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Gérard de Villiers: Le printemps de Varsovie

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers: Le printemps de Varsovie» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1978, ISBN: 2-259-00365-6, издательство: Plon, категория: Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Gérard de Villiers Le printemps de Varsovie

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— Je connais un témoin encore vivant qui pourra vous certifier que tout ce que je vous dis est vrai. À Varsovie. Qui en a les preuves…

Il s’interrompit brusquement. Sa voix changea, passant au registre suppliant.

— Il faut que vous partiez maintenant, Ihre Hoheit, j’attends quelqu’un. Une jeune fille, dit-il, l’air gourmand…

Bien ignoble.

— Quand me racontez-vous la fin de votre histoire ? demanda Malko.

Le vieux Julius le poussait respectueusement vers la porte de derrière, donnant sur un petit passage rejoignant Grabenstrasse.

— Ce soir, ce soir, si vous voulez, Ihre Hoheit, dit l’antiquaire. Téléphonez-moi. Quand vous voudrez, à partir de huit heures.

Il ouvrit la porte, faisant entrer une coulée d’air glacé, retrouva son air humble pour dire :

Auf Wiedersehen, Ihre Hoheit. Auf Wiedersehen.

Malko se retrouva dans le passage longeant le vieil immeuble. Il neigeait de plus belle. Il dut parcourir plus de cent mètres, tourner dans Grabenstrasse avant de retrouver la Rolls transformée en cube blanc.

Heureusement, Elko Krisantem avait eu la bonne idée de laisser le chauffage. Malko se réinstalla à l’arrière et déplia le journal polonais qu’il avait emporté.

Curieuse histoire. Mais avec Julius Zydowski, on ne savait jamais où était la vérité.

— Où allons-nous. Votre Altesse ? demanda Krisantem. Malko consulta sa montre.

— Chez la Gräfin von Wisberg, Elko. Pendant que je serai là-bas, vous irez déposer mes affaires au Sacher.

* * *

Julius Zydowski ôta sa blouse blanche, passa machinalement la main sur son crâne chauve, alla tisonner le poêle et regarda sa montre. Encore quelques minutes.

Il tira de sous une pile de magazines un vieux Penthouse et l’ouvrit à une photo particulièrement suggestive. La page était cornée et froissée car c’était sa petite joie habituelle. Il était très stable dans ses fantasmes, freiné par le prix, prohibitif à ses yeux, des magazines pornos. Celui-là durait depuis près de deux ans…

Assis près du poêle, il se plongea dans la contemplation de la fille à genoux sur une couverture en fourrure, vêtue de bas noirs trop courts et d’escarpins dorés. Elle se retournait, offrant un visage sensuel et vulgaire, avec un sourire bassement racoleur. Julius resta en extase, sentant monter en lui les prémices délicieuses du plaisir. Chaque fois qu’il faisait une belle affaire, il s’offrait une petite joie. Les filles qui travaillaient autour de la cathédrale le connaissaient et acceptaient de livrer à domicile. Julius était trop timide pour aller se faire racoler dans la rue.

Il leva les yeux. On avait frappé à la porte de la boutique. Hâtivement, il cacha le magazine, le remettant sous la pile, passa encore une fois la main sur son crâne chauve et trottina dans le bric-à-brac de la boutique, sans allumer.

Libérant la sûreté, il ouvrit la porte, se baissant pour faire sauter la gâche inférieure. Il se redressa, avec le sourire qu’il réservait normalement aux gros clients. Qui s’effaça instantanément.

Ce n’était pas Elga la Rousse qui se tenait dans l’embrasure, mais deux hommes inconnus de lui. Presque semblables.

Des chapeaux, des visages aux traits épais, sans grande expression. Des manteaux grisâtres, mal coupés. Le plus grand avait les oreilles décollées et le front bas sous un feutre verdâtre à grands bords. Julius Zydowski sentit son cœur lui monter dans la gorge. Des années de vie clandestine avaient aiguisé son sixième sens. Mais il n’eut le temps de rien faire. Le plus grand le repoussa à l’intérieur d’une bourrade. Aussitôt l’autre entra à son tour et referma la porte à clef. Appuyé à son bahut des Carpates, Julius Zydowski bredouilla :

— Meine Herren, meine Herren, que…

L’homme aux oreilles décollées s’approcha et dit d’une voix faussement joviale en polonais :

— Des nouvelles de Varsovie, przekupiony[7] Vendu.. L’antiquaire eut l’impression de recevoir un coup de poing dans l’estomac. Il secoua la tête, essaya de sourire, liquéfié de terreur, paralysé, murmura :

— De Varsovie… Je ne comprends pas, Meine Herren. La boutique est fermée maintenant. Il faudrait revenir demain.

