Gaston Leroux - Le Fauteuil Hanté

Здесь есть возможность читать онлайн «Gaston Leroux - Le Fauteuil Hanté» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Fauteuil Hanté: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Fauteuil Hanté»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L'Académie française est le théâtre de drames répétés. Un à un les candidats à la succession de Mgr d'Abbeville s'écroulent, morts, en prononçant leur discours de réception. Les Immortels ne le sont plus! Ils restent trente-neuf. Un refoulé de l'Académie aurait-il le pouvoir de jeter un mauvais sort? Monsieur le Secrétaire perpétuel, Hippolyte Patard, et Monsieur Gaspard Lalouette, marchand d'antiquités, mènent leur enquête en tremblant de peur… et en nous faisant bien rire. Le quarantième fauteuil sera quand même occupé…
Dans Le Fauteuil hanté, Gaston Leroux, le père de Rouletabille, se moque de l'illustre Académie et, après bien des aventures, nous révèle un mystère incroyable!

Le Fauteuil Hanté — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Fauteuil Hanté», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

C'était Martin Latouche.

Aussitôt qu'il aperçut M. Hippolyte Patard entre ses pincettes et son parapluie, il ne put retenir un sourire:

– Vous, monsieur le secrétaire perpétuel! Que se passe-t-il donc? demanda-t-il en s'inclinant avec respect.

– Eh! monsieur! c'est nous qui vous le demandons! s'écria la Babette en jetant son tisonnier C'est-il Dieu possible de faire un bruit pareil! Nous avons cru qu'on vous assassinait!… Avec ça que le vielleux est en train de «tourner» l'air du Fualdès dans la rue, sous nos fenêtres…

– Le vielleux ferait mieux d'aller se coucher!… répondit tranquillement Martin Latouche, et toi aussi, ma bonne Babette!… (Et, se tournant vers M. Patard:) Monsieur le secrétaire perpétuel, je serais bien curieux de savoir ce qui me vaut, à cette heure, le grand honneur de votre visite…

Ce disant, Martin Latouche avait fait entrer M. Patard dans la bibliothèque et l'avait débarrassé de sa paire de pincettes. La Babette avait suivi.

Elle regardait partout.

Tous les meubles étaient en ordre… les tables, les casiers occupaient leur place accoutumée…

– Mais enfin, M. le Perpétuel et moi, nous n'avons pas rêvé! déclara-t-elle. On aurait dit qu'on se battait ici ou qu'on déménageait…

– Rassure-toi, Babette… c'est moi, dans le petit bureau, qui ai remué maladroitement un fauteuil… Et maintenant, dis-nous bonsoir!

La Babette regarda avec méfiance la porte du petit bureau, cette porte qui ne s'était jamais ouverte pour elle, et elle soupira:

– On s'est toujours méfié de moi, ici!

– Va-t'en, Babette!…

– On dit qu'on ne veut plus de l'Académie…

– Babette, veux-tu t'en aller!

– Et on en est tout de même…

– Babette!

– On écrit des lettres qu'on ne met pas à la poste…

– Monsieur le secrétaire perpétuel, cette vieille servante est insupportable!…

– On s'enferme à deux tours de clef dans sa bibliothèque et on ne vous ouvre que quand on a à demi défoncé la porte!…

– Je ferme ce que je veux!… Et j'ouvre quand je veux!… Je suis le maître ici!…

– Ce n'est pas ce qu'on discute… on est toujours le maître de faire des bêtises…

– Babette!… En voilà assez!…

– …de recevoir en secret des inconnus…

– Hein?

– …des inconnus de l'Académie…

– Babette, il n'y a pas d'inconnus à l'Académie!…

– Oh! ceux-là ne sont connus, ma foi, que parce qu'ils y sont morts!…

La servante n'avait pas plus tôt prononcé ces derniers mots que ce grand doux homme de Martin Latouche lui avait sauté à la gorge.

– Tais-toi!…

C'était la première fois que Martin Latouche se livrait à des voies de fait sur sa servante.

Il regretta aussitôt son geste, et fut particulièrement honteux devant M. Hippolyte Patard et s'excusa:

– Je vous demande pardon, dit-il, en essayant de dompter l'émotion, qui, visiblement, l'étreignait, mais cette vieille folle de Babette a, ce soir le don de m'exaspérer. Et il y a des moments où les plus calmes… Ah! l'entêtement des femmes est terrible!… Asseyez-vous donc, monsieur…

Et Martin Latouche présenta à M. Panard un fauteuil qui tournait son dossier à Babette, et lui-même tourna le dos à Babette. On allait essayer d'oublier qu'elle était là, puisqu'elle ne voulait pas s'en aller.

– Monsieur, fit la Babette tout à coup, après ce que vous venez de faire, je peux m'attendre à tout et vous allez peut-être me tuer. Mais j'ai tout dit à M. le Perpétuel.

