Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie

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— On gèle, dit-elle.

Malko l’attira contre lui, tandis que Krisantem démarrait. Il jeta un coup d’œil à sa Seiko-Quartz. Discrètement. Dix heures moins dix. Le service était d’une exaspérante lenteur au Drei Husaren et les musiciens s’étaient agglutinés autour de leur table, comme des mouches sur un pot de miel, le ralentissant encore.

— Je t’ai préparé une surprise, dit Thala.

— C’est gentil, dit Malko.

Machinalement, sa main épousa le genou gainé de nylon gris. Thala von Wisberg, renversée en arrière sur la banquette, les yeux mi-clos, avait perdu son air hautain. La Rolls montait lentement Mariahilferstrasse. Soudain, la Gräfin repoussa l’accoudoir central qui la séparait de Malko et se tourna vers lui. Son regard était flou, trouble.

— Caresse-moi.

Elle avait parlé si doucement qu’il crut avoir mal entendu. Mais lorsque sa main quitta le genou, Thala glissa un peu en avant sur la banquette, les yeux clos, en une invite muette. Heureusement que la conduite sur verglas requérait toute l’attention de Krisantem. La Gräfin von Wisberg était d’une rare impudeur. Tout à coup, elle saisit le poignet de Malko.

— Attends. Je ne veux pas ici…

Il y eut un léger ressaut. La Rolls venait de franchir la grille de la propriété. Malko regarda sa montre. Dix heures moins une.

À dix heures pile, la Rolls stoppa devant le perron. Thala sembla avoir du mal à s’arracher de la chaleur de la grosse limousine. Malko l’escorta jusqu’à la porte. Elle l’ouvrit et l’entraîna dans le hall sombre. Puis, sans même enlever son manteau, elle se jeta contre Malko. Il reçut le choc de sa bouche parfumée et de son corps nerveux. Ils titubaient entre les chaises comme des ivrognes. Thala von Wisberg avait noué ses deux bras autour de Malko et sa bouche parcourait son visage et son cou. Frénétiquement. Il finit par l’accoter à la console sur laquelle on posait le courrier. Son désir était communicatif. Oubliant où il se trouvait, il prit les deux bords de la fente centrale de la robe et d’un geste sec l’agrandit considérablement.

Thala gémit, se mit à murmurer des mots crus sans perdre son accent aristocratique. Puis elle attira Malko d’un geste sans équivoque. Tandis qu’il la pénétrait brutalement, elle exprima avec des mots étouffés la soumission la plus absolue. Il se mit à la besogner sauvagement, à grands coups de reins faisant trembler la console. Il y eut un bruit de tissu déchiré. La robe s’ouvrait encore un peu plus. Emporté par sa fougue, Malko hissa Thala von Wisberg sur le meuble. Nouveau bruit clair : le verre venait de se briser sous le poids de la jeune femme. Les deux mains nouées derrière les reins de sa partenaire, Malko explosa. Thala gémit, eut une secousse de tout son corps qui envoya par terre la moitié du verre de la commode et elle retomba contre Malko comme un pantin désarticulé.

Celui-ci laissa les battements de son cœur se calmer puis recula doucement. Thala von Wisberg le retint par la main qu’elle porta à ses lèvres. Puis brusquement, elle le mordit. Jusqu’au sang. Il recula. Elle rit. Trop haut.

— Tu me traites comme une bonne !

Il y avait plus d’extase que de colère dans sa voix. Elle alluma. Malko se rajustait. Elle lui reprit la main et l’entraîna.

— Viens, dit-elle, j’ai fait descendre une glace du grenier, cet après-midi. C’est ma surprise.

Malko se dégagea et vérifia l’heure. Dix heures cinq. La passion semble toujours allonger le temps.

— Thala, dit-il, il faut que je me sauve.

Il était déjà en train de descendre les marches du perron lorsqu’elle retrouva sa voix. Comme une furie, elle surgit derrière lui. Malko se retourna au moment de monter dans sa Rolls. Thala, du perron, égrenait un chapelet d’injures à faire rougir un hussard de la Mort. La robe ouverte jusqu’au nombril, décoiffée, un bas en loques. Superbe et défaite.

— Infect saligaud ! hurla-t-elle au moment où la Rolls démarrait.

