Arthur Doyle - Une Étude En Rouge

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La première aventure de Sherlock Holmes

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Sherlock Holmes rit sous cape. Il s’apprêtait à faire une observation quand Lestrade – il était rentré dans la chambre tandis que nous en causions dans le vestibule – réapparut sur la scène en se frottant les mains avec suffisance.

«Monsieur Gregson, dit-il, je viens de découvrir une chose de la plus grande importance. Elle serait passée inaperçue si je n’avais pas examiné soigneusement les murs.»

Les yeux du petit homme jetaient des étincelles. Il contenait à peine sa joie de damer le pion à un collègue.

«Venez! fit-il en retournant avec empressement dans la chambre dont l’atmosphère semblait purifiée depuis l’enlèvement du cadavre. Bon. Maintenant, restez-là…»

Il frotta une allumette contre sa semelle et l’éleva vers le mur.

«Regardez! s’écria-t-il triomphalement.

J’avais remarqué que le papier s’était décollé par endroits. Dans ce coin de la chambre, un grand morceau décollé laissait à découvert un carré de plâtre jaune. En travers de cet espace nu, on avait griffonné en lettres de sang ce seul mot: RACHE.

«Qu’est-ce que vous pensez de ça, s’écria le détective. Nous ne l’avions pas vu parce que c’était dans le coin le plus sombre. Personne n’a pensé à regarder par là. L’assassin a écrit avec son propre sang. Voyez cette traînée qui a dégouliné le long du mur! En tout cas, toute hypothèse de suicide se trouve écartée désormais. Et pourquoi avoir choisi ce coin? Je vais vous le dire. Vous voyez cette bougie, sur la cheminée? Elle était allumée: ce coin qui est maintenant dans la partie la plus obscure se trouvait alors dans la plus éclairée.

– Et quel sens prêtez-vous à votre trouvaille? demanda Gregson d’un ton dédaigneux.

– Quel sens? Eh bien, on allait écrire Rachel, mais on a été dérangé. Retenez ce que je vous dis: quand on aura éclairci cette affaire, on saura qu’une femme prénommée Rachel était dans le coup… Riez, riez, monsieur Sherlock Holmes! Vous pouvez être brillant et astucieux; mais, à la fin, on s’apercevra que le vieux limier est encore le meilleur!

– Je vous demande bien pardon! dit mon compagnon qui avait irrité le petit homme en pouffant de rire. Sans conteste, le mérite de cette découverte vous revient comme vous le dites. Tout prouve que l’inscription a été faite par l’autre acteur du crime. Je n’ai pas encore eu le temps d’examiner cette chambre; mais, si vous m’y autorisez, je vais le faire à présent.»

Tout en parlant, il sortit brusquement de sa poche un mètre en ruban et une grosse loupe ronde. Muni de ces deux instruments, il trotta sans bruit dans la pièce; il s’arrêtait, il repartait; de temps à autre, il s’agenouillait et, même une fois, il se coucha à plat ventre. Il semblait avoir oublié notre présence; il monologuait sans cesse à mi-voix; c’était un feu roulant ininterrompu d’exclamations, de murmures, de sifflements, et de petits cris d’encouragement et d’espoir. Il me rappelait invinciblement un chien courant de bonne race et bien dressé, qui s’élance à droite puis à gauche à travers le hallier, et qui, dans son énervement, ne s’arrête de geindre que lorsqu’il retrouve la trace. Pendant plus de vingt minutes, Holmes poursuivit ses recherches; il mesurait avec le plus grand soin l’espace qui séparait deux marques invisibles pour moi, et, de temps à autre, tout aussi mystérieusement, il appliquait son mètre contre le mur. A un endroit du parquet, il mit, avec précaution, un peu de poussière en tas, puis la recueillit dans une enveloppe. Finalement, avec la plus grande minutie, il étudia à la loupe chaque lettre du mot inscrit sur le mur. Cela fait, il parut satisfait; il remit dans sa poche le mètre et la loupe.

«On a dit que le génie n’est qu’une longue patience, dit-il en souriant. Ce n’est pas très exact, mais cela s’applique assez bien au métier de détective.»

