Gaston Leroux - Le Fauteuil Hanté

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L'Académie française est le théâtre de drames répétés. Un à un les candidats à la succession de Mgr d'Abbeville s'écroulent, morts, en prononçant leur discours de réception. Les Immortels ne le sont plus! Ils restent trente-neuf. Un refoulé de l'Académie aurait-il le pouvoir de jeter un mauvais sort? Monsieur le Secrétaire perpétuel, Hippolyte Patard, et Monsieur Gaspard Lalouette, marchand d'antiquités, mènent leur enquête en tremblant de peur… et en nous faisant bien rire. Le quarantième fauteuil sera quand même occupé…
Dans Le Fauteuil hanté, Gaston Leroux, le père de Rouletabille, se moque de l'illustre Académie et, après bien des aventures, nous révèle un mystère incroyable!

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Mais avant que de s'asseoir la Babette alla cacher son quinquet tout derrière la cheminée, de telle sorte que le coin où elle avait entraîné M. le Perpétuel se trouvait plongé dans une nuit opaque. Puis elle revint, et, tout doucement, ouvrit l'un des volets intérieurs qui fermaient la fenêtre. Alors, un pan de fenêtre apparut avec ses barreaux de fer; et un peu de la lueur tremblotante du réverbère, abandonné sur le trottoir d'en face, ayant glissé à travers ces barreaux, la figure de Babette en fut doucement éclairée. M. le secrétaire perpétuel la regarda et fut rassuré, bien que toutes les précautions prises par la vieille servante n'eussent point manqué de l'intriguer, et même de l'inquiéter. Cette figure, qui devait être, dans certains moments, bien redoutable à voir, exprimait, dans cette sombre minute, une douceur apitoyée qui donnait confiance.

– Monsieur le Perpétuel, dit la Babette en s'asseyant en face de l'académicien, ne vous étonnez pas de mes manières; je vous mets dans le noir pour surveiller le vielleux. Mais il ne s'agit pas de ça pour le moment… pour le moment je ne veux vous dire qu'une chose (et la voix de rogomme se fit entendre jusqu'aux larmes): voulez-vous le tuer?

Ce disant, la Babette avait pris dans ses mains les mains d'Hippolyte Patard qui ne les retira point, car il commençait d'être profondément ému par cet accent désolé qui venait du cœur en passant par l'Aveyron.

– Écoutez, continua la Babette, je vous le demande, monsieur le Perpétuel, je vous le demande bien sincèrement, en votre âme et conscience, comme on dit chez les juges, est-ce que vous croyez que toutes ces morts-là, c'est naturel? Répondez-moi, monsieur le Perpétuel!

A cette question, à laquelle il ne s'attendait pas, M. le Perpétuel sentit un certain trouble. Mais, au bout d'un instant qui parut bien solennel à la Babette, il répondit d'une voix affermie:

– En mon âme et conscience, oui… je crois que ces morts sont naturelles…

Il y eut encore un silence.

– Monsieur le Perpétuel, fit la voix grave de Babette, vous n'avez peut-être pas assez réfléchi…

– Les médecins, madame, ont déclaré…

– Les médecins se trompent souvent, monsieur… On a vu ça, en justice… songez-y monsieur le Perpétuel. Écoutez: je vais vous dire une chose… On ne meurt pas comme ça, tout d'un coup, au même endroit, à deux, en disant quasi les mêmes paroles, à quelques semaines de distance sans que ça ait été préparé!

La Babette, dans son langage plus expressif que correct, avait admirablement résumé la situation. M. le secrétaire perpétuel en fut frappé.

– Qu'est-ce que vous croyez donc? demanda-t-il.

– Je crois que votre Eliphas de La Nox est un vilain sorcier… Il a dit qu'il se vengerait et il les a empoisonnés… Le poison était peut-être dans la lettre… vous ne me croyez pas?… Et ça n'est peut-être pas ça? Mais, monsieur le Perpétuel, écoutez-moi bien… c'est peut-être autre chose!… Je vais vous poser une question: En votre âme et conscience, si, en faisant son compliment, M. Latouche tombait mort comme les deux autres, croiriez-vous toujours que c'est naturel?

– Non, je ne le croirais pas! répondit sans hésiter M. Hippolyte Patard.

– En votre âme et conscience?

– En mon âme et conscience!

– Eh bien, moi, monsieur le Perpétuel, je ne veux pas qu'il meure!

– Mais il ne mourra pas, madame!

– C'est ce qu'on a dit pour ce M. d'Aulnay et il est mort!

