Comtesse de - Les malheurs de Sophie
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« Quel drôle d’oiseau ! dit Sophie. Il est beau, mais quel air singulier il a ! quand il me regarde, il a l’air d’avoir peur, et, quand il regarde le poulet, il lui fait des yeux furieux ! Ha, ha, ha, qu’il est drôle ! »
Au même instant l’oiseau pousse un cri perçant et sauvage, s’élance sur le poulet, qui répond par un cri plaintif, le saisit dans ses griffes et l’emporte en s’envolant à tire-d’aile.
Sophie resta stupéfaite ; la maman, qui était accourue aux cris de l’oiseau, demande à Sophie ce qui était arrivé. Sophie raconte qu’un oiseau a emporté le poulet, et ne comprend pas ce que cela veut dire.
« Cela veut dire que vous êtes une petite désobéissante, que l’oiseau est un vautour ; que vous lui avez laissé emporter mon beau poulet, qui est tué, dévoré par ce méchant oiseau, et que vous allez rentrer dans votre chambre, où vous dînerez, et où vous resterez jusqu’à ce soir, pour vous apprendre à être plus obéissante une autre fois. »
Sophie baissa la tête et s’en alla tristement dans sa chambre ; elle dîna avec la soupe et le plat de viande que lui apporta sa bonne, qui l’aimait et qui pleurait de la voir pleurer. Sophie pleurait son pauvre poulet, qu’elle regretta bien longtemps.
VI. L’abeille
Sophie et son cousin Paul jouaient un jour dans leur chambre ; ils s’amusaient à attraper des mouches qui se promenaient sur les carreaux de la fenêtre ; à mesure qu’ils en attrapaient, ils les mettaient dans une petite boîte en papier que leur avait faite leur papa.
Quand ils en eurent attrapé beaucoup, Paul voulut voir ce qu’elles faisaient dans la boîte.
« Donne-moi la boîte, dit-il à Sophie qui la tenait ; nous allons regarder ce que font les mouches. »
Sophie la lui donna ; ils entr’ouvrirent avec beaucoup de précaution la petite porte de la boîte. Paul mit son œil contre l’ouverture et s’écria :
« Ah ! que c’est drôle ! comme elles remuent ! elles se battent ; en voilà une qui arrache une patte à son amie… les autres sont en colère… Oh ! comme elles se battent ! en voilà quelques-unes qui tombent ! les voilà qui se relèvent…
– Laisse-moi regarder à mon tour, Paul », dit Sophie.
Paul ne répondit pas et continua à regarder et à raconter ce qu’il voyait.
Sophie s’impatientait ; elle prit un coin de la boîte et tira tout doucement ; Paul tira de son côté ; Sophie se fâcha et tira un peu plus fort ; Paul tira plus fort encore ; Sophie donna une telle secousse à la boîte, qu’elle la déchira. Toutes les mouches s’élancèrent dehors et se posèrent sur les yeux, sur les joues, sur le nez de Paul et de Sophie, qui les chassaient en se donnant de grandes tapes.
« C’est ta faute, disait Sophie à Paul ; si tu avais été plus complaisant, tu m’aurais donné la boîte et nous ne l’aurions pas déchirée.
– Non, c’est ta faute, répondait Paul ; si tu avais été moins impatiente, tu aurais attendu la boîte et nous l’aurions encore. »
Sophie.– Tu es égoïste, tu ne penses qu’à toi.
Paul.– Et toi, tu es colère comme les dindons de la ferme.
Sophie.– Je ne suis pas colère du tout, monsieur ; seulement je trouve que vous êtes méchant.
Paul.– Je ne suis pas méchant, mademoiselle ; seulement je vous dis la vérité, et c’est pourquoi vous êtes rouge de colère comme les dindons avec leurs crêtes rouges.
Sophie.– Je ne veux plus jouer avec un méchant garçon comme vous, monsieur.
Paul.– Moi non plus, je ne veux pas jouer avec une méchante fille comme vous, mademoiselle.