Gregson et Lestrade avaient observé les manœuvres de l’amateur avec beaucoup de curiosité et un peu de mépris. Ils ne se rendaient évidemment pas compte d’un fait qui m’apparaissait enfin: les plus petites actions de Sherlock Holmes tendaient toutes vers un but défini et pratique.

«Quel est votre avis? demandèrent ensemble les deux hommes.

– Si j’étais censé vous venir en aide, messieurs, je vous volerais le crédit que vous devez tirer de cette affaire. N’importe qui serait mal venu d’intervenir dans une enquête que vous avez si bien menée jusqu’à présent…»

Ses paroles sentaient le sarcasme d’une lieue.

«Si vous voulez me tenir au courant de vos recherches, ajouta-t-il, je serai heureux de vous apporter toute l’aide possible. Entre-temps, j’aimerais parler à l’agent qui a trouvé le corps. Pouvez-vous me donner son nom et son adresse?»

Lestrade consulta son calepin.

«John Rance, dit-il. Il n’est pas de service en ce moment. Vous le trouverez au 46, Audley Court, Kensington Park Gate.»

Holmes nota l’adresse.

«Venez, docteur! dit-il. Nous allons voir John Rance.»

Puis, se tournant vers les deux détectives:

«Je vais vous dire quelque chose qui pourra vous être utile. Il y a eu assassinat. Le meurtrier est un homme. Il a plus d’un mètre quatre-vingts; il est dans la force de l’âge; pour sa taille, il a de petits pieds; il porte des brodequins à talons carrés; et il fume des cigares de Trichinopoli. Il est venu ici, avec sa victime, dans un fiacre, tiré par un cheval qui avait trois vieux fers et un neuf à la patte antérieure droite. Selon toute probabilité, le meurtrier a un visage haut en couleur; et les ongles de sa main droite sont remarquablement longs. Je ne vous donne que ces quelques indications, mais elles pourront vous être utiles.»

Lestrade et Gregson s’entre-regardèrent avec un sourire incrédule.

«Si cet homme a été assassiné, comment l’a-t-il été? demanda le premier.

– Empoisonné», dit Sherlock Holmes d’un ton péremptoire, avant de s’éloigner.

Arrivé à la porte, il se retourna:

«Autre chose. Sachez, Lestrade, que “ Rache ” est un mot allemand qui signifie vengeance. Ne perdez donc pas votre temps à chercher une Mlle Rachel.»

Après cette flèche du Parthe, il sortit, laissant ses deux rivaux bouche bée.

Chapitre IV Ce que John Rance avait à dire

Il était une heure quand nous quittâmes Lauriston Gardens. Je suivis Sherlock Holmes au bureau de poste le plus près. Il expédia une longue dépêche. Puis il héla un fiacre et donna au conducteur l’adresse de John Rance.

«Rien de tel que les renseignements de première main, dit-il. Mon opinion est déjà faite, mais il est prudent de chercher à tout connaître.

– Vous m’ahurissez, Holmes! dis-je. Certainement, vous n’êtes pas aussi sûr que vous le prétendez de tous les détails que vous leur avez fournis.

– Pas d’erreur possible! répondit-il. La première chose que j’aie remarquée en arrivant là-bas, c’est que les roues d’une voiture avaient creusé deux ornières près de la bordure du trottoir; or, jusqu’à la nuit dernière, nous n’avions pas eu de pluie depuis une semaine; par conséquent, les roues qui ont laissé une empreinte si profonde ont dû y passer la nuit dernière. Il y avait aussi la marque des sabots: le dessin de l’un d’eux était net; le fer était donc neuf. Puisque le fiacre était là quand il pleuvait, et que, d’après Gregson, on ne l’a pas revu dans la matinée, il faut donc qu’il ait amené de nuit ces deux individus.

– Cela est simple, dis-je, mais la taille du meurtrier?

– La taille d’un homme, neuf fois sur dix, se déduit de la longueur de ses enjambées. C’est un calcul assez facile, mais je ne veux pas vous ennuyer avec des chiffres. Les pas du meurtrier se voyaient dehors dans la boue, et, à l’intérieur, sur la poussière. Et j’ai eu un moyen de vérifier mon calcul. Quand un homme écrit sur un mur, il le fait d’instinct au niveau de ses yeux. Or, l’inscription était à un peu plus d’un mètre quatre-vingts du sol. Peuh! un jeu d’enfant!

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