Georges Simenon - Le petit Docteur

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Cette série de 13 nouvelles a été écrite à la villa Agnès à La Rochelle (Charente-Maritime), en mai 1938.
Ces nouvelles ont été prépubliées dans la série « Le petit docteur » de la collection
avec des illustrations photographiques
texte de novembre 1939 à janvier 1941.
L'ordre des nouvelles à l'intérieur du recueil diffère des prépublications dans la collection

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Quant à la jeune femme, elle n’avait pas le genre à se laisser étreindre par la brute au tatouage dont le corps, couvert d’un drap de lit, était maintenant étendu sur la table.

Dollent tressaillit. Une voix, celle d’un des policiers, disait :

— Je viens de trouver ceci, monsieur le commissaire…

C’est tout juste si le docteur ne lui arracha pas l’objet des mains. C’était un morceau plié qui contenait de la poudre blanche. Déjà le médecin avait mouillé son doigt de salive, l’avait trempé dans la poudre, en avait posé un peu sur la langue.

Le commissaire, mécontent, le regardait faire, les sourcils plus froncés que jamais.

— Il y a autre chose qu’il faudrait découvrir, déclara alors Dollent avec autorité, comme si on lui eût confié la direction des opérations. Et d’abord, où avez-vous trouvé ce sachet ?

— C’est justement ce qui est curieux… Il était caché tout au fond du placard, dans le linge intime de la demoiselle…

— Dans ce cas, c’est dans les objets personnels de l’homme que vous trouverez sans doute une petite boîte en carton qui porte une marque pharmaceutique…

L’inspecteur regarda son chef pour savoir s’il devait obéir. Le commissaire haussa les épaules avec l’air de dire : « Que voulez-vous que j’y fasse ? Il commande et personne ne proteste… Cherchez, si vous y tenez !… »

Il y a, chez ceux qui participent à ce genre d’enquêtes, un peu de la même joie malsaine qui pousse les gens, dans les salles de ventes, à tripoter les vieux objets, à ouvrir les tiroirs des meubles.

En effet, on pénètre brusquement, avec tous les droits, dans la vie d’une maison. On cherche à en découvrir les secrets. Le policier le plus balourd se met à manier du fin linge de femme, et il n’y a pas jusqu’à la correspondance dans laquelle il n’ait le devoir de fourrer son nez.

Ainsi, on constatait que si la jeune femme (dont on ne savait rien, pas même le nom !) était le plus souvent peu vêtue, elle n’en possédait pas moins une assez grande quantité de vêtements et que ceux-ci, sans être de luxe, étaient de jolie qualité et surtout du meilleur goût.

Drouin, au contraire, à moins qu’il eût emporté une valise avec lui, ce qui était improbable puisqu’il avait dû gagner La Rochelle à pied, ne possédait à peu près rien. Son pantalon gris devait être le seul, car il n’y en avait pas d’autre dans le placard. Par contre on retrouva son chandail jaune, mal lavé, dans une armoire à linge sale. On avait retrouvé aussi ses espadrilles, ce qui laissait supposer qu’il était parti avec sa seule paire de chaussures. C’était un garçon cultivé, les livres qui se trouvaient dans les rayons en faisaient foi.

— Je parie… lança soudain le Petit Docteur.

Depuis dix bonnes minutes que les policiers bouleversaient tout à la recherche de la petite boîte, il réfléchissait, et son regard s’était fixé sur un pot en grès contenant à peu près une livre de tabac.

— Cherchez sous le tabac… Cela m’étonnerait si…

Ce fut dès ce moment qu’on le regarda, non plus seulement avec curiosité, mais avec considération. En effet, l’inspecteur qui plongea la main dans le tabac ne la retira pas vide. Il tenait une boîte en carton. Sans s’en approcher, Dollent dit la marque.

— Elle doit être à moitié pleine ! Continua-t-il.

