Gaston Leroux - Le Mystère De La Chambre Jaune

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Le Mystère De La Chambre Jaune: краткое содержание, описание и аннотация

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Des cris et des coups de feu se font entendre dans une chambre annexe au laboratoire du pavillon du château où dort la belle Mathilde, fille du célèbre professeur Stangerson. Tout de suite, son père accompagné de l’un de ses domestiques, le père Jacques, se précipite à la porte qu’il trouve clause. Très vite rejoints par le concierge du Glandier et son épouse, ils parviennent à enfoncer la porte.
Une fois dans la «chambre jaune», ils découvrent Mathilde râlant, allongée sur le sol et pleine de sang. On peut apercevoir des marques impressionnantes d’ongles sur son cou. Le criminel a filé. Pourtant, la porte est prise d’assaut par quatre personnes et l’unique fenêtre grillagée de la pièce est verrouillée avec ses volets clos qu’on ne peut fermer que de l’intérieur. Aucune fuite n’est possible! Le jeune Rouletabille décide de se rendre sur le lieu du crime afin de retrouver la trace du malfaiteur.

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Rouletabille salua le président, et, dodelinant de sa grosse tête, se dirigea vers la porte des témoins.

*

Son regard me cherchait. Il ne me vit point. Alors, je me dégageai tout doucement de la foule qui m’enserrait et je sortis de la salle d’audience, presque en même temps que Rouletabille. Cet excellent ami m’accueillit avec effusion. Il était heureux et loquace. Il me secouait les mains avec jubilation. Je lui dis:

«Je ne vous demanderai point, mon cher ami, ce que vous êtes allé faire en Amérique. Vous me répliqueriez sans doute, comme au président, que vous ne pouvez me répondre qu’à six heures et demie…

– Non, mon cher Sainclair, non, mon cher Sainclair! Je vais vous dire tout de suite ce que je suis allé faire en Amérique, parce que vous, vous êtes un ami: je suis allé chercher le nom de la seconde moitié de l’assassin!

– Vraiment, vraiment, le nom de la seconde moitié…

– Parfaitement. Quand nous avons quitté le Glandier pour la dernière fois, je connaissais les deux moitiés de l’assassin et le nom de l’une de ces moitiés. C’est le nom de l’autre moitié que je suis allé chercher en Amérique…»

Nous entrions, à ce moment, dans la salle des témoins. Ils vinrent tous à Rouletabille avec force démonstrations. Le reporter fut très aimable, si ce n’est avec Arthur Rance auquel il montra une froideur marquée. Frédéric Larsan entrant alors dans la salle, Rouletabille alla à lui, lui administra une de ces poignées de main dont il avait le douloureux secret, et dont on revient avec les phalanges brisées. Pour lui montrer tant de sympathie, Rouletabille devait être bien sûr de l’avoir roulé. Larsan souriait, sûr de lui-même et lui demandant, à son tour, ce qu’il était allé faire en Amérique. Alors, Rouletabille, très aimable, le prit par le bras et lui conta dix anecdotes de son voyage. À un moment, ils s’éloignèrent, s’entretenant de choses plus sérieuses, et, par discrétion, je les quittai. Du reste, j’étais fort curieux de rentrer dans la salle d’audience où l’interrogatoire des témoins continuait. Je retournai à ma place et je pus constater tout de suite que le public n’attachait qu’une importance relative à ce qui se passait alors, et qu’il attendait impatiemment six heures et demie.

*

Ces six heures et demie sonnèrent et Joseph Rouletabille fut à nouveau introduit. Décrire l’émotion avec laquelle la foule le suivit des yeux à la barre serait impossible. On ne respirait plus. M. Robert Darzac s’était levé à son banc. Il était «pâle comme un mort».

Le président dit avec gravité:

«Je ne vous fais pas prêter serment, monsieur! Vous n’avez pas été cité régulièrement. Mais j’espère qu’il n’est pas besoin de vous expliquer toute l’importance des paroles que vous allez prononcer ici…»

Et il ajouta, menaçant:

«Toute l’importance de ces paroles… pour vous , sinon pour les autres!…»

Rouletabille, nullement ému, le regardait. Il dit:

«Oui, m’sieur!

– Voyons, fit le président. Nous parlions tout à l’heure de ce petit bout de cour qui avait servi de refuge à l’assassin, et vous nous promettiez de nous dire, à six heures et demie, comment l’assassin s’est enfui de ce bout de cour et aussi le nom de l’assassin. Il est six heures trente-cinq, monsieur Rouletabille, et nous ne savons encore rien!

