, Sir.

Il lui tendit un étui à cigare en métal. Bill Livingstone en dévissa le bout, faisant apparaître du coton. Il tira et sortit un stylo noir, assez ventru.

Malko vit le sang se retirer du visage de Franck Woodmill, qui tendit la main.

— Faites voir.

Bill Livingstone le lui tendit, et le Directeur adjoint des opérations l’examina attentivement. Malko aperçut en même temps que lui les deux lettres dorées sur le capuchon : W.N.

Franck Woodmill échangea un regard avec Malko. Il y avait une détresse inhumaine dans ses prunelles. William Nolan, sûr de l’impunité en dépit des soupçons qu’il devait sentir peser sur lui, avait continué son travail de taupe.

— Vous aviez raison, murmura-t-il.

Bill Livingstone observait les deux hommes, intrigué.

— On dirait que cela vous dit quelque chose, Franck.

L’homme de la CIA inclina affirmativement la tête.

— Oui, Bill. J’aimerais vous en parler. En tête-à-tête.

Ils prêtèrent à peine attention à la voix sortant du haut-parleur qui annonçait la sortie de Harry Feinstein. Ils avaient découvert le système de transmission des Soviétiques et ils savaient où le localiser. Bill Livingstone lança dans un micro.

— Nous démontons. Retour à F Street. Suivez le sujet numéro 2. Terminé.

Durant le trajet, personne n’ouvrit la bouche. Franck continuait à serrer le stylo dans sa main comme si on allait le lui voler. Ce n’est que dans le bureau de Bill Livingstone que ce dernier rompit le silence.

— Alors, Franck, qu’est-ce que vous cachez ?

* * *

Malko, Franck Woodmill et Bill Livingstone regardaient le stylo démonté sur le bureau et le rouleau de microfilms qu’il avait contenu. Mâchonnant un chewing-gum, le regard posé sur les diplômes qui décoraient les murs, Bill Livingstone semblait plongé dans une profonde perplexité. Il s’ébroua pour dire :

— Franck, vous me foutez dans une siuation impossible. Le type qui a fait ça mérite d’être collé dans un pénitencier pour une centaine d’années. Quel que soit son rang…

— Bien sûr, reconnut le Directeur adjoint des Opérations. Mais vous réalisez l’importance de cette affaire… Tout ce que je vous demande, c’est de mettre tout ça dans votre coffre jusqu’à lundi, jour où le DCI revient. À huit heures du matin, nous serons tous les deux dans votre bureau. D’ici là, vous ne faites rien. Sauf surveiller Feinstein.

— Et si W.N. se tire ?

Il n’osait même pas prononcer son nom. Les révélations de Franck l’avaient abasourdi.

— Il ne bougera pas, assura Franck. Ce n’est pas une affaire ordinaire. Lundi, nous aviserons.

Il se tut, la bouche sèche. De nouveau Bill Livingstone semblait ailleurs. Une absence qui se prolongea d’interminables secondes. Finalement, Bill Livingstone émit un profond soupir et laissa tomber :

— OK. Franck. Lundi, huit heures. Mais il faut vraiment que j’aie confiance en vous.

Malko et Franck se retrouvèrent dans F Street.

— J’ai fait de mon mieux, fit le Directeur adjoint des Opérations. Lundi, je raconte tout au DCI. Il prendra ses responsabilités. C’est une histoire horrible. Pourvu, au moins, qu’on arrive à inculper Feinstein du double meurtre. Je vais vous demander de rester à Washington. J’aurai besoin de votre témoignage.

— Et Milton Brabeck ?

— Qu’il décroche. C’est inutile de faire double emploi avec le FBI.

C’était une amère fin de semaine. Malko se dit que ces trois jours allaient être interminables.

— Je vais prévenir Milton moi-même, proposa-t-il.

Grâce au Motorola, il avait un contact facile.

