Gaston Leroux - Le Parfum De La Dame En Noir

Здесь есть возможность читать онлайн «Gaston Leroux - Le Parfum De La Dame En Noir» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Parfum De La Dame En Noir: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Parfum De La Dame En Noir»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

On retrouve dans Le Parfum de la dame en noir tous les personnages du fameux Mystère de la chambre jaune.
Grâce à Rouletabille, le mariage de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson a enfin eu lieu et la mort de leur ennemi est officiellement constatée. A peine partie en voyage de noces, cependant, la belle Mathilde appelle Rouletabille à son secours. Leur impitoyable ennemi est réapparu! La situation devient alors angoissante: disparition, crime… Le mystère s'épaissit. Le jeune reporter Rouletabille aura besoin de tout son flair et de son intelligence hors pair pour venir à bout de cette véritable " histoire du diable ".

Le Parfum De La Dame En Noir — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Parfum De La Dame En Noir», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Et il nous entraîna dans la chambre mortuaire où la mère Bernier continuait de gémir au chevet de son époux qu’avait tué le plus vieux grattoir de l’humanité. Là, nous nous débarrassâmes tous de nos revolvers et nous fîmes le serment qu’exigeait Rouletabille. Mrs. Edith, seule, fit des difficultés pour se défaire de l’arme que Rouletabille n’ignorait point qu’elle cachait sous ses vêtements. Mais, sur les instances du reporter qui lui fit entendre que ce désarmement général ne pouvait que la tranquilliser, elle finit par y consentir.

Rouletabille, reprenant alors le bras de la Dame en noir, revint, suivi de nous tous, dans le corridor; mais, au lieu de se diriger vers l’appartement du vieux Bob, comme nous nous y attendions, il alla tout droit à la porte qui donnait accès dans la chambre du corps de trop . Et, tirant la petite clef spéciale dont j’ai déjà parlé, il ouvrit cette porte.

Nous fûmes très étonnés, en pénétrant dans l’ancien appartement de M. et de Mme Darzac, de voir, sur la table-bureau de M. Darzac, la planche à dessin, le lavis auquel celui-ci avait travaillé, aux côtés du vieux Bob, dans son cabinet de la Cour du Téméraire, et aussi le petit godet plein de peinture rouge, et, y trempant, le petit pinceau. Enfin, au milieu du bureau, se tenait, fort convenablement, reposant sur sa mâchoire ensanglantée, le plus vieux crâne de l’humanité.

Rouletabille ferma la porte aux verrous et nous dit, assez ému, pendant que nous le considérions avec stupeur:

«Asseyez-vous, mesdames et messieurs, je vous en prie.»

Des chaises étaient disposées autour de la table et nous y prîmes place, en proie à un malaise grandissant, je dirais même à une extrême défiance. Un secret pressentiment nous avertissait que tous ces objets familiers aux dessinateurs pouvaient cacher sous leur tranquille banalité apparente, les raisons foudroyantes du plus redoutable des drames. Et puis, le crâne semblait rire comme le vieux Bob.

«Vous constaterez, fit Rouletabille, qu’il y a ici, auprès de cette table, une chaise de trop et, par conséquent, un corps de moins, celui de Mr Arthur Rance, que nous ne pouvons attendre plus longtemps.

– Il possède peut-être, en ce moment, la preuve de l’innocence du vieux Bob! fit observer Mrs. Edith que tous ces préparatifs avaient troublée plus que personne. Je demande à Madame Darzac de se joindre à moi pour supplier ces messieurs de ne rien faire avant le retour de mon mari!…»

La Dame en noir n’eut pas à intervenir, car Mrs. Edith parlait encore que nous entendîmes derrière la porte du corridor un grand bruit; et des coups furent frappés, pendant que la voix d’Arthur Rance nous suppliait de «lui ouvrir» tout de suite. Il criait:

«J’apporte la petite épingle à tête de rubis! »

Rouletabille ouvrit la porte:

«Arthur Rance! dit-il, vous voilà donc enfin!…»

Le mari de Mrs. Edith semblait désespéré:

«Qu’est-ce que j’apprends? Qu’y a-t-il?… Un nouveau malheur?… Ah! j’ai bien cru que j’arriverais trop tard quand j’ai vu les portes de fer fermées et que j’ai entendu dans la tour la prière des morts. Oui, j’ai cru que vous aviez exécuté le vieux Bob!»

Pendant ce temps, Rouletabille avait, derrière Arthur Rance, refermé la porte aux verrous.

«Le vieux Bob est vivant, et le père Bernier est mort! Asseyez-vous donc, monsieur,» fit poliment Rouletabille.

