Boileau-Narcejac - Les pistolets de Sans Atout

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Invité à passer un mois de vacances à Londres chez son ami Bob Skinner, Sans Atout craignait de trouver le temps long ! Les événements vont vite le rassurer. D'abord, en mettant Tom, un automate obéissant à la voix, sur son chemin ; ensuite, en faisant disparaître le père de Bob, l'inventeur de Tom ; puis en faisant apparaître un mystérieux visiteur. Mais au fait, que sont devenus les pistolets de duel qui appartenaient au grand-père de Bob ? Et quel étrange rôle peut jouer Miss Mary ? Les vacances de Sans Atout promettent d'être riches en péripéties…

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– Ça, c'est facile, au contraire, dit Bob. La rue où habite M. Merrill est barrée, pour le moment. Il y a une énorme tranchée où l'on place des tuyaux, des câbles. Il faut donc garer sa voiture assez loin et faire le reste du trajet à pied. De plus, les réverbères de la rue sont éteints pendant la durée des travaux.

– Eh bien, voilà l'explication. C'est là qu'on a guetté ton père. Et je ne serais pas surpris si on le retrouvait, au fond de la tranchée, bien ficelé…

L'image fit rire Bob, qui n'était pas un garçon capable de se complaire dans l'angoisse.

– Je vais avaler un cachet, dit-il. J'ai un sacré mal au crâne. Tu pourrais te débarrasser de ton pistolet. Tu as tout du justicier!

François s'aperçut alors qu'il avait gardé l'arme à la main, et il la posa sur le bureau.

– Celui qui a monté le coup, observa-t-il, était bien renseigné. Il faut que ce soit un familier. Autrement, comment aurait-il su que nous devions aller au concert? Et il n'ignorait non seulement rien de l'invention, mais des rapports existant entre M. Merrill et ton père… Tu es sûr que tu n'as jamais vu le type qui est venu ici?

– Absolument sûr. Mais c'est à la police de chercher. Inutile de nous casser la tête.

Bob disparut dans la cuisine. François regarda pensivement la fenêtre que le voleur, surpris, avait ouverte pour fuir, puis il examina l'armoire, la vitrine. Le cambrioleur aurait pu, s'il l'avait voulu, emporter un ou deux automates. Pourquoi s'était-il contenté du classeur? L'affaire était décidément des plus mystérieuses. Il y eut un bruit de freins, dans la rue, puis un claquement de portière et, presque aussitôt, la sonnette retentit.

– Laisse! cria Bob. Je vais ouvrir.

Il ne tarda pas à introduire dans le bureau un homme jeune, plutôt petit, aux yeux sombres, sans cesse en mouvement.

– Inspecteur Morrisson.

Il ne regardait pas François, mais le bureau et les deux pistolets.

– Qu'est-ce que c'est que ça?

– Des pistolets de duel, expliqua Bob. Nous étions couchés. Nous avons entendu du bruit dans cette pièce. Nous sommes descendus et, pour effrayer le voleur, nous avons pris des armes dans le salon, au passage.

L'inspecteur les souleva, tour à tour, les sentit.

– Celui-là a servi, remarqua-t-il.

– Oui, j'ai tiré au jugé en direction de la grille.

– Vous êtes un peu grand pour jouer aux Indiens. Alors, vous vous imaginiez, sérieusement, qu'en pleine nuit, sur une cible invisible, vous alliez faire mouche?

– Je ne sais pas, dit piteusement Bob. Je n'ai pas réfléchi.

– Et vous? demanda l'inspecteur à François. Qui êtes-vous?

– François expliqua les raisons de sa présence chez M. Skinner, tandis que Morrisson prenait des notes.

– Tout cela sera vérifié, conclut ce dernier, en fermant son carnet.

– Mais c'est la vérité.

– Je n'en doute pas.

Il n'était pas très sympathique, cet inspecteur, avec ses manières froides et vaguement ironiques, cette façon de hausser un sourcil, comme si les déclarations qu'il enregistrait n'étaient que bavardages puérils.

– Et qu'est-ce qui vous autorise à croire que M. Skinner a disparu?

Il s'adressait aux deux garçons à la fois. Ce fut François qui répondit:

– Ça!

Il montrait le trousseau de clefs, et il recommença pour l'inspecteur le raisonnement qu'il avait déjà exposé à Bob. Morrisson se pinçait machinalement une oreille, tout en laissant ses yeux fureter.

– Je vois, dit-il. Mais je me méfie des suppositions. Il nous faut des faits.

Il traversa la pièce et, devant la fenêtre ouverte, il appela d'une voix forte:

– John!… John!…

Une silhouette apparut dans le jardin. C'était un policeman au casque si caractéristique.