– Ce n'est pas une raison pour que M. Latouche…

– Possible! En tout cas, moi, je lui ai défendu de se présenter à votre Académie…

– Mais il est élu, madame!… Il est élu!…

– Non, puisqu'il ne s'est pas présenté! Ah! c'est ce que j'ai répondu à tous les journalistes qui sont venus ici… Il n'y a pas à se dédire.

– Comment! il ne s'est pas présenté! Mais nous avons des lettres de lui.

– Ça ne compte plus… depuis la dernière qu'il vous a écrite hier soir devant moi, aussitôt qu'on a eu appris la mort de ce M. d'Aulnay… Il l'a écrite là, devant moi; on ne dira pas le contraire… Et vous avez dû la recevoir ce matin… Il me l'a lue… Il disait qu'il ne se présentait plus à l'Académie.

– Je vous jure, madame, que je ne l'ai pas reçue! déclara M. Hippolyte Patard.

Babette attendit avant de répondre, puis elle se décida:

– Je vous crois, monsieur le Perpétuel.

– La poste, énonça M. Patard, fait quelquefois mal son service.

– Non, répondit avec un soupir Babette, non, monsieur le Perpétuel!… ça n'est pas ça! vous n'avez pas reçu la lettre parce qu'il ne l'a pas mise à la poste.

Et elle poussa un nouveau soupir-Il avait tant envie d'être de votre Académie, monsieur le Perpétuel!

Et la Babette pleura.

– Oh! ça lui portera malheur!… ça lui portera malheur!

Dans ses larmes, elle disait encore:

– J'ai des pressentiments… des hantises qui ne trompent pas… N'est-ce pas, monsieur le Perpétuel, que ce ne serait pas naturel s'il mourait comme les autres… Alors ne faites pas tout pour qu'il meure comme les autres… ne lui faites pas faire son compliment!…

– Ça, répondit tout de suite M. Hippolyte Patard, dont les yeux étaient humides… ça, c'est impossible!… Il faut bien que quelqu'un finisse par prononcer l'éloge de M grd'Abbeville.

– Moi, ça m'est égal, répliqua Babette. Mais lui, hélas! Il ne pense qu'à ça. A faire des compliments de M grd'Abbeville…

Il n'est pas méchant pour un sou… Ah! des compliments, il lui en fera!… C'est pas ça qui le retiendra d'être de votre Académie… mais j'ai des hantises, je vous dis.

Tout à coup la Babette s'était arrêtée de pleurer-Chut! fit-elle.

Elle fixait maintenant, d'un air farouche, le trottoir d'en face… M. le secrétaire perpétuel suivit ce regard, et il aperçut alors, en plein sous le réverbère, la boîte qui marche; seulement la boîte avait maintenant non seulement des jambes, mais une tête… une extraordinaire tête chevelue et barbue… qui dépassait à peine l'énorme caisse…

– Un joueur d'orgue de Barbarie… murmura M. Hippolyte Patard.

– Un vielleux!… corrigea dans un souffle la Babette, pour qui tous les joueurs de musique, dans les cours, étaient des vielleux… Le voilà revenu, ma parole! Il nous croit peut-être couchés; bougez plus!

Elle était tellement émue qu'on entendait battre son cœur…

Elle dit encore entre ses dents:

– On va bien voir ce qu'il va faire!

En face, la boîte qui marche ne marchait plus.

Et la tête chevelue, barbue, au-dessus de la boîte, regardait, sans remuer du côté de M. Patard et de la Babette, mais certainement sans les voir.

Cette tête était si broussailleuse qu'on n'en pouvait distinguer aucun trait; mais ses yeux étaient vifs et perçants.

M. Hippolyte Patard pensa: «J'ai vu ces yeux-là quelque part,» Et il en fut plus inquiet. Cependant, il n'avait pas besoin d'événement nouveau pour accroître un trouble qui allait tout seul s'élargissant. L'heure était si bizarre, si incertaine, si mystérieuse, au fond de cette vieille cuisine, derrière les barreaux de cette fenêtre obscure, en face de cette brave servante qui lui avait retourné le cœur avec ses questions… (En vérité! En vérité! Il avait répondu que ces deux morts étaient naturelles!… Et si l'autre aussi, le troisième, allait mourir! Quelle responsabilité pour M. Hippolyte Patard, et quels remords!) Et le cœur de M. le Perpétuel battait maintenant aussi fort que celui de la vieille Babette…

Que faisait, à cette heure, sur ce trottoir désert, la tête chevelue, barbue, au-dessus de l'orgue de Barbarie? Pourquoi la boîte avait-elle si singulièrement marché tout à l'heure, paraissant, disparaissant, revenant après avoir été chassée?

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