Arthur Rance, considérant, à son tour, avec étonnement, la planche à dessin, le godet pour la peinture, et le crâne ensanglanté, demanda:

«Qui l’a tué?»

Il daigna alors s’apercevoir que sa femme était là et il lui serra la main, mais en regardant la Dame en noir.

«Avant de mourir, Bernier a accusé Frédéric Larsan! répondit M. Darzac.

– Voulez-vous dire par là, interrompit vivement Mr Arthur Rance, qu’il a accusé le vieux Bob? Je ne le souffrirai plus! Moi aussi j’ai pu douter de la personnalité de notre bien-aimé oncle, mais je vous répète que je vous rapporte la petite épingle à tête de rubis! »

Que voulait-il dire, avec sa petite épingle à tête de rubis? Je me rappelais que Mrs. Edith nous avait raconté que le vieux Bob la lui avait prise des mains, alors qu’elle s’amusait à l’en piquer, le soir du drame du «corps de trop». Mais quelle relation pouvait-il y avoir entre cette épingle et l’aventure du vieux Bob? Arthur Rance n’attendit point que nous le lui demandions, et il nous apprit que cette petite épingle avait disparu en même temps que le vieux Bob, et qu’il venait de la retrouver entre les mains du Bourreau de la mer, reliant une liasse de bank-notes dont l’oncle avait payé, cette nuit-là, la complicité et le silence de Tullio qui l’avait conduit dans sa barque devant la grotte de Roméo et Juliette et qui s’en était éloigné à l’aurore, fort inquiet de n’avoir pas vu revenir son passager.

Et Arthur Rance conclut, triomphant:

«Un homme qui donne à un autre homme, dans une barque, une épingle à tête de rubis ne peut pas être, à la même heure, enfermé dans un sac de pommes de terre, au fond de la Tour Carrée!»

Sur quoi, Mrs. Edith:

«Et comment avez-vous eu l’idée d’aller à San Remo. Vous saviez donc que Tullio s’y trouvait?

– J’avais reçu une lettre anonyme m’avisant de son adresse, là-bas…

– C’est moi qui vous l’ai envoyée», fit tranquillement Rouletabille…

Et il ajouta, sur un ton glacial:

«Messieurs, je me félicite du prompt retour de Mr Arthur Rance. De cette façon, voilà réunis autour de cette table, tous les hôtes du château d’Hercule… pour lesquels ma démonstration corporelle de la possibilité du corps de trop peut avoir quelque intérêt. Je vous demande toute votre attention!»

Mais Arthur Rance l’arrêta encore:

«Qu’entendez-vous par ces mots: Voilà réunis autour de cette table tous les hôtes pour lesquels la démonstration corporelle de la possibilité du corps de trop peut avoir quelque intérêt?

– J’entends, déclara Rouletabille, tous ceux parmi lesquels nous pouvons trouver Larsan!» La Dame en noir, qui n’avait encore rien dit, se leva, toute tremblante:

«Comment! gémit-elle dans un souffle… Larsan est donc parmi nous?…

J’en suis sûr! » dit Rouletabille…

Il y eut un silence affreux pendant lequel nous n’osions pas nous regarder .

Le reporter reprit de son ton glacé:

«J’en suis sûr… Et c’est une idée qui ne doit pas vous surprendre, madame, car elle ne vous a jamais quittée!… Quant à nous, n’est-ce pas, messieurs, que la pensée nous en est arrivée tout à fait précise, le jour du déjeuner des binocles noirs sur la terrasse du Téméraire? Si j’en excepte Mrs. Edith, quel est celui de nous qui, à cette minute-là, n’a pas senti la présence de Larsan?

– C’est une question que l’on pourrait aussi bien poser au professeur Stangerson lui-même, répliqua aussitôt Arthur Rance. Car, du moment que nous commençons à raisonner de la sorte, je ne vois pas pourquoi le professeur, qui était de ce déjeuner, ne se trouve point à cette petite réunion…

– Mr Rance!… s’écria la Dame en noir.

– Oui, je vous demande pardon, reprit un peu honteusement le mari de Mrs. Edith… Mais Rouletabille a eu tort de généraliser et de dire: tous les hôtes du château d’Hercule…

– Le professeur Stangerson est si loin de nous par l’esprit, prononça avec sa belle solennité enfantine Rouletabille, que je n’ai point besoin de son corps… Bien que le professeur Stangerson, au château d’Hercule, ait vécu à nos côtés, il n’a jamais été «avec nous». Larsan, lui, ne nous a pas quittés!»

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Parfum De La Dame En Noir»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Parfum De La Dame En Noir» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Parfum De La Dame En Noir»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Parfum De La Dame En Noir» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x