Il découvrait une jouissance nouvelle. Pour rien au monde il n’eût voulu ne pas avoir reçu le coup de téléphone du matin. Il jubilait. Il regardait en coin son commissaire bougon, son substitut très homme du monde, et il articulait :

— Vous pouvez être sûr que, ce qu’il y a dans cette boîte, c’est du bicarbonate de soude…

Pour dire toute la vérité, il faut ajouter que, quelques instants plus tard, comme le magistrat s’émerveillait, le commissaire risqua à mi-voix :

— Il ne faut pas oublier qu’il est venu ici avant nous… qu’il est resté, nous a-t-il avoué, près d’une heure seul dans la maison…

— Vous ne voulez pas insinuer…

— Évidemment !… Néanmoins… Hum !

La sonnerie du téléphone retentissait, Paris était au bout du fil.

Il devait être cinq heures de l’après-midi. Peu à peu, chacun avait pris ses aises, et les hommes, sauf le substitut et son greffier, avaient retiré leur veston. On oubliait tout à fait que c’était un cadavre qui était étendu sur la table de la cuisine.

Un policier avait louché vers les bouteilles d’apéritif, car il avait très soif, mais il n’avait pas osé, et le maire d’Esnandes avait proposé :

— Je vais faire chercher quelques bouteilles de vin blanc chez moi…

C’était le garde qui y était allé. Les bouteilles étaient débouchées sur la table de la chambre-studio. Le greffier, en sueur, s’arrêtait de temps en temps d’écrire pour boire une gorgée.

Le commissaire, qui venait d’avoir une longue conversation téléphonique avec Paris et qui avait pris des notes, en rendait compte au magistrat.

— L’homme a été identifié tout de suite, comme je le pensais. J’aurais même juré qu’il ne m’était pas absolument inconnu. C’est Jo le Boxeur…

Ce nom ne disait rien aux autres.

— Un mauvais sujet qui fréquentait surtout les bars de la place des Ternes. Une demi-douzaine de condamnations… Il est sorti pour la dernière fois de Poissy voilà trois mois…

— Trois mois ! répéta le docteur, comme pour bien se mettre un chiffre dans la tête.

« Qu’est-ce que cela peut vous faire ? » semblait dire le regard sévère du commissaire.

Et il continua :

— J’ai demandé, comme vous l’avez entendu, si on avait vu Jo à Paris ces derniers temps… Comme interdit de séjour, il n’aurait pas dû y être… Néanmoins, il a été aperçu plusieurs fois, et la semaine dernière encore, dans les parages de l’Etoile…

— Donc, il n’était pas caché ici ! dit le Petit Docteur avec satisfaction.

— Je n’ai jamais prétendu qu’il était caché ici !

— Mais vous l’avez pensé !

— Peu importe ce que…

— Messieurs ! Messieurs ! Ne nous disputons pas, intervint le substitut, car on pouvait croire que commissaire et médecin allaient en venir aux mains.

— Si ce monsieur continue à me narguer…

— Je jure que je ne nargue pas !

— Continuez, commissaire… Donc, Jo le Boxeur était à Paris ces derniers temps… Il est probablement venu ici par le train… Qu’est-il venu faire ?

Et le docteur incorrigible de laisser tomber :

— Voilà la question ! Il n’est sûrement pas venu dans l’intention de recevoir des coups de couteau et de se faire enterrer derrière une haie…

— Supposons qu’il soit venu retrouver cette femme… risqua le magistrat, qui tenait à son idée.

Non ! Ce n’était pas cela. Le Petit Docteur le sentait. C’était à la fois plus simple et plus compliqué. Il y arriverait. Il y mettrait peut-être le temps, mais il était sûr d’y arriver.

— Quel a été l’objet de sa dernière condamnation ? demanda-t-il.

— Si je n’étais pas interrompu tout le temps, je l’aurais déjà dit… Un tenancier de boîte de nuit a été tué, rue Fontaine…

— Il y a combien de temps ?

— Deux ans… Crime crapuleux, qui avait le vol pour mobile… Plusieurs hommes, on n’a jamais su au juste combien, deux au moins, se sont laissé enfermer le soir dans le cabaret… Ils en voulaient à la caisse… Quand le patron est resté seul, ils se sont jetés sur lui… Le patron s’est défendu… Des coups de feu ont été tirés… Seul Jo le Boxeur a été pris… Il n’a été condamné que comme complice, car ce ne sont pas ses empreintes digitales qui ont été retrouvées sur le revolver abandonné dans la salle…

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