Comtesse de - Les malheurs de Sophie
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Madame de Réan.– Tant pis pour lui ; il ne devait pas tuer mes petits poissons, qui ne lui avaient fait aucun mal, et qu’il a fait souffrir en les coupant en morceaux.
Sophie.– Mais ce n’est pas lui, maman ! Je vous assure que ce n’est pas lui !
Madame de Réan.– Comment sais-tu que ce n’est pas lui ? moi je crois que c’est lui, que ce ne peut être que lui, et dès demain je le ferai partir.
Sophie, pleurant et joignant les mains. – Oh non ! maman, ne le faites pas. C’est moi qui ai pris les petits poissons et qui les ai tués.
Madame de Réan, avec surprise. – Toi !… quelle folie ! Toi qui aimais ces petits poissons, tu ne les aurais pas fait souffrir et mourir ! Je vois bien que tu dis cela pour excuser Simon…
Sophie.– Non, maman, je vous assure que c’est moi ; oui, c’est moi ; je ne voulais pas les tuer, je voulais seulement les saler, et je croyais que le sel ne leur ferait pas de mal. Je ne croyais pas non plus que de les couper leur fît mal, parce qu’ils ne criaient pas. Mais, quand je les ai vus morts, je les ai reportés dans leur cuvette, sans que ma bonne, qui travaillait, m’ait vu sortir ni rentrer.
Mme de Réan resta quelques instants si étonnée de l’aveu de Sophie, qu’elle ne répondit pas. Sophie leva timidement les yeux et vit ceux de sa mère fixés sur elle, mais sans colère ni sévérité.
« Sophie, dit enfin Mme de Réan, si j’avais appris par hasard, c’est-à-dire par la permission de Dieu, qui punit toujours les méchants, ce que tu viens de me raconter, je t’aurais punie sans pitié et avec sévérité. Mais le bon sentiment qui t’a fait avouer ta faute pour excuser Simon, te vaudra ton pardon. Je ne te ferai donc pas de reproches, car je suis bien sûre que tu sens combien tu as été cruelle pour ces pauvres petits poissons en ne réfléchissant pas d’abord que le sel devait les tuer, ensuite qu’il est impossible de couper et de tuer n’importe quelle bête sans qu’elle souffre. »
Et, voyant que Sophie pleurait, elle ajouta :
« Ne pleure pas, Sophie, et n’oublie pas qu’avouer tes fautes, c’est te les faire pardonner. »
Sophie essuya ses yeux, elle remercia sa maman, mais elle resta toute la journée un peu triste d’avoir causé la mort de ses petits amis les poissons.
V. Le poulet noir
Sophie allait tous les matins avec sa maman dans la basse-cour, où il y avait des poules de différentes espèces et très belles. Mme de Réan avait fait couver des œufs desquels devaient sortir des poules huppées superbes. Tous les jours, elle allait voir avec Sophie si les poulets étaient sortis de leur œuf. Sophie emportait dans un petit panier du pain, qu’elle émiettait aux poules. Aussitôt qu’elle arrivait, toutes les poules, tous les coqs accouraient, sautaient autour d’elle, becquetaient le pain presque dans ses mains et dans son panier. Sophie riait, courait ; les poules la suivaient : ce qui l’amusait beaucoup.
Pendant ce temps, sa maman entrait dans une grande et belle galerie où demeuraient les poules ; elles étaient logées comme des princesses et soignées mieux que beaucoup de princesses. Sophie venait la rejoindre quand tout son pain était émietté ; elle regardait les petits poulets sortir de leur coquille, et qui étaient trop jeunes encore pour courir dans les champs. Un matin, quand Sophie entra au poulailler, elle vit sa maman qui tenait un magnifique poulet, né depuis une heure.
Sophie.– Ah ! le joli poulet, maman ! ses plumes sont noires comme celles d’un corbeau.
Madame de Réan.– Regarde aussi quelle jolie huppe il a sur la tête ; ce sera un magnifique poulet.
