Arthur Doyle - Une Étude En Rouge
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- Название:Une Étude En Rouge
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– Si tu faisais ta prière? proposa timidement l’homme.
– Ce n’est pas encore la nuit, répondit-elle.
– Ça fait rien. Ce n’est pas tout à fait dans les règles, mais il ne t’en voudra pas pour ça, tu peux être sûre. Répète les prières que tu avais coutume de dire chaque soir dans le chariot quand nous étions dans les plaines.
– Pourquoi tu ne fais pas aussi tes prières? demanda l’enfant, l’air étonné.
– Je les ai oubliées, répondit-il. Je ne les ai pas dites depuis le temps que je n’étais pas plus haut que la moitié de ce fusil. Mais il n’est jamais trop tard. Récite tes prières tout haut, je les redirai après toi.
– Alors tu vas te mettre à genoux, dit-elle en étendant le châle sur le sol. Croise tes doigts comme ceci. On se sent meilleur, les mains jointes.»
Cette scène n’avait nul besoin d’avoir eu des busards comme témoins pour être extraordinaire. Les deux errants, la petite enfant babillant et le rude aventurier, étaient agenouillés côte à côte sur le châle étroit. La frimousse joufflue et le visage anguleux étaient tournés vers le ciel sans nuages pour implorer l’Être terrible avec lequel ils se trouvaient face à face. Deux voix, l’une faible et claire, l’autre grave et rauque, s’unissaient pour demander la grâce et le pardon divins. La prière finie, ils reprirent leur place à l’abri de la grosse pierre. La petite fille blottie contre la large poitrine de son protecteur, s’assoupit. Il veilla sur le sommeil pendant quelque temps. A la fin la nature reprit ses droits: il ne s’était accordé ni repos ni sommeil depuis trois jours et trois nuits; ses paupières descendirent lentement sur ses yeux fatigués et la tête s’inclina de plus en plus sur sa poitrine; la barbe grisonnante se mêla aux cheveux dorés; il s’endormit à son tour, du même sommeil que sa petite compagne, profond et sans rêves.
S’il était resté éveillé une demi-heure de plus, il aurait vu un spectacle inattendu. Au loin, tout à l’extrémité de la plaine salée, à peine distinct du brouillard, un nuage de poussière s’éleva et grandit peu à peu. Seul un grand nombre d’être en mouvement pouvait en soulever un semblable. Il aurait pu s’agir d’un de ces énormes troupeaux de bisons qui broutent les prairies. Mais le lieu était par trop aride pour qu’il en pût être question. Quand le tourbillon de poussière se rapprocha du rocher solitaire où dormaient nos deux voyageurs égarés, il laissa entrevoir des chariots couverts de toile et des cavaliers armés. C’était une grande caravane en route vers l’ouest. Et quelle caravane! Elle se déployait du pied des montagnes jusque par-delà l’horizon. A travers l’immense plaine avançaient en désordre des chariots et des charrettes, des cavaliers et des piétons, d’innombrables femmes qui chancelaient sous leurs fardeaux et des enfants qui trottinaient entre les chariots ou qui regardaient furtivement de dessous les bâches. Ce n’était évidemment pas des émigrants ordinaires! Bien plutôt un peuple nomade contraint par la force des choses à se chercher une nouvelle patrie. L’air résonnait de bruits de pas, de grondements sourds, de hennissements et de grincements de roues. Tout ce tintamarre ne réussit pas à réveiller nos deux dormeurs.
En tête de la colonne chevauchaient une vingtaine d’hommes au visage dur et sévère, vêtus de gros drap et armés de fusils. Parvenus au bas du monticule, ils s’arrêtèrent pour tenir conseil.
«Les sources se trouvent à droite, mes frères, dit l’un d’eux, un homme grisonnant aux lèvres fermes, au visage imberbe.
– Prenons la droite de la Sierra Blanco pour atteindre le Rio Grande, dit un autre.
– Ne craignez pas que l’eau vous manque! cria un troisième. Celui qui a pu la faire jaillir du rocher n’abandonnera pas son peuple élu.
– Amen! Amen!» répondit toute la troupe.
