Arthur Doyle - Contes De Terreur

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Une entité malfaisante dévore des pionniers de l'aviation par delà les nuages… – Un mystérieux objet, un entonnoir en cuir, nous révèle, grâce à la psychologie des rêves, sa terrible utilisation… – Une petite vengeance amoureuse entre deux archéologue dans les catacombes romaines… – Un homme, une femme, son amant et un scalpel… – Et autres contes de terreur…

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Une accumulation d’horreurs démolit la raison humaine. Incapable de raisonner, de prier, je suis resté glacé en regardant de tous mes yeux la silhouette sombre qui s’approchait. Elle a traversé un rayon de lune; alors j’ai retrouvé mon souffle. C’était Dacre; sur sa figure je lus qu’il était aussi effrayé que moi.

– Était-ce vous? Au nom du Ciel, qu’y avait-il? m’a-t-il demandé d’une voix bouleversée.

– Oh, Dacre! Je suis content de vous voir! Je suis descendu en enfer. C’était terrible!

– C’est donc vous qui avez crié?

– Je le suppose.

– Le cri a retenti dans toute la maison. Les domestiques sont épouvantés…

Il a frotté une allumette et a allumé la lampe.

– … Je pense que nous pouvons faire repartir le feu… Il a jeté quelques bûches sur les braises encore rouges.

– … Mon Dieu, comme vous voilà blême, cher ami!

On jurerait que vous venez de voir un fantôme.

– J’en ai vu… Plusieurs!

– L’entonnoir de cuir a donc bien joué son rôle?

– Pour tout l’or du monde je ne voudrais pas dormir encore une fois auprès de cet objet infernal.

Dacre a émis un petit rire.

– J’avais escompté que vous auriez une nuit un peu animée, m’a-t-il dit. Mais vous avez pris votre revanche, car votre hurlement n’était pas très agréable à entendre à deux heures du matin. D’après ce que vous avez dit, j’imagine que vous avez vu toute cette chose effroyable?

– Quelle chose effroyable?

– Le supplice de l’eau. La «question extraordinaire», comme on disait sous le Roi-Soleil. Avez-vous tenu le coup jusqu’au bout?

– Non, Dieu merci! Je me suis réveillé avant que tout cela ne commence pour de bon.

– Ah, tant mieux pour vous! Moi j’ai résisté jusqu’au troisième seau. Après tout, c’est une vieille histoire; les héros sont tous enterrés maintenant! Vous n’avez sans doute pas la moindre idée de la scène à laquelle vous avez assisté?

– Le supplice d’une criminelle quelconque. Elle avait dû commettre des crimes abominables pour mériter un tel châtiment!

– Le fait est que nous bénéficions de cette petite consolation, m’a répondu Dacre en s’enveloppant dans sa robe de chambre et en se rapprochant du feu. Ses crimes furent en proportion de son châtiment. Du moins si je ne me trompe pas sur l’identité de la dame.

– Comment avez-vous pu découvrir son identité?

Pour toute réponse, Dacre a tiré d’un rayon un volume ancien.

– Écoutez ceci, m’a-t-il dit. Vous jugerez vous-même si j’ai trouvé la solution de l’énigme:

« La prisonnière fut traduite devant la Grand ’Chambre du Parlement, siégeant en cour de justice, sous l’inculpation d’avoir assassiné Monsieur Dreux d’Aubray, son père, et ses deux frères, Messieurs d’Aubray, l’un étant lieutenant civil et l’autre conseiller au Parlement. Il semblait difficile de croire qu’elle était l’auteur de crimes aussi monstrueux, car elle avait l’air doux, elle était petite, elle avait un teint de blonde et les yeux bleus. Cependant la cour, l’ayant déclarée coupable, la condamna à la question ordinaire et à la question extraordinaire afin de lui arracher le nom de ses complices. Puis à être conduite en charrette place de Grève pour y avoir la tête tranchée, le corps brûlé et les cendres éparpillées aux quatre vents ».

«La date de cet acte d’enregistrement est du 16 juillet 1676.

– Intéressant! ai-je répondu. Mais pas convaincant.

