• Пожаловаться

Guy Maupassant: Monsieur Parent

Здесь есть возможность читать онлайн «Guy Maupassant: Monsieur Parent» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: foreign_antique / foreign_prose / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Guy Maupassant Monsieur Parent

Monsieur Parent: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Monsieur Parent»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Guy Maupassant: другие книги автора


Кто написал Monsieur Parent? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Monsieur Parent — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Monsieur Parent», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Deux ou trois fois par an il allait au théâtre; et, l’été, il passait quelquefois ses soirées dans un café-concert des Champs-Élysées. Il en rapportait dans sa tête des airs qui chantaient au fond de sa mémoire pendant plusieurs semaines et qu’il fredonnait même en battant la mesure avec son pied, lorsqu’il était assis devant son bock.

Les années se suivaient, lentes, monotones et courtes parce qu’elles étaient vides.

Il ne les sentait pas glisser sur lui. Il allait à la mort sans remuer, sans s’agiter, assis en face d’une table de brasserie; et seule la grande glace où il appuyait son crâne plus dénudé chaque jour reflétait les ravages du temps qui passe et fuit en dévorant les hommes, les pauvres hommes.

Il ne pensait plus que rarement, à présent, au drame affreux où avait sombré sa vie, car vingt ans s’étaient écoulés depuis cette soirée effroyable.

Mais l’existence qu’il s’était faite ensuite l’avait usé, amolli, épuisé; et souvent le patron de sa brasserie, le sixième patron depuis son entrée dans cet établissement, lui disait: «Vous devriez vous secouer un peu, monsieur Parent; vous devriez prendre l’air, aller à la campagne, je vous assure que vous changez beaucoup depuis quelques mois».

Et quand son client venait de sortir, ce commerçant communiquait ses réflexions à sa caissière. «Ce pauvre M. Parent file un mauvais coton, ça ne vaut rien de ne jamais quitter Paris. Engagez-le donc à aller aux environs manger une matelote de temps en temps, puisqu’il a confiance en vous. Voilà bientôt l’été, ça le retapera».

Et la caissière, pleine de pitié et de bienveillance pour ce consommateur obstiné, répétait chaque jour à Parent: «Voyons, monsieur, décidez-vous à prendre l’air! C’est si joli, la campagne quand il fait beau! Oh! moi! si je pouvais, j’y passerais ma vie!»

Et elle lui communiquait ses rêves, les rêves poétiques et simples de toutes les pauvres filles enfermées d’un bout à l’autre de l’année derrière les vitres d’une boutique et qui regardent passer la vie factice et bruyante de la rue, en songeant à la vie calme et douce des champs, à la vie sous les arbres, sous le radieux soleil qui tombe sur les prairies, sur les bois profonds, sur les claires rivières, sur les vaches couchées dans l’herbe, et sur toutes les fleurs diverses, toutes les fleurs libres, bleues, rouges, jaunes, violettes, lilas, roses, blanches, si gentilles, si fraîches, si parfumées, toutes les fleurs de la nature qu’on cueille en se promenant et dont on fait de gros bouquets.

Elle prenait plaisir à lui parler sans cesse de son désir éternel, irréalisé et irréalisable; et lui, pauvre vieux sans espoirs, prenait plaisir à l’écouter. Il venait s’asseoir maintenant à côté du comptoir pour causer avec Mlle Zoé et discuter sur la campagne avec elle. Alors, peu à peu, une vague envie lui vint d’aller voir, une fois, s’il faisait vraiment si bon qu’elle le disait, hors les murs de la grande ville.

Un matin il demanda:

– Savez-vous où on peut bien déjeuner aux environs de Paris?

Elle répondit:

– Allez donc à la Terrasse de Saint-Germain. C’est si joli!

Il s’y était promené autrefois au moment de ses fiançailles. Il se décida à y retourner.

Il choisit un dimanche, sans raison spéciale, uniquement parce qu’il est d’usage de sortir le dimanche, même quand on ne fait rien en semaine.

Donc il partit, un dimanche matin, pour Saint-Germain.

C’était au commencement de juillet, par un jour éclatant et chaud. Assis contre la portière de son wagon, il regardait courir les arbres et les petites maisons bizarres des alentours de Paris. Il se sentait triste, ennuyé d’avoir cédé à ce désir nouveau, d’avoir rompu ses habitudes. Le paysage changeant et toujours pareil le fatiguait. Il avait soif; il serait volontiers descendu à chaque station pour s’asseoir au café aperçu derrière la gare, boire un bock ou deux et reprendre le premier train qui passerait vers Paris. Et puis le voyage lui semblait long, très long. Il restait assis des journées entières pourvu qu’il eût sous les yeux les mêmes choses immobiles, mais il trouvait énervant et fatigant de rester assis en changeant de place, de voir remuer le pays tout entier, tandis que lui-même ne faisait pas un mouvement.

Il s’intéressa à la Seine cependant, chaque fois qu’il la traversa. Sous le pont de Chatou il aperçut des yoles qui passaient enlevées à grands coups d’aviron par des canotiers aux bras nus; et il pensa: «Voilà des gaillards qui ne doivent pas s’embêter!»

Конец ознакомительного фрагмента.

Текст предоставлен ООО «ЛитРес».

Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию на ЛитРес.

Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Monsieur Parent»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Monsieur Parent» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Monsieur Parent»

Обсуждение, отзывы о книге «Monsieur Parent» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.