Arthur Doyle - La Vallée De La Peur

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Holmes arborait la joie impersonnelle du véritable artiste devant sa meilleure réussite. Il l'éprouvait toujours, même quand il se lamentait sur la médiocrité du travail qui lui était imposé. Il avait encore le sourire aux lèvres quand Billy ouvrit la porte pour introduire l'inspecteur MacDonald de Scotland Yard.

Cela se passait dans les années quatre-vingt-dix: à cette époque, Alec MacDonald n'avait pas acquis la réputation nationale dont il peut se glorifier aujourd'hui. Il n'était qu'un jeune détective officiel plein d'allant qui s'était déjà distingué dans plusieurs affaires. Sa grande charpente osseuse en disait long sur sa force physique exceptionnelle, son crâne développé, ses yeux brillants et profondément enfoncés dans leurs orbites attestaient aussi l'intelligence aiguë qui pétillait derrière ses sourcils touffus. C'était un garçon taciturne, précis, d'un naturel austère. À deux reprises, Holmes l'avait aidé à réussir en n'acceptant comme récompense que le plaisir intellectuel d'avoir résolu un petit problème, ce qui expliquait le respect et l'affection que vouait l'Écossais à son collègue amateur; il consultait Holmes chaque fois qu'il se trouvait en difficulté. La médiocrité n'admet rien de supérieur à elle-même, mais le talent reconnaît instantanément le génie. MacDonald disposait d'un talent professionnel suffisant pour n'éprouver aucune humiliation à quêter l'assistance d'un détective dont les dons et l'expérience étaient incomparables. Holmes n'avait pas l'amitié facile, mais le grand Écossais lui plaisait.

– Vous êtes un oiseau matinal, monsieur Mac! lui dit-il. Je vous souhaite bonne chance pour vos vermisseaux. Mais je crains que votre visite à pareille heure n'indique un mauvais coup quelque part.

– Si vous aviez dit: «J'espère», au lieu de: «Je crains», vous auriez sans doute été plus proche de la vérité, n'est-ce pas, monsieur Holmes? répondit l'inspecteur avec le sourire d'un psychologue. Non, je ne tiens pas à fumer. Merci. Il faut que je me remette bientôt en route, car les premières heures d'une affaire sont, vous le savez bien, les plus profitables. Mais… mais…

L'inspecteur s'arrêta tout à coup. Il avait vu le papier sur lequel j'avais transcrit le message énigmatique. Et il le contemplait stupéfait.

– Douglas! balbutia-t-il. Birlstone! Que veut dire cela, monsieur Holmes? C'est de la pure sorcellerie! Au nom de tous les miracles, d'où, tenez-vous ces noms?

– C'est un message en code que le docteur Watson et moi avons eu l'occasion de déchiffrer. Mais qu'est-ce qui vous trouble, à propos de ces noms?

L'inspecteur nous dévisagea successivement avec ahurissement.

– Simplement ceci, monsieur Holmes, répondit-il. Un M. Douglas, de Birlstone Manor House, a été affreusement assassiné ce matin.

CHAPITRE II M. Sherlock Holmes discourt

C'était pour ce genre d'instants dramatiques que mon ami existait. Il serait excessif de dire qu'une information aussi extraordinaire le bouleversa ou même l'émut. Absolument dépourvu de cruauté, il s'était néanmoins endurci à force de vivre dans le sensationnel. Mais si ses émotions étaient émoussées, son intelligence n'en avait pas moins conservé son agilité exceptionnelle. Sur son visage, je ne lus rien de l'horreur qui me secouait: j'y découvris plutôt l'expression calme et intéressée du chimiste qui voit, d'une solution saturée à l'excès, les cristaux tomber en place.

– Remarquable! fit-il. Remarquable!

– Vous ne paraissez pas surpris.

– Intéressé? Oui, monsieur Mac! Surpris? Pas beaucoup. Pourquoi serais-je surpris? Je reçois une communication anonyme provenant d'un quartier que je connais et m'avertissant qu'un danger menace une certaine personne. Dans l'heure qui suit, j'apprends que ce danger s'est matérialisé et que la personne est morte. Je suis donc intéressé, comme vous le voyez, mais je ne suis pas surpris.

