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Марсель Аллен: Le Voleur d'Or (Золотой вор)

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Марсель Аллен Le Voleur d'Or (Золотой вор)

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Elle eut un soupir de soulagement lorsqu’elle entendit la voix sèche et nerveuse de son mari qui répondait à l’autre bout du fil.

— C’est moi ! qu’est-ce que tu veux ?

— Ah ! Léon ! Léon ! poursuivait M me Drapier dans le téléphone, c’est épouvantable ! C’est affreux ! mon Dieu !…

— Mais qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui se passe ? interrogeait de son bureau, à la Monnaie, le haut fonctionnaire que cet appel téléphonique intriguait certainement au plus haut point.

M me Drapier semblait incapable de fournir une explication et le commissaire lui prit l’appareil des mains ; ce fut lui qui répondit.

— Excusez-moi, monsieur le directeur, mais c’est le commissaire de police. Oui, monsieur ! le commissaire de police !… Parfaitement ! je suis chez vous !… Un accident est arrivé !… Mon ! non ! pas à M me Drapier… Rassurez-vous ! Il ne s’agit que d’un domestique, mais enfin tout de même, c’est grave… Allô ! allô !… Ne coupez pas !… Excessivement grave, oui, monsieur. Pouvez-vous venir ?… Oui, monsieur le directeur !… Le plus tôt sera le mieux, je vous assure !… Entendu ! Tout à l’heure, je vous expliquerai cela !… À tout à l’heure !

Le commissaire raccrochait l’appareil. S’apercevant que les curieux forçaient la consigne, il tonna d’une voix vibrante :

— Personne ici ! je ne veux personne ici ! et surtout qu’on ne change rien à la disposition de la pièce !

Il se penchait vers un agent.

— Vous allez immédiatement aller à la préfecture de police, demander M. le chef de la Sûreté. Voici un mot pour lui.

Le magistrat griffonnait au crayon quelques lignes en hâte sur sa carte, puis revenait auprès de M me Drapier.

— Savez-vous quelque chose, pourriez-vous m’expliquer ?…

La malheureuse était hors d’état de répondre, M. Marquiset suggéra :

— Attendez donc l’arrivée du mari, vous voyez bien que cette pauvre dame est dans un état d’émotion indescriptible !

Le commissaire revenait alors à nouveau auprès du cadavre et considérait la plaie affreuse, béante de la gorge, cherchant à discerner la façon dont le coup avait été porté.

Le commissaire de police avait appartenu, au début de sa carrière, non pas au corps des inspecteurs de la Sûreté, mais à l’administration de la préfecture.

Il savait bien des petites choses, en matière d’enquête, notamment la théorie… Mais, par exemple, s’il n’ignorait pas que l’on doit essayer de découvrir, à la nature de la blessure, la condition sociale de l’assassin et distinguer immédiatement si le coup a été porté par un professionnel du crime ou un débutant, il ne savait pas à quels indices se reconnaissaient ces importants détails.

Cependant un mouvement se fit dans la galerie, on s’écarta pour laisser passer quelqu’un qui arrivait très vite, c’était M. Drapier.

Le commissaire s’avança vers lui.

— Eh bien ? interrogea le directeur de la Monnaie, de quoi s’agit-il ?

— C’est votre valet de chambre, articula le commissaire, que je viens de trouver assassiné dans votre cabinet !

— Ah mon Dieu ! fit M. Drapier, mais comment cela s’est-il passé ?

Il faisait quelques pas dans la pièce, voyait sa femme effondrée sur un canapé. Il alla lui prendre les mains, les étreignit dans les siennes, puis les lâcha subitement et devint livide.

Il avait tourné la tête et vu le mort ensanglanté.

— Ah ! par exemple ! le pauvre garçon ! balbutia M. Drapier.

Il ajoutait, se tournant vers le commissaire :

— C’était notre nouveau valet de chambre.

— Je sais ! fit le magistrat, mais voulez-vous que nous passions dans la pièce voisine avec M me Drapier ? Je serais bien heureux de causer quelques instants avec vous.

Courtoisement, M. Drapier s’inclinait.