– John… Allez tout de suite jusqu'au domicile d'un certain M. Merrill… Attendez, voici l'adresse… Bob récita:

– M. Merrill, The Snuggery, Pump Lane.

– M. Merrill, The Snuggery, Pump Lane, répéta le policeman. Compris!

– Vous longerez lentement la rue. Il y a une tranchée. Ces jeunes gens prétendent que M. Skinner a pu être assailli par là. Vous tâcherez aussi de retrouver sa voiture, une Morris… Quel numéro?… JWT 986 J. Inutile de déranger M. Merrill, puisqu'il n'a pas revu M. Skinner. Je l'interrogerai demain. Revenez aussitôt me rendre compte.

Puis, s'adressant aux deux garçons d'un ton sévère: «

– Vous n'avez touché à rien?

– Non.

Il tendit le doigt vers les automates.

– Qui s'amuse avec ça, ici?

Bob se rebiffa.

– Ce ne sont pas des jouets. Ce sont des poupées électroniques. D'ailleurs, vous allez voir.

Il prit M. Tom, le posa sur le bureau, et dit, en s'appliquant:

– Monsieur Tom? Avez-vous passé une bonne nuit?… Vous sentez-vous capable de travailler avec moi?

Et M. Tom, portant ses lunettes à ses yeux, répondit:

– Très volontiers.

Malgré son air un peu dégoûté, l'inspecteur ne put cacher sa surprise. Il était trop intelligent pour ne pas comprendre, d'emblée, la valeur de l'invention. Il murmura:

– Espionnage industriel. Mais pourquoi le voleur n'a-t-il pas emporté cet automate?

– Il a pris le dossier, dit Bob. Un gros classeur à couverture rouge… Des années de recherches…

– Et M. Skinner n'en possède pas le double?

– Si, bien sûr. Dans un coffre, à l'usine.

– Quelle usine?

– Mais celle de M. Merrill. La fabrication des marionnettes devait commencer le mois prochain. Mais l'invention était tenue secrète.

Se pinçant l'autre oreille, Morrisson revint au milieu du bureau, et soudain aperçut, sous le fauteuil, une sorte de tube de métal. Aussitôt, comme un chasseur qui s'apprête à capturer, par surprise, une proie étourdie, il se mit à genoux, tira son mouchoir et saisit délicatement l'objet.

– Une lampe électrique, dit-il. Je crains qu'elle ne nous apprenne pas grand-chose. Ces boîtiers guillochés ne retiennent pas les empreintes. Je l'enverrai quand même au laboratoire… Décrivez-moi l'homme qui s'est présenté ici, après le déjeuner.

Mais Bob n'était pas très fort pour les descriptions.

– Blond, tirant sur le roux, résuma Morrisson, barbe, moustache, les yeux clairs, des taches de rousseur… En somme, le signalement de quelques centaines de milliers d'individus. Bon. Autre chose: votre cambrioleur est-il resté longtemps dans cette pièce?

– Non, dit Bob. Je ne dormais pas. Mrs. Humphrey non plus. C'est la gouvernante; elle couche juste au-dessus du bureau. Nous avons entendu du bruit et nous sommes aussitôt sortis dans le couloir.

Le téléphone sonna. Ils sursautèrent tous les trois et, d'un même mouvement, entourèrent l'appareil. L'inspecteur décrocha. Il écouta longtemps, hochant la tête à petits coups, comme un professeur qui encourage un élève timide. Des éclats de voix sortaient de l'écouteur, mais il était impossible de saisir une parole.

– C'est bien, dit enfin Morrisson. Revenez me chercher. Merci.

– Alors? interrogea Bob, impatiemment. Le policier parut prendre la mesure du garçon, puis il lui mit une main sur l'épaule.

– Il est blessé, dit-il. Vous aviez raison. Il a été attaqué là-bas… Mais rassurez-vous. Une ambulance est déjà sur place. Nous faisons le nécessaire.

– C'est grave?

– Pour le moment, on n'en sait rien. Ce qui est établi, c'est qu'on l'a abattu, dévalisé et poussé dans la tranchée… Nous avons affaire à des gens résolus et qui paraissent diablement dangereux.

Bob était au bord des larmes, mais il luttait vaillamment.

– Je pourrai le voir? murmura-t-il d'une voix enrouée.

– Bien sûr. Mais pas avant demain. Il doit être maintenant en route pour l'hôpital. Croyez-moi, tout le possible sera fait. On le tirera de là, n'ayez pas peur. Cette invention…, je suppose qu'elle vaut beaucoup d'argent?… Je ne me rends pas bien compte.

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