Gérard de Villiers - Opération apocalypse
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- Название:Opération apocalypse
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1965
- Город:Paris
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Il avait seulement noté : « Maria-Isabel, chambre 707, Malko. » C’était une superstition : le 7 lui portait bonheur. Du moins il le croyait. Plutôt rationaliste, il se jetait parfois sur un horoscope quand il y avait un 7…
En tout cas, il n’y avait plus qu’à attendre. Ostensiblement, il régla son addition – 2 500 pesos, horriblement cher pour un poulet élevé au sable – et sortit. Pendant que Mme Lentz prenait son manteau, il expliqua à Felipe le coup qu’il tentait.
— C’est dangereux, fit le Mexicain. S’ils savent qui vous êtes, ils n’auront jamais une meilleure occasion de se débarrasser de vous. Chez nous, au Mexique, les crimes d’honneur, ça ne coûte pas cher… Et même si la señora Ariman vous prend pour un simple galant, il y a un risque aussi. Il paraît qu’elle est un peu sadique…
— Soyez macho avec elle, c’est votre meilleure chance. De mon côté, je vais prendre mes dispositions pour vous protéger. Que faites-vous de la señora Lentz ?
— Ça dépend…
Justement elle revenait. Malko prit son courage à deux mains.
— Il faut que je passe à l’hôtel, expliqua-t-il. Felipe va te raccompagner en taxi chez toi. Je te rejoins.
Elle se cabra tout de suite :
— Pourquoi ne puis-je pas venir avec toi ?
— Tu peux. Mais je dois rester à l’hôtel une demi-heure. J’attends un coup de fil d’Amérique. Je ne veux pas te compromettre en te faisant monter, et c’est désagréable de te laisser dans un bar ou dans une voiture. Une jolie femme comme toi, cela disparaît facilement.
Mme Lentz se laissa convaincre par cet argument spécieux. Malko lui baisa la main et la confia à Felipe. Il les regarda partir en taxi. Puis lui-même se fit conduire au Maria-lsabel par un chauffeur qui voulait à tout prix le mener à un strip-tease clandestin et maravilosso…
Il n’y avait aucun message. Il prit sa clef, se fit monter une bouteille de vodka avec du lime, et attendit sur son lit, la réclame de Pepsi-Cola dans l’œil.
À minuit et demi, le téléphone sonna. Malko laissa sonner deux fois et décrocha.
Chapitre VI
La voix d’homme parlait l’anglais avec un épouvantable accent espagnol :
— Senior Malko ? On vous attend devant l’hôtel SAS hésita une seconde, pensa au pistolet, qui se trouvait toujours dans la valise, et se fia à son instinct. Laissant l’arme, il fila vers l’ascenseur.
Son interlocuteur avait raccroché sans attendre la réponse.
Le hall était désert. Malko aurait bien aimé apercevoir la silhouette rassurante de Felipe. Mais le policier devait être aux prises avec la redoutable Mme Lentz.
La voiture était devant l’hôtel, en double file, une Lincoln noire, qui devait bien avoir sept mètres de long, une carrosserie spéciale. Les vitres bleutées ne laissaient passer aucune lumière. Au lieu de la belle Christina, c’étaient peut-être les frères Mayo qui attendaient à l’intérieur.
D’une main ferme, Malko ouvrit la portière arrière gauche. Et resta interdit : il entrait dans un salon.
Le compartiment avant était séparé de l’arrière par une glace opaque. On ne voyait pas les autres vitres, cachées par d’épais rideaux verts. Un petit bar, sur lequel était posée une télévision, faisait face à l’arrière. Il n’y avait pas de banquette, mais, face à Malko, un grand divan, sur lequel se trouvait Christina Ariman. Aussi nue qu’un nouveau-né…
Elle était encore plus belle que Malko ne l’avait imaginée.
La carrosserie avait été tellement allongée qu’il y avait place pour ce ravissant canapé, débordant de coussins de fourrure. Du vison. Deux petites lampes aux abat-jour roses éclairaient faiblement la scène. Une musique douce de mariachis semblait sortir de nulle part et un air frais et légèrement parfumé filtrait par les pertuis de l’air conditionné.