* * *

William Nolan essayait de comprendre ce que lui disait son interlocuteur, le chef de la mission d’information du Sénat dans le brouhaha du Four Ways , un des restaurants les plus sélects de Washington, sur la 20 eRue au coeur de R Street. Le Bermuda Lounge bruissait de dizaines de conversations. Le sénateur lui jeta un regard intrigué.

— Ça ne va pas, Bill ?

William Nolan eut un sourire contraint.

— Je crois que je couve une grippe.

— Prenez de la Bufferin, conseilla le sénateur. Avec un grand verre de Johnny Walker.

— Je ne bois jamais d’alcool, expliqua le Directeur adjoint de la CIA avec un sourire d’excuses, mais je passerai votre recette à d’autres. En tout cas, je crois que je vais aller me reposer.

— OK, soignez-vous, conseilla le sénateur, en train d’observer une ravissante attachée de presse du Congrès en mini pousse-au-viol.

Les deux hommes se séparèrent et William Nolan, après avoir serré quelques mains, alla aux toilettes et ensuite dans une cabine téléphonique. Sa conversation fut très brève, il ressortit et s’engouffra dans son Oldsmobile noire.

— On va au bureau, dit-il à son chauffeur.

C’était son anniversaire et il avait promis à Fawn McKenzie de passer la soirée avec elle : seulement avant, il avait beaucoup à faire.

Le matin même, il avait rendu visite au père de Jessica Hayes et trouvé un homme brisé. Toute la Company bruissait de folles rumeurs et la police de Georgetown piétinait. On savait que l’assassin avait utilisé un revolver muni d’un silencieux car il n’y avait pas de douilles et les voisins n’avaient rien entendu.

William Nolan avait eu besoin de toute sa volonté pour ne pas dire ce qu’il savait.

* * *

La nuit tombait sur Wisconsin Avenue et Milton Brabeck avait du mal à lutter contre une certaine somnolence. Il s’ébroua, regardant pour la millième fois l’Econoline blanche, garée en face de la boutique d’Harry Feinstein.

Il avait refusé de décrocher de sa planque, comme Malko lui en avait transmis l’ordre, en lui expliquant ce qui s’était passé. Maintenant qu’il était pratiquement sûr que le « clandestin » était le meurtrier de Jessica et de sa fille, il était comme un bouledogue accroché à sa proie.

Même si cela ne servait à rien.

Le FBI surveillait le fleuriste, avec des moyens infiniment plus sophistiqués que lui. Il avait déjà repéré deux fourgons, stoppés un peu plus loin, qui dissimulaient certainement des agents fédéraux…

Il bâilla et décida d’aller boire un café dans un bar, distant de cent mètres à peine. Cela lui changerait les idées. En passant devant la boutique du fleuriste, il aperçut une voie le long de l’immeuble qui rejoignait une cour, bordée de garages en bois. Quelqu’un était en train de la traverser, venant visiblement de la porte de service du magasin de fleurs.

Harry Feinstein ! Le fleuriste n’avait plus sa salopette bleue mais une canadienne et un chapeau. Il ouvrit les portes d’un des garages et Milton aperçut une petite voiture blanche. Il s’attendait à ce que le fleuriste se mette au volant et parte. Mais ce dernier y entra et referma. Milton Brabeck s’arrêta, intrigué. Aucune lumière ne filtrait du garage. Il s’engouffra dans la cour, profitant de l’ombre, et colla son oreille au battant de bois.

Le grondement d’un moteur le fit sursauter. Il écouta, de plus en plus perplexe. Pourquoi Harry Feinstein faisait-il marcher sa voiture dans un garage fermé ? Est-ce qu’il était en train de se suicider ?

Au moment où il se préparait à ouvrir la porte du garage, le bruit s’atténua et s’éloigna. Milton Brabeck attendit quelques secondes, puis n’entendant plus rien, se décida à écarter le battant Le garage était vide.

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