Arthur Doyle - La Vallée De La Peur
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– Allons donc à Birlstone! s'écria MacDonald en sautant de sa chaise. Ma parole! Il est plus tard que je ne le croyais. Je puis vous accorder, messieurs, cinq minutes pour vos préparatifs, mais pas une seconde de plus.
– C'est amplement suffisant pour nous deux, déclara Holmes en troquant sa robe de chambre contre son veston. Pendant le voyage, monsieur Mac, je vous prierai d'avoir la bonté de me dire tout ce que vous savez.
Ce «tout» se révéla peu de choses; assez pourtant pour éveiller l'intérêt de l'expert. En écoutant les détails menus mais remarquables que lui communiqua MacDonald, il se frotta les mains et ses joues prirent un peu de couleur. Nous venions de vivre quelques semaines particulièrement stériles. Nous nous trouvions enfin devant un mystère digne de ses qualités exceptionnelles. Dans l'inaction, Holmes sentait son cerveau se rouiller. Par contre ses yeux brillaient et tout son visage s'éclairait d'une flamme intérieure quand le travail l'appelait. Penché en avant dans le fiacre, il prêta une oreille attentive au résumé que lui fit MacDonald du problème qui l'attendait dans le Sussex. L'inspecteur ne tenait ses renseignements, comme il nous l'expliqua, que d'un compte rendu hâtif venu par le premier train du matin. Le fonctionnaire local de la police, White Mason, était l'un de ses amis personnels: voilà pourquoi il avait été prévenu beaucoup plus rapidement que ne l'est généralement Scotland Yard quand des provinciaux réclament son concours.
« Cher inspecteur MacDonald, était-il écrit sur la lettre qu'il nous lut, une réquisition officielle destinée à vos services se trouve dans une enveloppe à part. Ceci est pour vous seul. Télégraphiez-moi l'heure du train que vous prendrez ce matin pour Birlstone, et j'irai à votre rencontre ou je vous ferai accueillir si je suis trop occupé. Il s'agit d'un problème qui va nous donner du fil à retordre. Ne perdez pas une minute pour venir. Si vous pouvez vous faire accompagner de M. Holmes, n'hésitez pas, car il trouvera une affaire selon ses goûts. On croirait que tout a été monté pour un effet de théâtre s'il n'y avait un cadavre au milieu de la scène. Ma parole, c'est bien compliqué! »
– Votre ami me semble assez caustique, observa Holmes.
– En effet, monsieur, White Mason est plein d'allant.
– Bon. Avez-vous quelque chose d'autre?
– Non. Il nous communiquera tous les détails dès notre arrivée.
– Alors, comment avez-vous su que M. Douglas avait été affreusement assassiné?
– C'était dans le rapport officiel. Sauf le mot «affreusement» qui ne fait pas partie du vocabulaire officiel. Le rapport citait le nom de John Douglas, et mentionnait qu'il avait été tué par une balle de fusil de chasse en pleine tête. Il indiquait également l'heure de l'alerte; un peu avant minuit la nuit dernière. Il ajoutait qu'il s'agissait indubitablement d'un assassinat, mais qu'aucune arrestation n'avait été opérée, et que l'affaire présentait quelques aspects troublants et extraordinaires. Voilà tout ce que nous possédons pour l'instant, monsieur Holmes.
– Hé bien! avec votre permission, monsieur Mac, nous en resterons là! La tentation de former des théories prématurées sur des informations insuffisantes est la maladie de notre profession. Pour le moment, je ne vois que deux certitudes: un grand cerveau à Londres et un cadavre dans le Sussex. Il nous reste à découvrir la chaîne qui les relie.
CHAPITRE III La Tragédie de Birlstone
Et maintenant, je demande la permission de me retirer quelque temps de la scène pour décrire les événements tels qu'ils se déroulèrent avant notre arrivée, à la lumière des renseignements que nous recueillîmes sur place. Ainsi le lecteur pourra-t-il se faire une idée des personnages du drame et du cadre dans lequel ils évoluèrent.