Et tous deux allèrent bouder chacun dans son coin. Sophie s’ennuya bien vite, mais elle voulut faire croire à Paul qu’elle s’amusait beaucoup ; elle se mit donc à chanter et à attraper encore des mouches ; mais il n’y en avait plus beaucoup, et celles qui restaient ne se laissaient pas prendre. Tout à coup elle aperçoit avec joie une grosse abeille qui se tenait bien tranquille dans un petit coin de la fenêtre. Sophie savait que les abeilles piquent ; aussi ne chercha-t-elle pas à la prendre avec ses doigts ; elle tira son mouchoir de sa poche, le posa sur l’abeille et la saisit avant que la pauvre bête eût eu le temps de se sauver.
Paul, qui s’ennuyait de son côté, regardait Sophie et la vit prendre l’abeille.
« Que vas-tu faire de cette bête ? » lui demanda-t-il.
Sophie, avec rudesse . – Laisse-moi tranquille, méchant, cela ne te regarde pas.
Paul, avec ironie. – Pardon, mademoiselle la furieuse, je vous demande bien pardon de vous avoir parlé et d’avoir oublié que vous étiez mal élevée et impertinente.
Sophie, faisant une révérence moqueuse. – Je dirai à maman, monsieur, que vous me trouvez mal élevée ; comme c’est elle qui m’élève, elle sera bien contente de le savoir.
Paul, avec inquiétude. – Non, Sophie, ne lui dis pas : on me gronderait.
Sophie.– Oui, je le lui dirai ; si l’on te gronde, tant mieux ; j’en serai bien contente.
Paul.– Méchante, va ! je ne veux plus te dire un mot.
Et Paul retourna sa chaise pour ne pas voir Sophie, qui était enchantée d’avoir fait peur à Paul et qui recommença à s’occuper de son abeille. Elle leva tout doucement un petit coin du mouchoir, serra un peu l’abeille entre ses doigts à travers le mouchoir, pour l’empêcher de s’envoler, et tira de sa poche son petit couteau.
« Je vais lui couper la tête, se dit-elle, pour la punir de toutes les piqûres qu’elle a faites. »
En effet, Sophie posa l’abeille par terre en la tenant toujours à travers le mouchoir, et d’un coup de couteau elle lui coupa la tête ; puis, comme elle trouva que c’était très amusant, elle continua de la couper en morceaux.
Elle était si occupée de l’abeille, qu’elle n’entendit pas entrer sa maman, qui, la voyant à genoux et presque immobile, s’approcha tout doucement pour voir ce qu’elle faisait ; elle la vit coupant la dernière patte de la pauvre abeille.
Indignée de la cruauté de Sophie, Mme de Réan lui tira fortement l’oreille.
Sophie poussa un cri, se releva d’un bond et resta tremblante devant sa maman.
« Vous êtes une méchante fille, mademoiselle, vous faites souffrir cette bête malgré ce que je vous ai dit quand vous avez salé et coupé mes pauvres petits poissons… »
Sophie.– J’ai oublié, maman, je vous assure.
Madame de Réan.– Je vous en ferai souvenir, mademoiselle, d’abord en vous ôtant votre couteau, que je ne vous rendrai que dans un an, et puis en vous obligeant de porter à votre cou ces morceaux de l’abeille enfilés dans un ruban, jusqu’à ce qu’ils tombent en poussière.
Sophie eut beau prier, supplier sa maman de ne pas lui faire porter l’abeille en collier, la maman appela la bonne, se fit apporter un ruban noir, enfila les morceaux de l’abeille et les attacha au cou de Sophie. Paul n’osait rien dire ; il était consterné ; quand Sophie resta seule, sanglotant et honteuse de son collier, Paul chercha à la consoler par tous les moyens possibles ; il l’embrassait, lui demandait pardon de lui avoir dit des sottises, et voulait lui faire croire que les couleurs jaune, orange, bleue et noire de l’abeille faisaient un très joli effet et ressemblaient à un collier de jais et de pierreries. Sophie le remercia de sa bonté ; elle fut un peu consolée par l’amitié de son cousin ; mais elle resta très chagrine de son collier. Pendant une semaine, les morceaux de l’abeille restèrent entiers ; mais enfin, un beau jour, Paul, en jouant avec elle, les écrasa si bien qu’il ne resta plus que le ruban. Il courut en prévenir sa tante, qui lui permit d’ôter le cordon noir. Ce fut ainsi que Sophie en fut débarrassée, et depuis elle ne fit jamais souffrir aucun animal.
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