En quelques mots, il expliqua à l'inspecteur les faits concernant la lettre et le code. MacDonald s'assit, cala son menton sur ses mains, et ses yeux ne furent plus que deux fentes jaunes.

– Je me préparais à descendre ce matin à Birlstone, dit-il. J'étais passé ici pour vous demander si vous aimeriez m'accompagner. Mais après ce que vous m'avez dit, je me demande si nous ne ferions pas un meilleur travail dans Londres même.

– Je ne le pense pas, fit Holmes.

– Voyons, monsieur Holmes! s'écria l'inspecteur. Demain ou après-demain, les journaux seront pleins du mystère de Birlstone; mais où est le mystère puisque dans Londres il se trouve quelqu'un qui a prédit le crime avant qu'il soit commis? Mettons la main au collet de ce prophète et le reste suivra.

– Sans doute, monsieur Mac. Mais comment envisagez-vous de mettre la main au collet du soi-disant Porlock?

MacDonald retourna la lettre que Holmes lui avait remise.

– Postée à Camberwell. Ce qui ne nous avance pas beaucoup. Le nom, m'avez-vous déclaré, est usurpé. Évidemment, notre base de départ est mince! Ne m'avez-vous pas dit que vous lui aviez envoyé de l'argent?

– Deux fois.

– Par quel moyen?

– Des billets de banque déposés au bureau de poste de Camberwell.

– Ne vous êtes-vous jamais soucié de voir la tête de celui qui venait les toucher?

– Non.

L'inspecteur parut vaguement étonné et choqué.

– Pourquoi non?

– Parce que je tiens toujours parole. Lorsqu'il m'écrivit la première fois, j'avais promis que je n'essaierais pas de le pister.

– Vous pensez qu'il y a quelqu'un derrière lui?

– Je ne le pense pas; je sais.

– Ce professeur dont vous m'avez parlé

– Exactement.

L'inspecteur MacDonald sourit, et il me lança un clin d'œil.

– Je ne vous cacherai pas, monsieur Holmes, qu'au Yard nous estimons que vous exagérez un tant soit peu à propos de ce professeur. J'ai procédé moi-même à quelques enquêtes sur son compte tout indique qu'il s'agit d'un homme très respectable, savant et plein de talents.

– Je suis heureux que vous ayez mentionné ses talents.

– Mon cher, on ne peut que s'incliner! Après vous avoir entendu exprimer votre point de vue, je me suis arrangé pour le voir. J'ai eu avec lui un petit entretien sur les éclipses (du diable si je me rappelle comment la conversation en arriva là), mais avec une lanterne et un globe il m'a tout expliqué en une minute. Il m'a prêté un livre dont j'avoue volontiers qu'il était trop calé pour moi, bien que j'aie reçu une bonne instruction à Aberdeen. Il aurait fait un grand ministre avec son visage glabre, ses cheveux gris et son langage un peu solennel. Quand il m'a pris par l'épaule au moment où nous nous sommes séparés, on aurait dit un père bénissant son fils partant pour le monde froid et cruel.

Holmes émit un petit rire et se frotta les mains.

– Merveilleux! fit-il. Dites-moi, ami MacDonald, cet entretien agréable et touchant avait lieu, je suppose, dans le bureau du professeur?

– En effet.

– Une belle pièce, n'est-ce pas?

– Très belle. Oui, très jolie ma foi, monsieur Holmes.

– Vous étiez assis en face de sa table?

– Oui.

– Le soleil dans vos yeux, et son visage à lui dans l'ombre?

– C'était le soir; mais je me rappelle que la lampe était tournée de mon côté.

– Naturellement. Avez-vous observé un tableau au-dessus de la tête du professeur?

– Je ne néglige pas grand-chose, monsieur Holmes. Je tiens peut-être cette habitude de vos leçons… Oui, j'ai vu le tableau: une jeune femme avec la tête sur les mains et qui vous regarde de biais.

– Le tableau est un Greuze…

L'inspecteur s'efforça de sembler intéressé.

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