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Gérard de Villiers: SAS à Istanbul

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Gérard de Villiers SAS à Istanbul

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Malko Linge, qui fait des extras pour la Central intelligence Agency, le Deuxième Bureau américain, n’est pas un agent secret ordinaire : c’est Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge. il possède un château en ruine. Chaque mission qu’on lui propose doit lui rapporter de quoi réparer une toiture, un pan de mur… Lorsque Washington lui confie une enquête sur un sous-marin atomique mystérieusement disparu dans les Détroits, Malko se doute qu’il aura affaire à forte partie.

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— Et moi, qu’est-ce que je vais devenir ? demanda-t-il à Malko.

— Dites la vérité. Que je vous ai enlevé.

— Ils ne me croiront pas.

— Essayez.

Krisantem hocha la tête et démarra. Derrière lui, toutes les voitures s’ébranlèrent.

Chapitre XIX

L’explosion avait surpris Doneshka à l’instant où il allumait sa vingt-troisième cigarette. Son cœur fit un saut et il eut envie de vomir. Comme un fou, il jaillit de la voiture et courut par le sentier jusqu’à la berge.

Aucune lueur à l’horizon. Il essayait de se persuader que ça pouvait venir de beaucoup plus loin, lorsqu’une explosion moins forte fit jaillir un geyser au-dessus du barrage.

Il serra les poings. On l’avait trahi, roulé, et cette trahison aurait des conséquences incalculables pour son pays. Sans compter ceux du sous-marin qui avaient dû maudire, avant de mourir, l’imbécile qui s’était fait avoir.

Il remonta dans sa voiture et démarra, tout en jurant à voix basse, sans interruption. Conduisant à tombeau ouvert, il ne s’arrêta que derrière la Mosquée d’Uskùdar, juste avant le bac, dans une impasse bordée de terrains vagues. Il attendit cinq minutes pour être sûr de ne pas avoir été suivi.

Puis il passa à l’arrière et ouvrit son émetteur.

Il eut le contact immédiatement. Longtemps, il parla en russe d’une voix égale, essayant de ne rien oublier. Puis il referma l’appareil et repassa au volant. Il lui restait encore beaucoup de choses à faire avant de s’occuper de lui. Et, d’abord régler quelques comptes.

Il passa le bac désert après avoir attendu cinq minutes et prit la direction du nord.

La nuit était claire et aucune voiture ne le croisa. En un quart d’heure il arriva à la maison d’Elko Krisantem. Tout était éteint, la Buick n’était pas là. Doneshka en grinça des dents. Là était la preuve que le Turc trahissait également.

Le Russe écouta un moment puis sortit de la voiture. Dans la main droite, il tenait un long pistolet noir muni d’un silencieux, une arme sans marque et sans numéro, fabriquée dans une petite usine du Caucase.

Il poussa la grille.

Son pas fit crisser le gravier, mais rien ne bougea dans la maison. Alors, d’un geste décidé, il appuya longuement sur la sonnette. Rien ne se passa tout de suite. Puis il y eut un remue-ménage à l’intérieur, l’entrée s’alluma et la voix de Mme Krisantem demanda :

— Qui est-ce ?

— Un ami. Elko est là ?

Il avait parlé en turc. Rassurée, elle entrouvrit la porte. Mais l’expression du Russe lui fit peur. Aussitôt, elle tenta de refermer. Trop tard. D’un coup d’épaule, il la repoussa. Elle hurla en voyant le pistolet.

Il tira. Une grosse tache rouge apparut sur son cou, entre l’oreille et le col de la chemise de nuit. Les deux autres balles la frappèrent en pleine poitrine. Avec un affreux gargouillis, elle s’effondra contre la porte de la chambre.

Pour plus de sécurité, Doneshka lui tira encore une balle dans l’oreille. Il repartit en fermant soigneusement la porte, un peu soulagé. Krisantem, il le rattraperait toujours.

À deux heures du matin, il était de nouveau dans la basse ville, au sud de la Corne d’Or. Il stoppa dans une petite rue, près de la Mosquée Karüye et frappa à une porte de bois, trois coups, puis deux, puis trois. On lui ouvrit presque immédiatement. Et dix minutes plus tard, la voiture repartait avec deux hommes de plus.

Tout était éteint lorsqu’ils arrivèrent chez Beyazit. Un des hommes de main de Doneshka y alla tout seul, sans arme, et frappa. Rien ne répondit. Les deux autres l’attendaient dans la voiture, au bas de la rue.

