Émile Gaboriau - Le Crime D’orcival

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Deux braconniers, le père et le fils, trouvent Berthe de Trémorel sauvagement assassinée dans le parc du chateau du comte de Trémorel, son époux, ce dernier restant introuvable. Ils sont vite accusés, avec un domestique du chateau au comportement suspect et sans alibi, du meurtre de ces deux notables très appréciés de leurs concitoyens d'Orcival. Les trois suspects, défavorablement connus des services de la police, s'enferment dans un mutisme révélateur. À peine arrivé, l'inspecteur Lecoq, constate que l'enquête a été baclée et la reprend à zéro. Il propose rapidement un début d'explication qui va à l'encontre de celle du juge d'instruction, ce dernier restant persuadé de la justesse de son analyse de la situation…

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– Et vous, interrompit M. Lecoq, vous, une femme spirituelle, vous avez cru à cette histoire de domestique jaloux?

– Pas précisément, mais je m’imaginais qu’il y avait quelque maîtresse sous jeu, et je n’étais pas fâchée de l’aider à tromper la femme que je déteste et qui m’a fait du tort.

– Ainsi vous avez obéi.

– De point en point, et tout est arrivé comme Hector l’avait prévu. À dix heures précises mon domestique arrive, il me prend pour une bonne et me remet le paquet. Naturellement, je lui offre un bock, il accepte et m’en propose un autre que j’accepte également. Il est très comme il faut, ce jardinier, aimable et poli; je vous assure que j’ai passé une excellente soirée avec lui. Il sait un tas d’histoires toutes plus drôles les unes que les autres…

– Passons, passons… Qu’avez-vous fait ensuite?

– Après la bière nous avons bu des petits verres – il avait ses poches pleines d’argent, ce jardinier – et après les petits verres, encore de la bière, puis du punch, puis du vin chaud. À onze heures il était déjà très gris et parlait de me mener aux Batignolles danser un quadrille. Moi je refuse et je lui dis qu’étant galant il ne peut se dispenser de venir me reconduire chez ma maîtresse qui demeure au haut des Champs-Élysées. Nous voilà donc sortis du café et allant de marchands de vins en marchands de vins tout le long de la rue de Rivoli. Bref, sur les deux heures du matin, ce pauvre diable était tellement ivre qu’il est tombé comme une masse sur un banc près de l’Arc-de-Triomphe, qu’il s’y est endormi et que je l’y ai laissé.

– Et vous, qu’êtes-vous devenue?

– Moi, je suis rentrée chez moi.

– Qu’est devenu le paquet?

– Ma foi! je devais le jeter à la Seine, mais je l’ai oublié; vous comprenez, j’avais bu presque autant que le jardinier, surtout au commencement… si bien que je l’ai rapporté chez moi où il est encore.

– Mais vous l’avez ouvert?

– Comme bien vous pensez.

– Que contient-il?

– Un marteau, deux autres outils et encore un grand couteau.

L’innocence de Guespin était désormais évidente, toutes les prévisions de l’agent de la Sûreté se réalisaient.

– Allons, fit le père Plantat, voilà notre client tiré d’affaire, reste à savoir…

Mais M. Lecoq l’interrompit. Il savait désormais tout ce qu’il désirait, Jenny n’avait plus rien à lui apprendre, il changea de ton subitement, quittant la voix de miel du galantin pour la voix sèche et brutale de l’homme de la préfecture.

– Ma belle enfant, dit-il à miss Fancy, vous venez en effet de sauver un innocent, mais ce que vous venez de me conter, il faut aller le répéter au juge d’instruction de Corbeil. Seulement comme vous pourriez vous égarer en route, je vais vous donner un guide.

Il alla à la fenêtre, l’ouvrit, et apercevant, sur le trottoir en face, l’agent de M. Domini, se souciant peu de compromettre M meCharman, il cria à pleine voix:

– Goulard, eh! Goulard, monte un peu ici.

Revenant alors à miss Fancy si troublée, si épouvantée, qu’elle n’osait ni questionner ni se mettre en colère:

– Dites-moi, lui demanda-t-il, combien Trémorel vous a payé le service que vous lui avez rendu?

– Dix mille francs, monsieur, mais ils sont bien à moi, je vous jure, il me les promettait depuis longtemps pour me remettre à flot, il me les devait…

– C’est bon, c’est bon! on ne vous les enlèvera pas.

