Charles Barbara - L'Assassinat Du Pont-Rouge
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- Название:L'Assassinat Du Pont-Rouge
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– Tu crois l'être.
– Aurais-tu la prétention de voir plus clair en moi que moi-même.
– Oui, certes; car tu rappelles une lanterne sourde devant laquelle on a tiré le volet: celui-là même qui la porte ne peut pas voir la lumière qui est dedans.
– Ma conviction est telle, continua Clément, que je suis prêt à en tirer toutes les conséquences possibles. Il n'est au monde de respectable et de désirable que l'argent, et il n'est d'obstacle pour s'en procurer que la loi qu'il faut défendre jusqu'au jour où l'on peut la violer impunément. Le reste n'est que préjugé. Oui, oui, je l'atteste, demain je pourrais, sans encourir de peine, prendre un million dans la caisse d'un banquier, que je le ferais sans balancer.
– Que ne mets-tu tout de suite un meurtre à la place d'un vol?» fit Destroy croyant lui causer de l'embarras.
Clément hésita en effet; mais son audace eut promptement le dessus. Avec une énergie sourde:
«Si un assassinat pouvait m'enrichir, dit-il, et que l'impunité me fût assurée, pourquoi ne le ferais-je pas?»
Max, par ses gestes, marquait la plus profonde incrédulité.
«Je m'obstine, dit-il avec l'accent de la conviction, à ne voir là que de monstrueuses fanfaronnades. On s'enivre avec des idées comme avec du vin, et tu es à ce degré d'ivresse où l'on ne se connaît plus.
– Tu tiens toujours, à ce qu'il paraît, dit Clément dont la chaleur de tête se tempéra tout à coup pour redescendre à la glace, à ce que je sois moins mauvais que je ne le prétends. Garde ton illusion: mon désir de te l'enlever ne va pas présentement jusqu'à me commander des aveux plus complets. Sache seulement, pour ta gouverne, que mon scepticisme est d'autant plus inébranlable que mon repos en dépend, et que, de par ma seule volonté, tes plus solides preuves n'auront jamais à mes yeux même l'importance des bulles de savon.»
Destroy regarda Clément avec surprise. Il se défendit d'avoir voulu prouver quelque chose. Il était d'avis qu'en métaphysique on ne prouve rien, ou, mieux, qu'on prouve tout ce qu'on veut, le pour et le contre, avec une égale force, et que le simple sentiment remporte souvent sur mille preuves rationnelles.
«Au lieu de discuter avec toi, ajouta-t-il, j'eusse mieux fait de me borner à une simple observation. Si notre penchant nous porte à mal faire, notre intérêt nous commande de bien agir. À un moment donné de notre vie, cela est infaillible, de la somme de nos actions découle pour nous une moyenne de joie ou de peine en rapport rigoureux avec la qualité de ces mêmes actions. Mme de Maintenon reconnaissait évidemment la vérité de cela quand elle disait: Il y a dans la droiture autant d'habileté que de vertu .»
VII. Mme Thillard chez Clément.
Tout en Clément était étrange et inexplicable: son mariage, sa manière de vivre, sa préoccupation des jugements d'autrui à l'égard de son aisance, son affectation à en expliquer l'origine, jusqu'au tressaillement qu'il éprouvait dès qu'on sonnait à sa porte. Si Max réussissait à voir de l'exagération dans la perversité dont son ami faisait parade, il ne parvenait pas aussi aisément à se tranquilliser au sujet du mystère qui en imprégnait, pour ainsi dire, les actions et le langage. Il l'avait revu plusieurs fois, et s'était senti plus empêché à l'issue de chaque visite. En d'autres instants, las de conjecturer, il aimait à croire sa pénétration en défaut, et se persuadait qu'il n'y avait pas dans l'histoire de Clément autre chose que les détails bien assez scandaleux déjà que celui-ci en racontait. Au reste, il gardait pour lui ses observations et ses doutes. Se flattant peut-être de voir Clément venir un jour à résipiscence, il n'en parlait même jamais que pour en faire valoir l'heureuse transfiguration . Il eut, à cause de cela, une nouvelle et assez aigre altercation avec de Villiers.