– Voilà, m’sieur! commença mon ami au milieu d’un silence si solennel que je ne me rappelle pas en avoir «vu» de semblable, je vous ai dit que ce bout de cour était fermé et qu’il était impossible pour l’assassin de s’échapper de ce carré sans que ceux qui étaient à sa recherche s’en aperçussent. C’est l’exacte vérité. Quand nous étions là, dans le carré de bout de cour, l’assassin s’y trouvait encore avec nous!

– Et vous ne l’avez pas vu!… c’est bien ce que l’accusation prétend…

– Et nous l’avons tous vu! monsieur le président, s’écria Rouletabille.

– Et vous ne l’avez pas arrêté!…

– Il n’y avait que moi qui sût qu’il était l’assassin. Et j’avais besoin que l’assassin ne fût pas arrêté tout de suite! Et puis, je n’avais d’autre preuve, à ce moment, que «ma raison»! Oui, seule, ma raison me prouvait que l’assassin était là et que nous le voyions! J’ai pris mon temps pour apporter, aujourd’hui, en cour d’assises, une preuve irréfutable, et qui, je m’y engage, contentera tout le monde.

– Mais parlez! parlez, monsieur! Dites-nous quel est le nom de l’assassin, fit le président…

– Vous le trouverez parmi les noms de ceux qui étaient dans le bout de cour», répliqua Rouletabille, qui, lui, ne semblait pas pressé…

On commençait à s’impatienter dans la salle…

«Le nom! Le nom! murmurait-on…

Rouletabille, sur un ton qui méritait des gifles, dit:

«Je laisse un peu traîner cette déposition, la mienne, m’sieur le président, parce que j’ai des raisons pour cela!…

– Le nom! Le nom! répétait la foule.

– Silence!» glapit l’huissier.

Le président dit:

«Il faut tout de suite nous dire le nom, monsieur!… Ceux qui se trouvaient dans le bout de cour étaient: le garde, mort. Est-ce lui, l’assassin?

– Non, m’sieur.

– Le père Jacques?…

– Non m’sieur.

– Le concierge, Bernier?

– Non, m’sieur…

– M. Sainclair?

– Non m’sieur…

– M. Arthur William Rance, alors? Il ne reste que M. Arthur Rance et vous! Vous n’êtes pas l’assassin, non?

– Non, m’sieur!

– Alors, vous accusez M. Arthur Rance?

– Non, m’sieur!

– Je ne comprends plus!… Où voulez-vous en venir?… il n’y avait plus personne dans le bout de cour.

– Si, m’sieur!… il n’y avait personne dans le bout de cour, ni au-dessous, mais il y avait quelqu’un au-dessus, quelqu’un penché à sa fenêtre, sur le bout de cour…

– Frédéric Larsan! s’écria le président.

– Frédéric Larsan!» répondit d’une voix éclatante Rouletabille.

Et, se retournant vers le public qui faisait entendre déjà des protestations, il lui lança ces mots avec une force dont je ne le croyais pas capable:

«Frédéric Larsan, l’assassin!»

Une clameur où s’exprimaient l’ahurissement, la consternation, l’indignation, l’incrédulité, et, chez certains, l’enthousiasme pour le petit bonhomme assez audacieux pour oser une pareille accusation, remplit la salle. Le président n’essaya même pas de la calmer; quand elle fut tombée d’elle-même, sous les chut! énergiques de ceux qui voulaient tout de suite en savoir davantage, on entendit distinctement Robert Darzac, qui, se laissant retomber sur son banc, disait:

«C’est impossible! Il est fou!…»

Le président:

«Vous osez, monsieur, accuser Frédéric Larsan! Voyez l’effet d’une pareille accusation… M. Robert Darzac lui-même vous traite de fou!… Si vous ne l’êtes pas, vous devez avoir des preuves…

– Des preuves, m’sieur! Vous voulez des preuves! Ah! je vais vous en donner une, de preuve… fit la voix aiguë de Rouletabille… Qu’on fasse venir Frédéric Larsan!…»

Le président:

«Huissier, appelez Frédéric Larsan.»

L’huissier courut à la petite porte, l’ouvrit, disparut… La petite porte était restée ouverte… Tous les yeux étaient sur cette petite porte. L’huissier réapparut. Il s’avança au milieu du prétoire et dit:

«Monsieur le président, Frédéric Larsan n’est pas là. Il est parti vers quatre heures et on ne l’a plus revu.»

Rouletabille clama, triomphant:

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