— Entrez, señor Malko, fit la voix douce de Christina Ariman.
Malko eut à peine à se baisser. Presque machinalement, il baisa la main de la Mexicaine, et s’assit en face d’elle, sur un petit fauteuil.
A demi allongée, Christina regardait Malko avec un léger sourire.
— Je vous prie d’excuser ma tenue, continua-t-elle en anglais, mais, ici, je suis déjà presque chez moi. Voulez-vous boire quelque chose ?
— De la vodka.
— Je n’en ai pas. Voulez-vous une tequila ?
Elle les servit tous les deux, puisant dans le bar. Elle était aussi à l’aise que si elle avait porté une robe de Dior. Puis, découvrant un micro, encastré dans le bois du canapé, elle prononça une phrase rapide, dans une langue inconnue de Malko.
— C’est de l’indien, expliqua-t-elle. Mon chauffeur ne comprend même pas l’espagnol.
La voiture démarra très doucement. Le chauffeur conduisait avec tant de précautions que Malko avait l’impression de rester immobile. On n’entendait que le chuintement de l’air conditionné, et la musique de fond.
Christina lui tendit un gobelet plein de tequila. Il le regarda à deux fois : c’était de l’or massif ; comme toutes les enjolivures du bar… Pendant quelques instants, ils ne dirent rien. La Mexicaine observait Malko moqueusement.
Très naturellement, en reposant son verre, il se pencha et effleura ses lèvres. Elle bougea à peine, mais Malko sentit sa bouche s’entrouvrir et il l’embrassa.
Sa peau était couleur de cuivre rouge, sans une imperfection. Elle se laissa caresser, les yeux fermés. Puis, brusquement, elle ouvrit des yeux immenses et le repoussa :
— C’est assez pour aujourd’hui, dit-elle.
Il en fallait davantage pour briser l’élan de Malko. Il enfouit sa tête dans l’épaule soyeuse de Christina et voulut l’allonger complètement sur le divan. Un des bras de l’Indienne quitta son cou et un objet dur s’enfonça dans son sternum.
— J’ai dit : « assez ».
Il baissa les yeux : elle avait à la main un ravissant petit 6,35 au canon argenté, mais dont le chien était levé.
Christina rit de la surprise de Malko :
— Cette voiture est insonorisée, dit-elle. C’est tellement plus discret qu’une maison, où les domestiques écoutent aux portes… Je peux vous tuer sans même faire sursauter mon chauffeur.
— Pourquoi me tuer ?
— Je n’aime pas être forcée.
— Pourquoi ce rendez-vous, alors ?
— Vous aviez eu du courage, pour m’aborder comme cela. Vous méritiez une récompense. Mais je ne suis pas une putain qui couche avec un gringo parce qu’il le lui demande.
Avec une secousse infinitésimale, la voiture s’arrêta.
— Nous sommes arrivés, dit Christina.
Elle lui tendit la main à baiser.
— Adios, señor Malko.
Il n’y avait rien à ajouter. Galant homme, Malko s’inclina comme s’il prenait congé après un thé mondain.
— J’espère que le hasard nous remettra en présence, répliqua-t-il.
Elle le regarda moqueusement.
— En espagnol, adios signifie seulement « au revoir », señor…
Il ouvrit la portière et reçut la réclame PepsiCola dans l’œil. Il était sur le trottoir devant le Maria-lsabel.
La voiture démarra aussitôt. L’air frais le surprit. Quelle étrange aventure. Il n’arrivait pas à croire que cette femme fût mêlée à l’histoire du CX 3. Pourquoi aurait-elle attiré son attention, dans ce cas ? Il lui aurait été aussi si facile de se débarrasser de lui, après leur rencontre. Il suffisait de l’emmener chez elle et de le livrer aux Mayos. L’instinct de Malko, pourtant, lui disait que Christina Ariman savait qui il était. Certaines lueurs ironiques dans ses yeux. Et ce ne serait pas la première fois qu’une femme de tête joindrait l’utile à l’agréable.
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