— Je suis à vos ordres, monsieur le commissaire !

Puis, allant aider sa femme à se lever, il la soutenait par le bras.

— Viens, Eugénie, dit-il.

Il articulait :

— Ma pauvre amie ! Quelle émotion !

Les deux époux pénétraient dans la chambre de M. Drapier, suivis du commissaire. Celui-ci, en l’espace d’une seconde, avait signifié à ses agents d’interdire à qui que ce soit l’accès du cabinet de travail.

Lorsqu’il pénétra dans sa chambre, M. Drapier, instinctivement, jeta les yeux sur son lit qui était défait, mais il ne proféra pas une parole.

M me Drapier était allée s’effondrer à nouveau dans un fauteuil.

Le commissaire demanda au directeur de la Monnaie :

— Nous sommes en présence, monsieur, d’un crime épouvantable, dont la Sûreté, que j’ai fait demander tout à l’heure, déterminera certainement la nature. Mais d’ores et déjà, voulez-vous me donner quelques renseignements ?

— Certainement, monsieur le commissaire, fit Léon Drapier, questionnez, je vous répondrai !

— Avez-vous vu votre domestique ce matin, avant d’aller à votre bureau ?

— Ma foi non, monsieur le commissaire, je l’ai vu pour la dernière fois hier au soir !

— Vous allez de très bonne heure à la Monnaie, monsieur le directeur ?

— D’ordinaire, pas avant neuf heures du matin ; aujourd’hui, cependant, je m’y suis rendu à sept heures !

— Vous aviez un travail pressé ?

— Un contremaître embauchait de nouveaux ouvriers pour l’atelier de la frappe des bronzes et je voulais être là…

Le commissaire approuvait avec de petits sourires aimables.

— Je crois très bien comprendre, M. Drapier, pourquoi vous n’avez pas vu votre valet de chambre ce matin, tandis qu’à l’ordinaire ce domestique doit vous aider dans votre toilette. Ce matin où vous aviez à sortir de très bonne heure, vous n’avez pas voulu obliger ce garçon à se lever plus tôt que de coutume et vous êtes sorti avant qu’il ne soit descendu ?

— C’est exactement cela, fit M. Drapier, qui, cependant, parut se troubler légèrement. Le commissaire ne le remarqua point.

Il insista sur un autre sujet.

— Le crime pourtant paraît remonter, sinon au milieu de la nuit, du moins à une heure très récente de la matinée, mettons quatre, cinq heures… J’ai constaté que le sang était coagulé, le cadavre presque raidi. Êtes-vous venu dans votre cabinet de travail, monsieur Drapier, avant d’aller à la Monnaie ?

— Non, monsieur le commissaire.

— Donc, continuait celui-ci, il se peut que votre domestique ait été assassiné sans que vous ayez rien entendu, ni vu ?

— En effet !

Le magistrat insistait toujours.

— Votre chambre est pourtant beaucoup plus rapprochée du cabinet de travail que celle de M me Drapier. Si je fais cette remarque, vous ne m’en voudrez pas, monsieur le directeur, c’est simplement parce que je m’étonne que vous n’ayez point été troublé dans votre sommeil alors que M me Drapier, qui habite l’autre extrémité de l’appartement, aurait, dit-on, entendu des bruits suspects.

Léon Drapier demeura quelques instants silencieux, ses paupières battirent, et il allait parler, lorsque la voix de M me Drapier, qui écoutait, s’éleva.

D’une voix toute blanche, voix strangulée par l’émotion, Eugénie Drapier articula lentement, regardant son mari avec une fixité singulière :

— J’ai l’oreille très fine, monsieur le commissaire, et comme j’ai sans cesse peur, je suis toute la nuit aux aguets. Tandis que Léon, qui travaille beaucoup, dort profondément !

— Voilà l’explication, fit le commissaire conciliant, qui ajoutait presque d’un air goguenard : sans ça j’aurais presque été tenté de croire, monsieur Drapier, que vous aviez découché cette nuit !

Cette plaisanterie, pourtant bien innocente, sembla troubler profondément le directeur de la Monnaie.

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