«Il paraît, dit de Villiers, que vous avez renoué avec lui?
– Vous ne le reconnaîtriez pas, dit Max, tant il est changé.
– Serait-il malade? demanda de Villiers d'un ton sarcastique.
– Il est marié, il travaille, il vit tranquille chez lui.
– En voilà pour combien de temps? continua de Villiers du même ton.
– Ainsi, fit Destroy, votre intolérance ne souffre même pas que vous admettiez le repentir?
– Des gens de cette espèce ne se repentent jamais!
– Qu'en savez-vous? répliqua Max sourdement irrité. À cet égard, rien ne m'étonnerait moins que de vous prendre un jour en flagrant délit de contradiction…»
À quelque temps de là, Destroy rencontra Rodolphe qui lui dit:
«Eh bien, le Pactole coule donc décidément chez l'ami Clément?
– Il est plus heureux, je crois, repartit Max; est-ce là ce que tu veux dire?
– Y dîne-t-on bien?
– Rien n'empêche que tu n'ailles t'assurer de cela par toi-même.»
Max n'avait pu voir Rosalie qu'après avoir été diverses fois chez Clément. À la vue de cette pauvre femme, il n'avait pas été moins frappé de surprise qu'ému de pitié. Rosalie, eu égard à sa nature de blonde, à ses traits fins et réguliers, à son tempérament froid, semblait destinée à conserver longtemps sa jeunesse et sa fraîcheur. Quand, deux années auparavant, elle resplendissait encore de tous les charmes extérieurs que peut envier une jeune femme, rien ne pouvait donc autant surprendre Destroy que de la retrouver pâle, amaigrie, exténuée, prête, en quelque sorte, à rendre le dernier soupir, et cela, sans qu'il fût possible de préciser sa maladie ou seulement son mal. Son œil, autrefois d'un bleu magnifique et d'une limpidité juvénile, était actuellement pâle et s'éteignait; ses lèvres, dont jadis le rouge vif rappelait la fleur du grenadier, devenaient violettes et dessinaient une ligne sans grâce; ses cheveux s'éclaircissaient et ne suffisaient déjà plus, en plusieurs endroits, à cacher la tête. On songeait à l'oiseau au moment de la mue, au rosier à l'automne, avec cette différence qu'il ne paraissait pas que la pauvre femme dût jamais reprendre des forces et refleurir.
Cependant la visite de Max, qu'elle accueillit avec effusion, eut momentanément sur elle une influence salutaire. Elle sortit de la torpeur où elle était plongée; son visage s'éclaira de joie, ses lèvres sourirent mélancoliquement, le sang coula sous sa peau avec plus de vivacité. Sa langue aussi se délia pour causer avec son ami, le questionner avec intérêt sur sa position et lui rappeler certains épisodes du passé. «Vous souvenez-vous de ceci, cher Max; vous souvenez-vous de cela?» disait-elle. Et sa figure respirait un attendrissement mêlé de regret, et des larmes apparaissaient aux bords de ses paupières. Clément les écoutait d'un air dédaigneux ou les raillait impitoyablement de leurs souvenirs. Rosalie parla ensuite de son enfant avec une tendresse passionnée. Son grand regret était de ne pas pouvoir le nourrir. Elle devait se contenter d'en avoir des nouvelles hebdomadairement. Il était en nourrice à Saint-Germain.
«Un jour, dit-elle à Destroy, nous irons le voir ensemble.
– À la bonne heure, dit Clément; tâche d'aller mieux; nous ferons tous les trois cette promenade.»
Rosalie, que sa faiblesse habituelle rendait incapable de bouger et qui mangeait à peine, avoua bientôt que depuis longtemps elle ne s'était trouvée aussi bien. Elle eut effectivement la force de faire quelques pas et de s'asseoir à table. Son mari en marqua beaucoup de joie; il dérida son front et laissa glisser de ses lèvres quelques saillies de son ancien répertoire. Rosalie, qui attribuait le bien-être exceptionnel qu'elle goûtait à la présence de Destroy, épuisa les témoignages de la plus tendre amitié envers lui, et le supplia, dès qu'il pensa à s'en aller, de ne pas tarder à revenir.
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