Mme de Réan le replaça près de la poule couveuse. À peine l’avait-elle posé, que la poule donna un grand coup de bec au pauvre poulet. Mme de Réan donna une tape sur le bec de la méchante poule, releva le petit poulet, qui était tombé en criant, et le remit près de la poule. Cette fois la poule, furieuse, donna au pauvre petit deux ou trois coups de bec et le poursuivit quand il chercha à revenir.
Mme de Réan accourut et saisit le poulet, que la mère allait tuer à force de coups de bec. Elle lui fit avaler une goutte d’eau pour le ranimer.
« Qu’allons-nous faire de ce poulet ? dit-elle ; impossible de le laisser avec sa méchante mère, elle le tuerait ; il est si beau que je voudrais pourtant l’élever. »
Sophie.– Écoutez, maman, mettez-le, dans un grand panier, dans la chambre où sont mes joujoux ; nous lui donnerons à manger, et, quand il sera grand, nous le remettrons au poulailler.
Madame de Réan.– Je crois que tu as raison ; emporte-le dans ton panier à pain, et arrangeons-lui un lit.
Sophie.– Oh ! maman ! regardez son cou ; il saigne, et son dos aussi.
Madame de Réan.– Ce sont les coups de bec de la poule ; quand tu l’auras rapporté à la maison, tu demanderas à ta bonne du cérat et tu lui en mettras sur ses plaies.
Sophie n’était certainement pas contente de voir des blessures au poulet, mais elle était enchantée d’avoir à y mettre du cérat ; elle courut donc en avant de sa maman, montra à sa bonne le poulet, demanda du cérat et lui en mit des paquets sur chaque place qui saignait. Ensuite elle lui prépara une pâtée d’œufs, de pain et de lait, qu’elle écrasa et mêla pendant une heure. Le poulet souffrait, il était triste, il ne voulut pas manger ; il but seulement plusieurs fois de l’eau fraîche.
Au bout de trois jours les plaies du poulet furent guéries, et il se promenait devant le perron du jardin. Un mois après il était devenu d’une beauté remarquable et très grand pour son âge ; on lui aurait donné trois mois pour le moins ; ses plumes étaient d’un noir bleu très rare, lisses et brillantes comme s’il sortait de l’eau. Sa tête était couverte d’une énorme huppe de plumes noires, oranges, bleues, rouges et blanches. Son bec et ses pattes étaient roses ; sa démarche était fière, ses yeux étaient vifs et brillants ; on n’avait jamais vu un plus beau poulet.
C’était Sophie qui s’était chargée de le soigner ; c’était elle qui lui apportait à manger ; c’était elle qui le gardait lorsqu’il se promenait devant la maison. Dans peu de jours on devait le remettre au poulailler, parce qu’il devenait trop difficile à garder. Sophie était quelquefois obligée de courir après lui pendant une demi-heure sans pouvoir le rattraper ; une fois même il avait manqué se noyer en se jetant dans un bassin plein d’eau qu’il n’avait pas vu, tant il courait vite pour se sauver de Sophie.
Elle avait essayé de lui attacher un ruban à la patte, mais il s’était tant débattu qu’il avait fallu le détacher, de peur qu’il ne se cassât la jambe. La maman lui défendit alors de le laisser sortir du poulailler.
« Il y a ici beaucoup de vautours qui pourraient l’enlever ; il faut donc attendre qu’il soit grand pour le laisser en liberté », dit Mme de Réan.
Mais Sophie, qui n’était pas obéissante, continuait de le faire sortir en cachette de sa maman, et un jour, sachant sa maman occupée à écrire, elle apporta le poulet devant la maison ; il s’amusait à chercher des moucherons et des vers dans le sable et dans l’herbe. Sophie peignait sa poupée à quelques pas du poulet, qu’elle regardait souvent, pour l’empêcher de s’éloigner. En levant les yeux, elle vit avec surprise un gros oiseau au bec crochu qui s’était posé à trois pas du poulet. Il regardait le poulet d’un air féroce, et Sophie d’un air craintif. Le poulet ne bougeait pas ; il s’était accroupi et il tremblait.
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