Ivre de rage, elle arracha son escarpin gauche et le jeta sur la voiture qui s’éloignait.

— Krisantem, n’écoutez pas ce que dit cette dame, conseilla Malko.

Le Turc ne répondit pas. Il n’avait même pas arrêté le moteur de la Rolls. Malko essaya de se détendre tandis que la grosse voiture descendait les lacets de la colline de Breitensee. Une idée l’obsédait. Ned avait-il trouvé quelque chose ? Sinon, il s’était brouillé avec la Gräfin pour rien.

* * *

— Bon sang, j’ai cru que vous m’aviez oublié ! explosa Ned.

L’Américain tapait la semelle au coin de Grabenstrasse et du passage menant à l’arrière-boutique. Rouge de froid. Malko aperçut la grosse valise derrière lui, posée dans l’ombre. Son cœur se serra. Ned n’avait rien trouvé. Il était dix heures dix-sept.

— Pourquoi n’êtes-vous pas resté à l’intérieur ? demanda-t-il.

Ned exhala une buée glacée et ricana :

— J’ai fait un peu de bruit… J’ai préféré ne pas être là si les voisins appelaient la police. Mais on peut y retourner.

— Vous avez trouvé quelque chose ?

Ned avait déjà tourné le dos et filait à grands pas dans le passage. Ils arrivèrent ensemble à la porte de l’arrière-boutique de Julius Zydowski. Ned s’effaça pour laisser entrer Malko qui alluma après avoir refermé.

Il resta interdit. L’arrière-boutique semblait avoir été traversée par une tornade. Ned avait arraché le papier par endroits, décroché les photos du mur, strié le plafond de profondes saignées dans le plâtre qui ressemblaient à des blessures. Des baguettes électriques pendaient arrachées, deux lames du parquet avaient été soulevées. Les meubles étaient rassemblés au milieu de la pièce en tas.

— Alors ?

Ned plongea la main dans la poche de son pardessus et en sortit deux petits objets noirs.

— J’ai trouvé ça noyé dans les murs. Deux radio-microphones, reliés au circuit électrique. Il doit y avoir un poste d’écoute fixe ou mobile dans le coin, dans un rayon de 500 mètres, d’où on ne perdait pas une syllabe de ce qui se disait ici. Matériel tchèque. Vous les gardez ?

Malko avait envie d’embrasser la trogne rougie de Ned.

— Je les garde, dit-il.

Maintenant au moins, il avait une explication possible à la mort de Julius Zydowski.

— Vous allez les montrer à Hank ? Malko inclina la tête.

— Oui, Ned. Et vous pouvez dire que vous avez rendu un sacré service à la « Company ».

L’Américain secoua la tête.

— Je vais quand même me faire engueuler… Enfin. Et la petite ?

— Elle vous attend au restaurant Pataky, dit Malko. Krisantem va vous y déposer. Tout ce que vous pourrez y boire ou y manger est réglé d’avance. Il y a également un magnum de J & B dans votre chambre pour vous rappeler le pays. J’espère que vous passerez une bonne soirée.

— Sûr, dit Ned. Ça vaut mieux parce que demain matin, ça va gueuler…

Ils sortirent de l’arrière-boutique après avoir éteint et fermèrent la porte. Le froid était de plus en plus vif. Malko serrait dans sa poche les deux micros. La Gräfin von Wisberg allait recevoir, la plus belle gerbe de fleurs de sa vie.

* * *

— Bravo, Mr. Linge, laissa tomber Hank Bower avec une certaine froideur. Vos deux micros étaient réglés sur une fréquence utilisée par le S.B.

Malko réussit à garder l’air modeste. Cela faisait oublier les éclats de voix qui avaient filtré du bureau lors de l’entrevue entre Ned et Hank Bower… Le malheureux « furet » allait être précédé à Langley par une note de service sanglante.

— Cela signifie, dit Malko, que le S.B. a pu surprendre la conversation que j’ai eue avec lui et agir en conséquence. Les Polonais ont sûrement eu vent du trafic de Julius. En le surveillant, ils risquaient de découvrir des choses intéressantes. Ils ont dû apprendre l’histoire Ziolek par hasard et ils ont réagi aussitôt.

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