Et lui montrant Goulard qui entrait:

– Vous allez, lui dit-il, conduire ce monsieur chez vous en sortant d’ici. Vous prendrez le paquet que vous a remis Guespin et vous partirez de suite pour Corbeil. Surtout, ajouta-t-il d’une voix terrible, pas d’enfantillage, ou gare à moi.

Au bruit qui se faisait dans le salon, M meCharman arriva jute à temps pour voir sortir Fancy escortée de Goulard.

– Qu’y a-t-il, grand Dieu! demanda-t-elle tout éplorée, à M. Lecoq.

– Rien, chère dame, rien qui vous regarde du moins. Et sur ce, au revoir et merci, nous sommes fort pressés.

26

Quand M. Lecoq est pressé, il marche vite. Il courait presque, en descendant la rue de Notre-Dame-de-Lorette, qui est la rue de Paris qu’on pave le plus souvent, si bien que le père Plantat avait toutes les peines du monde à le suivre.

Tout en hâtant le pas, préoccupé des mesures qu’il avait à prendre pour assurer le succès de ses desseins, il poursuivait un monologue dont le juge de paix, de-ci et de-là, saisissait quelques bribes.

– Tout va bien, murmurait-il, et nous réussirons. Il est rare qu’une campagne commençant si bien ne se termine pas heureusement. Si Job est chez le marchand de vins, si un de mes hommes a réussi dans sa tournée, le crime du Valfeuillu est réglé, toisé, arrangé dans la soirée, et dans huit jours personne n’en parlera plus.

Arrivé au bas de la rue, en face de l’église, l’agent de la Sûreté s’arrêta court.

– J’ai à vous demander pardon, monsieur, dit-il au juge de paix d’Orcival, de vous traîner ainsi à ma suite et de vous condamner à faire mon métier, mais outre que votre assistance pouvait m’être fort utile chez M meCharman, elle me devient absolument indispensable maintenant que nous allons nous occuper sérieusement de Trémorel.

Aussitôt, ils traversèrent le carrefour et entrèrent chez le marchand de vins établi au coin de la rue des Martyrs.

Debout derrière son comptoir d’étain, occupé à verser dans des litres le contenu d’un énorme broc, le patron ne sembla pas médiocrement étonné de voir s’aventurer dans sa boutique deux hommes qui paraissaient appartenir à la classe élevée de la société. Mais M. Lecoq, comme Alcibiade, est partout chez lui et parle la langue technique de tous les milieux où il pénètre.

– N’avez-vous pas chez vous, demanda-t-il au marchand de vins, une société de huit ou dix hommes qui en attendent d’autres.

– Oui, monsieur, ces messieurs sont arrivés il y a une heure environ.

– Ils sont dans le grand cabinet du fond? n’est-ce pas?

– Précisément, monsieur, répondit le débitant devenu subitement obséquieux.

Il ne savait pas précisément quel personnage l’interrogeait, mais il avait flairé quelque agent supérieur de la préfecture de police.

Dès lors, il ne fut point surpris de voir que ce monsieur si distingué connaissait, comme lui-même, les êtres de sa maison et ouvrait sans hésitation la porte du cabinet indiqué. Dans ce compartiment du fond, séparé des autres par une simple cloison de verre dépoli, dix hommes à tournures variées buvaient en maniant des cartes.

À l’entrée de M. Lecoq et du père Plantat, ils se levèrent respectueusement et ceux qui avaient conservé leur coiffure, chapeau ou casquette, la retirèrent.

– Bien, M. Job, dit l’agent de la Sûreté à celui qui paraissait le chef de la troupe, vous êtes exact, je suis content. Vos six hommes me suffiront amplement, puisque je vois là mes trois commissionnaires de ce matin.

M. Job s’inclina, heureux d’avoir satisfait un maître qui n’est pas prodigue de témoignages d’approbation.

– Vous allez m’attendre ici encore une minute, reprit M. Lecoq, mes instructions dépendront du rapport que je vais entendre.

S’adressant alors à ses envoyés:

– Lequel de vous, demanda-t-il, a réussi?

– Moi, monsieur, répondit un grand garçon à face blême, à petites moustaches chétives, un vrai Parisien.

– Encore toi, Pâlot, décidément, mon garçon, tu as de la chance. Suis-moi dans le cabinet à côté, mais auparavant dis au patron de nous donner une bouteille et de veiller à ce que personne ne vienne nous déranger.

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