Martin Latouche se retourna d'un seul coup. A ce moment, sa tête était entièrement dans l'ombre et M. Hippolyte Patard ne put lire sur ce visage obscur les sentiments qui l'animaient mais la main de l'homme, qui s'appuyait sur la table, tremblait. Et Martin Latouche fut quelques secondes sans pouvoir prononcer une parole. Enfin, dominant son émoi, il prononça, d'une voix altérée:

– Qu'est-ce que vous avez dit à M. le secrétaire perpétuel, Babette?

C'était la première fois qu'il disait «vous» à la vieille gouvernante, devant M. Patard. Celui-ci le remarqua, comme un signe certain de la gravité de la situation.

– J'ai dit que MM. Mortimar et d'Aulnay étaient venus trouver Monsieur ici, qu'ils s'étaient enfermés avec Monsieur dans le petit bureau, avant d'aller mourir en faisant des compliments à l'Académie.

– Vous aviez juré de vous taire, Babette.

– Oui, mais je n'ai parlé que pour sauver Monsieur… car si je n'y prenais garde, Monsieur irait mourir là-bas comme les autres.

– Bien, fit la voix cassée de Martin Latouche. Et qu'est-ce que vous avez encore dit à M. le secrétaire perpétuel?

– Je lui ai dit ce que j'avais entendu en écoutant derrière la porte du petit bureau.

– Babette! écoute-moi bien! reprit Martin Latouche qui cessa dans l'instant de dire «vous» à la gouvernante pour la tutoyer à nouveau, ce qui parut plus grave encore à M. Patard, Babette, je ne t'ai jamais demandé ce que tu avais entendu derrière la porte… est-ce vrai?…

– C'est vrai! mon maître…

– Tu avais juré de l'oublier, et je ne t'ai pas questionnée, parce que je croyais la chose inutile; mais puisque tu te souviens de ce que tu as entendu… tu vas me dire à moi ce que tu as dit à M. le secrétaire perpétuel.

– C'est trop juste, Monsieur je lui ai dit que j'avais entendu votre voix qui disait: «Non! Non! ça n'est pas possible! Il n'aurait pas de plus grand crime au monde!»

Après cette déclaration de Babette, Martin Latouche ne dit rien. Il paraissait réfléchir. Sa main n'était plus sur la table, et du reste, on ne le voyait plus du tout. Il avait reculé jusque dans le coin le plus noir de la pièce. Et M. Patata fut encore plus effrayé par le silence écrasant qui régnait alors dans la vieille demeure que par le bruit que faisait tout à l'heure la ritournelle du vielleux dans la rue. On n'entendait plus le vielleux. On n'entendait plus personne… rien.

Enfin, Martin Latouche dit:

– Tu n'as rien entendu d'autre, Babette, et tu n'as rien dit d'autre!

– Rien, mon maître!…

– Je n'ose plus te dire de le jurer; c'est bien inutile.

– Si j'avais entendu autre chose, je l'avais dit à M. le Perpétuel, car je veux vous sauver. Si je ne lui en ai pas dit davantage, c'est que je n'en ai pas entendu davantage…

Martin Latouche fit alors, à la grande stupéfaction de la servante et de M. Patard, entendre un bon gros rire clair Il s'avança vers Babette et lui tapota la joue:

– Allons! on a voulu te faire peur, vieille bête! Tu es une brave fille, je l'aime bien, mais j'ai à causer avec M. le secrétaire perpétuel; à demain, Babette.

– A demain, Monsieur!… Et que Dieu vous garde! j'ai fait mon devoir. Elle salua fort cérémonieusement M. Patard et s'en alla, fermant soigneusement la porte de la bibliothèque.

Martin Latouche écouta son pas descendre l'escalier; puis, revenant à M. Hippolyte Patard, il lui dit, sur un ton plaisantin:

– Ah! ces vieilles servantes!… c'est bien dévoué, mais parfois c'est bien encombrant. Elle a dû vous en conter, des histoires!… Elle est un brin toquée, vous savez!… Ces deux morts à l'Académie lui ont brouillé la cervelle…

– Il faut l'excuser, répliqua Hippolyte Patard… Il y en a d'autres à Paris qui ont plus d'instruction qu'elle et qui en sont encore tout affolés. Mais je suis heureux, mon cher collègue, de voir qu'un si déplorable événement, qu'une aussi affreuse coïncidence…

– Oh! moi, je ne suis pas superstitieux, vous savez!…

– Sans être superstitieux… murmura le pauvre Patard, qui restait profondément ému de tous les cris et de toutes les terreurs de Babette…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Fauteuil Hanté»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Fauteuil Hanté» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Fauteuil Hanté»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Fauteuil Hanté» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x