Les deux hommes le fixèrent un instant en silence.

Le grand aux oreilles décollées s’avança et le saisit par le col de sa chemise, puis l’entraîna à travers la boutique vers la pièce du fond. Julius Zydowski se débattait avec désespoir, s’accrochant aux meubles, poussant de petits cris effrayés.

— Meine Herren, meine Herren !

La poigne de son agresseur jeta Julius Zydowski contre un mur, près de la grande statue. Les deux hommes le contemplaient, inexpressifs, les mains dans les poches de leurs manteaux. Massifs, barrant la porte. Julius Zydowski avait du mal à respirer. Cela lui rappelait un mauvais et lointain souvenir, dans le ghetto de Varsovie. Ceux-là avaient des manteaux de cuir et des bottes, mais les regards étaient les mêmes. Froids, sûrs d’eux et vaguement goguenards… Il essaya de ne pas regarder le téléphone.

Comme s’il avait deviné sa pensée, le grand allongea le bras et décrocha le récepteur qu’il posa sur la table.

— Abgebrochen[8] Coupé.!

Le cœur de Julius Zydowski battait à 150 pulsations-minute. Il essaya de prendre un air totalement idiot.

— Je ne comprends pas, meine Herren, répéta-t-il, essayant de rester bien poli.

L’homme aux oreilles décollées s’approcha de la table, prit la lourde boîte à Thora et s’approcha du vieil antiquaire. Brusquement, il la laissa tomber, l’arête en avant.

Julius Zydowski la reçut sur le pied, poussa un hurlement de douleur et se mit à sautiller sur place, traits tordus de douleur. L’homme aux oreilles décollées crocha de nouveau dans sa chemise et l’appuya contre le mur.

— Arrête de jouer au con, dit-il en polonais. Tu nous dis ce qu’on veut et on s’en va.

— Mais que voulez-vous ?

Julius le savait, mais l’avait enfoui tout au fond de son subconscient. De peur qu’on le lise dans ses yeux.

— Un nom, dit l’homme sans le lâcher. Juste un petit nom et une adresse à Varsovie. Après, tu seras tranquille. Et tu sais de qui on veut parler.

Julius Zydowski demeura silencieux. Ne sentant presque plus la douleur de son pied. Il fallait tenir. Attendre le miracle. Il pensa soudain à celui qui devait l’appeler. À la fille qui l’attendait. Il avait déjà été sauvé de justesse au cours de son existence mouvementée. Ce n’était pas une situation d’avenir d’être juif à Varsovie, en 1943. Et pourtant…

— Je ne sais pas ce que vous voulez dire, répondit-il en polonais.

Sans un mot, son agresseur le prit à la gorge et le repoussa contre le mur. Jusqu’à ce que le dos de l’antiquaire heurte la Vierge de Nuremberg. Julius Zydowski chercha à s’écarter instinctivement.

— Attention ! fit-il. C’est très précieux.

La Vierge était ouverte et on apercevait les pointes de ses parois mobiles. « Oreilles Décollées » reprit Julius Zydowski au collet.

— Alors, tu parles, przekupiony ?

Julius Zydowski avala difficilement sa salive. Le cerveau vidé par la peur. Le silence n’était troublé que par le « bip-bip-bip » lancinant du téléphone décroché. Il fut rompu par « Oreilles Décollées » qui ordonna d’une voix calme :

— Entre là-dedans.

L’antiquaire ne bougea pas. Alors, sans brutalité, « Oreilles Décollées » le poussa à l’intérieur de la statue, ne s’arrêtant que lorsque Julius Zydowski eut le dos contre le bois rugueux. Le sommet de son crâne arrivait juste contre le haut.

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