Ils allaient se remettre en route, quand l’un des plus jeunes à la vue perçante poussa un cri; il désigna le monticule. Au sommet flottait quelque chose de rose qui ressortait sur un fond de pierre grise. Ils piquèrent des deux tout en armant leurs fusils; d’autres cavaliers se joignirent à eux. Le nom de «Peaux Rouges» volait de bouche en bouche.
«Il ne peut pas y avoir d’Indiens ici, dit l’homme âgé qui semblait être le chef. Nous avons dépassé les Pawnies et nous ne rencontrerons pas d’autres tribus avant les grandes montagnes.
– Je vais voir, frère Stangerson? demanda quelqu’un de la bande.
– J’irai aussi! J’irai aussi! s’écrièrent une douzaine de voix.
– Descendez de cheval; nous vous attendrons!» répondit l’homme âgé.
Le temps de le dire, et les jeunes gens avaient sauté à terre, attaché leurs chevaux, et ils s’étaient mis à gravir la pente escarpée. Ils avançaient rapidement et sans bruit, avec la confiance et la dextérité d’éclaireurs exercés. D’en bas on les vit sauter de roche en roche, puis leurs silhouettes se découpèrent sous le ciel. Le jeune homme qui avait donné l’alarme marchait en tête. Les autres le virent lever les bras en l’air en signe de surprise et, quand ils le rattrapèrent, ils éprouvèrent la même sensation devant le tableau qui s’offrait à leurs yeux.
Sur le petit plateau qui couronnait la colline se dressait une pierre énorme au pied de laquelle gisait un homme de haute taille, à la barbe longue, aux traits durs, d’une excessive maigreur. Son air calme et sa respiration régulière montraient qu’il dormait profondément. Un petit enfant reposait tout contre lui. Ses bras ronds et blancs entouraient le cou musclé. Sa tête blonde s’appuyait sur le veston de velours. Ses lèvres roses entrouvertes laissaient voir des dents blanches comme la neige et un sourire enjoué se jouait sur ses traits puérils. Ses petites jambes dodues, ses chaussettes blanches et ses souliers propres aux boucles brillantes contrastaient étrangement avec les longs membres desséchés de son compagnon. Sur la corniche du rocher qui surplombait ce couple étrange, se tenaient trois busards solennels qui, à la vue des nouveaux venus, jetèrent un cri rauque et s’envolèrent de mauvaise grâce.
Le cri des oiseaux réveilla les deux dormeurs. Ils regardèrent autour d’eux avec stupéfaction. L’homme se leva en chancelant pour contempler la plaine, qu’il avait vue si déserte avant de s’endormir et qui était maintenant traversée par l’énorme défilé de gens et de bêtes. Il eut une expression d’incrédulité et il passa sa main osseuse sur ses yeux. «C’est ce qu’on appelle le délire, je pense», murmura-t-il. La petite se serrait contre lui, tenant un pan de son veston; elle ne disait rien, mais elle regardait autour d’elle avec cet air émerveillé et questionneur des enfants.
Ils ne doutèrent bientôt plus de la réalité de leur vision. L’un des sauveteurs saisit la petite fille et la hissa sur son épaule; deux autres soutinrent son compagnon décharné jusqu’aux chariots.
«Je me nomme John Ferrier, expliqua-t-il. Moi et cette petite, nous sommes les seuls survivants d’un groupe de vingt et une personnes; tous les autres sont morts de soif et de faim, là-bas, dans le Sud.
– Est-elle à vous? demanda quelqu’un
– Maintenant, oui! s’écria Ferrier avec défi. Elle m’appartient, parce que je l’ai sauvée. Personne ne pourra me la prendre! A partir d’aujourd’hui, elle s’appelle Lucy Ferrier. Mais qui êtes-vous? s’enquit-il en regardant avec curiosité ses sauveteurs robustes et brunis par le soleil. Vous êtes en nombre!
– A peu près dix mille, dit l’un des jeunes. Nous sommes les enfants persécutés de Dieu, les élus de l’ange Mérona.
– Je n’ai jamais entendu parler de lui, dit Ferrier. Mais il a une belle quantité d’élus!
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