Doneshka décida de laisser un homme en faction, un peu plus haut. Il avait un ordre simple : tirer à vue.

Ils repartirent. Le Russe était repris par sa rage. Pour lui, c’était fichu de toute manière. Ses chefs ne lui pardonneraient pas, ou les Turcs ne le rateraient pas. Il ne tenait pas à finir dans les caves en ciment de l’immeuble de la Sécurité, alors il préférait se battre.

Le bac d’Uskùdar était toujours aussi désert. Ils refirent en sens inverse le chemin qu’il avait parcouru une heure avant, et s’arrêtèrent, un peu plus haut, derrière une ferme abandonnée. De là, ils surveillaient la route qui menait au bâtiment de garde où se trouvait Beyazit.

Par acquit de conscience, Doneshka descendit jusqu’à l’eau. La barque était toujours vide. Ses deux camarades étaient morts ou prisonniers.

— Tu crois qu’il va venir ? demanda son compagnon.

— C’est une chance à courir.

— Il est peut-être déjà parti.

— Peut-être.

Le silence retomba. Les yeux grands ouverts, Doneshka demeura immobile dans l’obscurité, attendant que le jour se lève.

À huit heures dix, il réveilla d’un coup de coude son compagnon endormi. Une moto arrivait sur la route. C’était Beyazit.

Malko fut réveillé par des petits coups frappés à sa porte. Il alluma et regarda sa montre : 4 heures. Passant sa robe de chambre, il alla jusqu’à la porte et chuchota :

— Qui est-ce ?

Il espérait que Leila avait des insomnies. Mais c’est une voix d’homme qui répondit :

— C’est moi, Krisantem. Ouvrez.

C’était peut-être un piège. Mais Malko se fia à son instinct. Il prit quand même une précaution. Avant d’ouvrir, il décrocha son téléphone et appela Jones.

— J’ai une visite, expliqua-t-il à voix basse. Je laisse l’appareil décroché. Écoutez et venez si ça va mal.

Il alla ouvrir pendant qu’à l’étage au-dessus, Jones essayait d’une seule main de passer son pantalon et de l’autre d’armer son Colt.

Mais Krisantem était seul. Il avait une sale tête, pas rasé et l’air crevé. Il portait une petite valise.

— Ils ont tué ma femme, dit-il. Et ils veulent ma peau aussi. Alors je suis parti. Je veux venir avec vous après avoir réglé son compte au salaud qui a fait ça.

— Je vous laisse ma valise. Tout ce que je possède est dedans. Si je ne reviens pas, gardez-la.

— Voulez-vous de l’aide ? Le Turc secoua la tête.

— Pas la peine. C’est une question personnelle. S’ils me tuent, vous me ferez plaisir en prenant la suite. Au revoir.

Et il disparut en fermant doucement la porte derrière lui. Il avait laissé la Buick derrière l’hôtel. Avant de démarrer, il prit sa vieille pétoire à sa ceinture et se livra pendant plusieurs minutes à une besogne mystérieuse.

Ensuite, il retourna chez lui. Ils allaient certainement revenir.

Il laissa la voiture loin de chez lui, et continua à pied pour arriver par-derrière. Avant de se cacher dans la cave, il vérifia que les morceaux de scotch qu’il avait collés en travers des portes étaient toujours là. Donc, personne n’était encore venu. Il s’installa sur un tonneau, l’arme à la main. Ça pouvait être long.

La moto s’arrêta doucement près de la Fiat. Beyazit avait freiné en voyant la voiture. Il mit pied à terre, rangea soigneusement sa moto sur le bord de la route et s’approcha de la voiture. Son visage n’exprimait aucun sentiment.

— Je suppose que vous voulez me tuer, dit-il calmement. Doneshka sortit de la voiture comme un diable de sa boîte.

— Salaud ! Je devrais t’ouvrir le ventre avec mes mains. Tu nous a trahis. Tu savais que les Américains avaient découvert le tunnel. Et maintenant, mes camarades sont morts par ta faute.

— Je vous hais, vous, les communistes. Et j’ai sauvé mon frère. Il vaut mieux que vous tous réunis.

Fou de rage, le Russe le gifla deux fois à la volée. Beyazit ne broncha pas.

Le Russe tira son pistolet à silencieux. Ses deux compagnons l’imitèrent.

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