Le village de Birlstone est une petite et très ancienne agglomération de maisonnettes à moitié en bois, sur la lisière nord du comté du Sussex. Pendant plusieurs siècles, il n'avait pas changé d'aspect; mais ces dernières années, son pittoresque attira des résidents aisés dont les villas surgirent d'entre les bois environnants. Ces bois, dit-on dans le pays, seraient la bordure extrême de la grande forêt du Weald qui va s'amincissant jusqu'au pied des dunes crayeuses de la côte. Un certain nombre de petits magasins se sont ouverts pour subvenir aux besoins d'une population sans cesse croissante: il se pourrait donc que Birlstone devînt un jour une ville moderne. C'est en tout cas le chef-lieu d'une vaste région, puisque Tunbridge Wells, le centre le plus proche, se trouve à une vingtaine de kilomètres à l'est, dans le Kent.
À huit cents mètres de l'agglomération, l'ancien manoir de Birlstone se dresse dans un vieux parc réputé pour ses grands hêtres. Une partie de ce vénérable bâtiment remonte au temps de la première croisade, quand Hugo de Capus édifia une place forte au centre du domaine qui lui avait été accordé par le roi Rouge. Un incendie la détruisit en 1543; quelques-unes de ses pierres d'angle noircies par la fumée furent utilisées lorsque, au temps des Jacques, une maison de campagne en brique s'éleva sur les ruines du château féodal. Le manoir, avec ses nombreux pignons et ses petites fenêtres à carreaux en losange, ressemble encore beaucoup à ce qu'en avait fait son architecte au début du XVII esiècle. Des deux douves qui avaient autrefois protégé les anciens propriétaires, celle de l'extérieur avait été asséchée et confinée au rôle moins stratégique de jardin potager, mais celle de l'intérieur avait subsisté: elle avait bien douze mètres de large tout autour de la maison, mais sa profondeur n'excédait pas un mètre. Un petit cours d'eau l'alimentait et poursuivait au-delà son vagabondage, si bien que cette nappe liquide, pourtant bourbeuse, n'était jamais malsaine comme l'eau d'un fossé. Les fenêtres du rez-de-chaussée s'ouvraient à une trentaine de centimètres au-dessus de sa surface. L'unique accès au manoir était un pont-levis, dont les chaînes et le treuil avaient longtemps été rouillés et démolis. Les châtelains actuels avaient pris cependant la décision caractéristique de le faire réparer: il était levé chaque soir, baissé chaque matin. Cette restauration d'une coutume féodale faisait du manoir, la nuit, une île: métamorphose qui eut un rapport très direct avec le mystère qui passionna l'opinion anglaise.
La maison n'avait pas été habitée depuis quelques années et elle menaçait ruine quand les Douglas en prirent possession. Cette famille se limitait à deux personnes: John Douglas et sa femme. Douglas était un homme remarquable, tant par le caractère que par la personnalité. Il pouvait être âgé de cinquante ans. Il avait une forte mâchoire, des traits rudes, une moustache poivre et sel, des yeux gris particulièrement vifs, une charpente robuste et un air viril. Il était bon et enjoué avec tout le monde, plutôt désinvolte de manières, et il donnait l'impression qu'il avait jusque-là vécu dans des couches sociales nettement inférieures à la société du comté. Accueilli avec une curiosité nuancée de réserve par ses voisins plus cultivés, il s'était néanmoins forgé une grande popularité parmi les villageois: il souscrivait généreusement à toutes les manifestations locales, il s'occupait des concerts et, comme il était doué d'une excellente voix de ténor, il était toujours disposé à rendre service avec une bonne chanson. Il semblait avoir beaucoup d'argent; on disait qu'il l'avait gagné dans les mines d'or de Californie; en tout cas, il suffisait de l'entendre parler pour être sûr qu'il avait passé une partie de sa vie en Amérique. La bonne impression produite par ses largesses et ses mœurs démocratiques s'accrut encore lorsqu'il affirma sa parfaite indifférence au danger. Bien qu'il fût un détestable cavalier, il s'engageait à chaque concours hippique et son entêtement lui valut quelques chutes stupéfiantes. Quand le presbytère prit feu, il se distingua aussi par l'intrépidité qu'il déploya en rentrant dans le bâtiment pour sauver le mobilier alors que les pompiers locaux y avaient renoncé. Voilà comment, en cinq ans, John Douglas du manoir s'était taillé une grande réputation à Birlstone.
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