Comment prouvez-vous qu’il s’agit de la même femme?

– J’y arrive. Le récit relate le comportement de la femme pendant la question: « Quand l’exécuteur s’approcha d’elle, elle le reconnut par les cordelettes qu’il tenait, et aussitôt elle lui tendit ses propres mains en le toisant des pieds à la tête sans prononcer un mot ». Était-ce comme cela?

– Oui.

– « Elle regarda sans sourciller le cheval de bois et les anneaux qui avaient tordu tant de membres et provoqué tant de cris d’agonie. Quand ses yeux se posèrent sur les trois seaux d’eau qui avaient été préparés, elle dit en souriant: «Toute cette eau a dû être amenée ici dans le dessein de me noyer, Monsieur. Vous ne songez pas, je pense, à la faire toute avaler à une personne aussi petite que moi ?». Vous lirai-je les détails du supplice?

– Non, pour l’amour du Ciel!

– Voici une phrase qui vous prouvera que ce qui est relaté dans ce livre est bien la scène à laquelle vous avez assisté cette nuit: « Le bon abbé Pirot, incapable de contempler les souffrances qui allaient être endurées par la suppliciée, se précipita hors de la pièce ». Cela vous convainc-t-il?

– Tout à fait. Il est hors de doute qu’il s’agit bien du même événement. Mais alors qui est cette dame si charmante qui connut une fin si horrible?

Dacre s’est approché de moi, et il a placé la petite lampe sur la table de chevet. Levant l’entonnoir maudit, il a tourné l’anneau de cuivre pour que la lumière l’éclaire en plein. Vues ainsi, les gravures m’ont paru plus claires que la veille au soir.

– Nous avions déjà constaté que ceci était l’emblème d’un marquis ou d’une marquise. Nous avions également établi que la dernière lettre était un B.

– Incontestablement.

– Je vous fais maintenant une suggestion: les autres lettres ne sont-elles pas, de gauche à droite, un M, un autre M, un petit d, un A, un petit d, puis le B final?

– Oui, je pense que vous avez raison. Je discerne les deux petits d tout à fait nettement.

– Ce que je viens de vous lire, a déclaré Dacre, est l’enregistrement officiel du procès de Marie-Madeleine d’Aubray, marquise de Brinvilliers, l’une des plus célèbres empoisonneuses de tous les temps.

Je me suis tu. J’étais bouleversé par le caractère extraordinaire de l’incident, et par la nature formelle de la preuve que Dacre m’avait fournie. Je me rappelais vaguement quelques détails de la carrière de cette femme, sa débauche effrénée, les tortures délibérées et préméditées qu’elle avait infligées à son père malade, l’assassinat de ses deux frères pour des motifs d’intérêt domestique. Je me rappelais aussi le courage qu’elle avait manifesté à ses derniers moments et qui avait quelque peu racheté ses crimes, ainsi que la sympathie que tout Paris lui avait manifestée lors de son exécution: quelques jours après l’avoir maudite comme empoisonneuse, les Parisiens l’avaient en effet bénie comme une martyre. Une objection, et une seule, s’est levée dans ma tête:

– Comment ses initiales et son blason ont-ils pu être gravés sur l’entonnoir? Je suppose qu’on ne poussait pas le respect médiéval dû aux nobles au point de décorer de leurs titres les instruments de leur supplice?

– Ce point m’a également intrigué, a admis Dacre. Mais il ne souffre qu’une seule explication. Le cas avait suscité à l’époque un intérêt considérable; rien de plus naturel que ce La Reynie, lieutenant de police, ait gardé l’entonnoir en guise de souvenir. Il n’arrivait pas souvent qu’une marquise de France eût à subir la question extraordinaire! Il a sans doute fait graver dessus les initiales de la Brinvilliers à l’intention des curieux; il devait avoir l’habitude de ces procédés-là.

– Et ceci? ai-je demandé en désignant les marques sur le col de cuir.

– La Brinvilliers était une tigresse cruelle, m’a répondu Dacre en s’en allant. Je pense que, comme les autres tigresses, elle avait des dents pointues, et solides.

III De nouvelles catacombes ( The New Catacomb)

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